Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.
En 1912, le lit de la Bièvre est couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains...
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
A bon chat… - 1923
A bon chat…
Paris-Soir — 9 octobre 1923
Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est
présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré
qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un
chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des
Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.
Faits divers
Le mari d'Adèle. - 1905
Une fusillade avenue des Gobelins
Le mari d'Adèle.
Le Matin — 16 aout 1905
Abandonné il y a une vingtaine de jours par sa femme, un ouvrier ciseleur,
Albert Béralle, trente et un ans, demeurant 23, boulevard Auguste-Blanqui,
avait conçu une violente haine contre l'homme en compagnie duquel la volage
était allée. Cet homme était un grand et solide gaillard, Pierre Foncin,
âgé de quarante-six ans, demeurant 74, avenue d'Italie. Et, de son état,
il était fort aux Halles.
Albert Béralle acheta un revolver, pensant bien qu'un jour ou l'autre
le hasard le mettrait face à face avec son adversaire.
Or, dimanche, sur le coup de cinq heures trente-cinq du soir, alors que
le peuple remontait lentement l'avenue des Gobelins, la promenade finie,
Albert Béralle rencontra son ennemi au coin de la rue Philippe-de-Champaigne
et de l'avenue des Gobelins.
— Le voilà rugit ! le ciseleur, qui ne fit qu'un bond vers le « misérable »
amant de sa femme. Où est-elle ? lui clama-t-il de toute la force de
ses poumons. Où est-elle, Adèle; dis, vas-tu me le dire, brigand, voleur,
bandit, assassin !
Encore qu'il ne fût pas extrêmement peureux le fort aux Halles se trouva
quelque peu déconcerté par ces invectives violentes.
— Mais je n'ai rien à vous dire, balbutia-t-il. Je n'ai pas de comptes
à vous tendre, fichez-moi la paix !
— La paix ! la paix ! Eh bien tiens la voilà, la paix !
Et, sortant son revolver de sa poche, Albert Béralle en pressa six fois
la détente.
Mais, au sifflement de la première balle, le fort aux Halles s'enfuit
à toutes jambes, cependant que les cinq autres projectiles s'éparpillaient
dans la foule qui s'était amassée, considérable, devant les deux combattants.
Par un hasard providentiel, personne ne fut atteint grièvement. Seul
un spectateur fut blessé à la main. Après un pansement dans une pharmacie,
il a pu regagner son domicile.
Albert Béralle, arrêté par les gardiens de la paix, a été mis à la disposition
de M. Pélatan, commissaire de police.
Facile à reconnaitre
Vous reconnaitrez entre mille Au teint velouté de sa peau,
Qu’il soit des champs ou de la ville L’homme qui se lave au Congo.
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.