Jacques Daviel (1696-1762) fut un célèbre oculiste. Il fut le premier à réussir une opération de la cataracte et a été chirurgien du roi Louis XV. La rue Daviel porte son nom depuis 1894.
Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Une bande de voleurs - 1912
Une bande de voleurs
Le Journal — 20 septembre 1912
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Faits divers
Les Amis de « Guibollard » - 1905
Les Amis de « Guibollard »
Le Petit-Parisien ― 19 août 1905
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une
petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans
les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir
lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
C'était en quelque sorte un pique-nique chacun devait y contribuer selon ses
moyens. Les uns avaient promis d'apporter de superbes pièces de volailles
dérobées aux étalages du marché de la route de Fontainebleau à Bicêtre les
autres devaient faire une visite à quelques boucheries et charcuteries du
treizième arrondissement. Quant Guibollard, il s'était réservé la tâche la
plus délicate. En compagnie de Lucien Frézier, dit « Petit-Rat », âgé de
dix-neuf ans, il offrit de mettre au pillage la cave de M. C... riche
propriétaire de la rue Barrault.
Cette proposition fut, bien entendue, accueillie avec le plus vif
enthousiasme par toute la bande.
Les deux amis se mirent immédiatement en campagne, et, la nuit dernière,
ils pénétraient dans la cave de la rue Barrault.
Dans de vastes casiers, des bouteilles étaient alignées portant les
étiquettes et estampilles de nos meilleurs crus. A cette vue, Guibollard et
Petit-Rat perdirent la tête :
― A quoi bon, s'exclama Guibollard, emporter des vins qui peut-être ne
plairont pas à nos amis ! Goûtons-les, ce sera plus sage.
Et effectivement ils se mirent en devoir de déguster. Mais ils avaient
compté sans la chaleur communicative causée par l'excellence des produits,
tant et si bien qu'une heure plus tard ils roulaient ivres-morts sur le sol.
Dormant encore d'un profond sommeil, ils furent découverts, le matin, par
le domestique de M. C...
Il fallut attendre leur réveil pour les conduire au bureau de M. Pélatan,
commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche. Là, ils furent
interrogés par M. Baryssou, secrétaire, et se trouvant encore sous
l'influence des vapeurs mal dissipées de l'ivres- se, ils fournirent toutes
les indications désirables. Quelques heures plus tard, M. Pélatan,
accompagné d'une demi-douzaine de gardiens de la paix, cueillait toute la
bande des amis de Guibollard, dans l'établissement où devait avoir lieu, le
jour même, le fameux repas.
Au nombre de huit, ces individus, dont le casier judiciaire est pour le
moins chargé de cinq condamnations, ont été rejoindre Guibollard et
Petit-Rat au dépôt.
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.