La couverture de la Bièvre, à l'angle de l'avenue des Gobelins, fut décidée lors de la séance du conseil municipal du 12 juillet 1893.
Le 11 septembre 1888, à la fête des Gobelins qui se tenait place d'Italie, le dompteur Edmond Pezon (de la célèbre famille Pezon) faillit être dévoré par le lion Roland.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite
vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille
contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.
On arrête... - 1916
On arrête...
Le Matin ― 25 janvier 1916
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Lu dans la presse...
M. Félix Faure à l’École Estienne
M. Félix Faure à l’École Estienne
Le Figaro - 2 juillet 1896
Si nous ne sommes pas parmi les plus chauds partisans du développement exagéré
de l'instruction primaire et secondaire, développement que la municipalité déplore
déjà à cause du nombre de déclassés et de solliciteurs furieux qu'il a créés,
nous avons au contraire la sympathie la plus vive pour les écoles professionnelles.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra
une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers
distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur
apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de
sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Qu'est cette école? Son nom, celui du Motteroz du seizième siècle, l'indique.
Elle a pour but de former des ouvriers habiles et instruits pour les arts et
les industries du livre.
L'enseignement est gratuit. La cantine scolaire est gratuite également pour
les élèves habitant Paris.
Les élèves sont externes. Ils entrent à l'école à 8 h. 1/2 du matin et en
sortent à 6 heures du soir.
La durée des cours est de quatre ans. Pendant le premier semestre de la première
année, les élèves passent par tous les ateliers de l'école, et ils sont ensuite
répartis, suivant les aptitudes reconnues par la Commission de surveillance,
dans les ateliers où ils feront leur apprentissage.
Les matières enseignées sont de deux sortes :
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Typographie : Fonderie de caractères. – Composition,
– Impression (presses à bras et machines). –Clicherie et galvanoplastie. Reliure : Reliure. – Dorure sur cuirs. – Dorure sur tranches.
– Marbrure. Gravure. Gravure sur bois. – Gravure sur acier. –Gravure
sur cuivre en creux et en relief. –Impression en taille douce. Lithographie :
Dessin et écriture lithographiques. – Chromo-lithographie. – Gravure sur pierre.
– Autographie. – Impression. Photographie : Photographie et
procédés. – Photogravure. – Phototypie.
ENSEIGNEMENT THÉORIQUE
Langue française. Histoire et géographie. Notions de mathématiques.
Sciences physiques et naturelles appliquées aux arts et industries du Livre.
Histoire de l'art. Histoire du Livre. Modelage. Dessin à vue et dessin industriel.
Écriture. Gymnastique et exercices militaires.
Un certificat d'apprentissage est délivré aux élèves à la fin de leur quatrième
année.
Des primes sont accordées alors aux élèves ayant satisfait à toutes les épreuves
des examens de sortie.
Est-ce bien une inauguration qu'on a faite hier ? L'établissement, sis
boulevard d'Italie, est ouvert depuis novembre 1889, mais il n'était point terminé
et toutes ses salles ne sont ouvertes que depuis quelques semaines.
Par un singulier hasard, l'école Estienne, où on se propose de former des
ouvriers si paisibles et que visitait hier M. Félix Faure, a juste devant elle,
à sa droite, la maison où est mort Blanqui, à sa gauche une tannerie.
Le Président de la République y arriva à trois heures dans une voiture
à marchepied ; M. Le Gall et le commandant Humbert l'accompagnent.
Il est reçu par les ministres de l'Instruction publique, et du commerce, le
président du Conseil municipal et la plupart de nos édiles, M. Brard compris
en complet, rosé.
Pauvre M. Brard ! Il vient d'être condamné à quatre jours de prison
comme insoumis. Il sera au Gros-Caillou pendant les fêtes du 14 Juillet et ne
pourra point trinquer avec ses électeurs à la destruction des autres Bastilles.
Parmi les personnages présents est le député de l'arrondissement, M. Gérault-Richard,
qui ne doit pas être content de ses électeurs. Ils ont fait, très nombreux,
au Président, à son arrivée et surtout à son départ, une ovation toute départementale.
Mais n'anticipons pas. Nous sommes dans une vaste salle où sont rangés les
professeurs, les élèves et au premier rang leurs parents qu'on prendrait pour
des millionnaires, tant les femmes sont bien mises.
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)