La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.
En 1878, le directeur de l'Alcazar d'Italie, un bal situé 190 avenue de Choisy, était M. Albert Barjon.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches.
Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une
fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son
nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour,
à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de
bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il
administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.
Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de
la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois
de prison. C'est la cinquième qui le frappe.
Paris la nuit … - 1894
Paris la nuit …
Le Figaro ― 24 octobre 1894
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Faits divers
Le mari d'Adèle. - 1905
Une fusillade avenue des Gobelins
Le mari d'Adèle.
Le Matin — 16 aout 1905
Abandonné il y a une vingtaine de jours par sa femme, un ouvrier ciseleur,
Albert Béralle, trente et un ans, demeurant 23, boulevard Auguste-Blanqui,
avait conçu une violente haine contre l'homme en compagnie duquel la volage
était allée. Cet homme était un grand et solide gaillard, Pierre Foncin,
âgé de quarante-six ans, demeurant 74, avenue d'Italie. Et, de son état,
il était fort aux Halles.
Albert Béralle acheta un revolver, pensant bien qu'un jour ou l'autre
le hasard le mettrait face à face avec son adversaire.
Or, dimanche, sur le coup de cinq heures trente-cinq du soir, alors que
le peuple remontait lentement l'avenue des Gobelins, la promenade finie,
Albert Béralle rencontra son ennemi au coin de la rue Philippe-de-Champaigne
et de l'avenue des Gobelins.
— Le voilà rugit ! le ciseleur, qui ne fit qu'un bond vers le « misérable »
amant de sa femme. Où est-elle ? lui clama-t-il de toute la force de
ses poumons. Où est-elle, Adèle; dis, vas-tu me le dire, brigand, voleur,
bandit, assassin !
Encore qu'il ne fût pas extrêmement peureux le fort aux Halles se trouva
quelque peu déconcerté par ces invectives violentes.
— Mais je n'ai rien à vous dire, balbutia-t-il. Je n'ai pas de comptes
à vous tendre, fichez-moi la paix !
— La paix ! la paix ! Eh bien tiens la voilà, la paix !
Et, sortant son revolver de sa poche, Albert Béralle en pressa six fois
la détente.
Mais, au sifflement de la première balle, le fort aux Halles s'enfuit
à toutes jambes, cependant que les cinq autres projectiles s'éparpillaient
dans la foule qui s'était amassée, considérable, devant les deux combattants.
Par un hasard providentiel, personne ne fut atteint grièvement. Seul
un spectateur fut blessé à la main. Après un pansement dans une pharmacie,
il a pu regagner son domicile.
Albert Béralle, arrêté par les gardiens de la paix, a été mis à la disposition
de M. Pélatan, commissaire de police.
Facile à reconnaitre
Vous reconnaitrez entre mille Au teint velouté de sa peau,
Qu’il soit des champs ou de la ville L’homme qui se lave au Congo.
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.