35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
L'Eglise Sainte-Anne de la Maison Blanche, de style romano-byzantin, est due à l'architecte Bobin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone.
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Arrestation d'un dangereux malfaiteur - 1930
Arrestation d'un dangereux malfaiteur
Le Petit Parisien — 15 mars 1930
Depuis quelques mois, les quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe
étalent le théâtre de nombreux cambriolages. À la suite d'une enquête, les
inspecteurs Sergent et Belmadi, de la brigade nord-africaine, ont arrêté le
nommé Roland Morges, vingt-trois ans, imprimeur, sans domicile fixe, qui avait
le 12mars commis un vol dans un hôtel meublé, 101, boulevard de l'Hôpital. On
recherche un complice qui l'aida dans cette affaire. Morges avoua être l'auteur
de multiples méfaits ; six fois condamné depuis 1924, il est Interdit de séjour.
Faits divers
DRAME DE LA JALOUSIE - 1905
Drame de la jalousie
Le Petit Parisien — 16 août 1905
Avenue des Gobelins. — Un Stratagème qui réussit souvent. —
A Coups de Revolver.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures,
les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble
portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
A cette adresse habitaient, depuis plusieurs années, M. Albert Béralle, âgé
de trente ans, ciseleur, et sa femme, Lucienne, une charmante blonde de vingt-six
ans. Le ménage vivait parfaitement heureux, quand, il y a quelques semaines,
Béralle apprit que sa femme entretenait d'intimes relations avec un employé
aux Halles, Pierre Ponsin, âgé de quarante-trois ans, domicilié avenue d'Italie.
A l'annonce de cette nouvelle, le ciseleur résolut de se venger.
A cet effet, lundi matin, au moment de se rendre à son travail, il expliqua
à sa femme qu'une commande pressée le retiendrait une partie de la nuit à son
atelier et qu'il ne rentrerait que fort tard.
Heureuse de cette circonstance, qui servait admirablement ses desseins intimes,
Mme Lucienne Béralle s'empressa de prévenir son amant, qui ne tarda pas à accourir.
Mais, au moment où Pierre Ponsin franchissait le seuil de la maison, Albert
Béralle se dressa soudain devant lui et tira dans sa direction un coup de revolver
qui ne l'atteignit point.
Affolé, l'employé aux Halles s'enfuir de toute la vitesse de ses jambes mais
il fut bientôt rejoint, avenue des Gobelins, par le mari outragé qui, cette
fois, presque à bout portant, fît feu sur lui à cinq reprises. Atteint par deux
projectiles, au cou et à l'avant-bras droit, Pierre Ponsin s'affaissa pendant
que les passants s'emparaient du meurtrier, qu'ils conduisirent au commissariat
du quartier de la Maison-Blanche, d'où M. Pélatan le fit diriger sur le dépôt.
Quant à Pierre Ponsin, dont l'état est grave, on a dû le transporter à l'hôpital
de la Pitié.
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires