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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 3 octobre 1923, à 9 h30, le laboratoire municipal faisait enlever un obus de 37 en face du 88 de la rue de la Glacière.


En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Perfectionniste - 1883

Perfectionniste !

Gil Blas — 5 aout 1883

M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait depuis longtemps d'une maladie incurable.

Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se suicider.

Hier soir,  vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de sa chambre.

M. V… était âgé de trente-huit ans.


 L'Escroc des Pauvres - 1903

L'Escroc des Pauvres

Le Petit-Parisien — 28 mai 1903

M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de bienfaisance du treizième arrondissement.

Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande, affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui réclama certains papiers.

Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain de sa semaine.

Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon, de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.


LIEUX DU TREIZIÈME

 La mairie du 13e arrondissement - 1893

La mairie du 13e arrondissement

Le Petit-Parisien — 30 janvier 1893
La mairie dans les dernières années du 19e siècle. A l'arrière, à gauche, le marché couvert des Gobelins

Il y a une vingtaine d'années, le 13e arrondissement n'avait pour mairie qu'un des pavillons de l'octroi de l'ancienne barrière de Fontainebleau.

Quelques années avant la guerre, on décida de construire un hôtel pour la mairie de cet arrondissement, un des plus populeux de Paris. Les travaux furent commencés ils ont été terminés après 1870 en ce qui concerne le corps de bâtiment principal, qui a vue sur la place d'Italie,

Depuis, on a construit un nouveau bâtiment servant de pendant au premier, dont il n'est séparé que par une cour, et, conformément à la délibération du 4 février 1885 on vient de terminer le gros œuvre des constructions, en élevant en bordure de l'avenue des Gobelins, un pavillon à deux étages, qui relie les deux premiers bâtiments.

La mairie du treizième arrondissement a donc été construite en trois fois. Elle avait déjà, dans le corps de bâtiment principal, le cabinet du maire, une salle dite des mariages, une salle du conseil, la justice de paix et leurs dépendances. Elle aura bientôt une salle des fêtes et des salles de réunions.

Les artistes vont se mettre à l'œuvre pour décorer les nouveaux locaux, et l'on espère que l'année prochaine, tout sera terminé.

La mairie du 13« arrondissement est tout à fait isolée.

Elle est limitée, à droite, par le boulevard de l'Hôpital à gauche, par l'avenue des Gobelins sur sa façade principale, par la place d'Italie, et du côté opposé par une petite rue qui la sépare de la halle aux denrées alimentaires.

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