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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La quartier de la Maison Blanche a été tout entier détaché de la commune de Gentilly. On l'appelait le petit Gentilly. La rue Abel Hovelaque portait le nom de rue du petit Gentilly.


A la création de l'arrondissement, la mairie était installée dans l'ancien pavillon de l'octroi à la barrière de Fontainebleau.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1868

La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.

Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un soldat blesse une jeune fille

Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver

Il est lynché par la foule

Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer, du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune fille a été admise à la Pitié.

Le soldat, lynché par la foule, a dû être transporté au Val-de-Grâce.

Le Matin —15/11/1926

 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


Faits divers

 Une cartomancienne assassine son ami - 1921

Une cartomancienne assassine son ami

Le Petit-Parisien — 26 avril 1921

Marthe LucyEn cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.

Lui, Paul Lefèvre, homme de trente-neuf  ans, employé aux docks, quai de la Gare. Elle, Marthe Lucy, son aînée de dix ans exerçait la profession de cartomancienne dans un établissement de l'avenue de La-Motte-Picquet.

Leur logement se composait, en tout et pour tout, d’une unique et modeste chambre où gitaient, avec eux, une chouette, trots chats et deux chiens.

Hier matin, le commissaire du quartier, M Prodhon, voyait entrer dans son cabinet la cartomancienne fort émue.

Avec une certaine volubilité, Marthe Lucy fit au magistrat, qui ne laissa pas de le trouver fort étrange, le récit suivant :

« Je viens, à mon réveil, de trouver mon ami, Paul Lefèvre, assassiné dans le lit que nous partageons. Cette nuit, je suis rentrée vers minuit et demi et je me suis couchée sans bruit ne voulant pas éveiller Paul, qui me parut dormir.

» Ce n'est que tout à l'heure que j'ai constaté qu'il avait cessé de vivre. Sa tête n'était plus qu'une horrible plaie d'autre part, il a certainement reçu plusieurs coups de couteau à la poitrine. »

Peu après M. Prodhon, puis MM. Philippon, substitut ; Job, juge d'instruction ; le docteur Paul ; M. Faralicq, le brigadier Chaigneau et l'inspecteur Bethuel étaient réunis dans la chambre de la cartomancienne, qui réédita en détail devant tous le récit qu'elle avait fait préalablement au commissaire.

Le docteur Paul constata que le malheureux employé des docks avait été frappé à diverses reprises, à la poitrine, à l'aide d'un instrument contondant et d'un couteau-poignard. Son crâne apparaissait littéralement fracassé, le visage en bouillie avec une oreille arrachée. De toute évidence, l'assassin avait fait preuve d'un bestial acharnement.

Les voisins, interrogés, racontèrent que des scènes violentes se produisaient dans le faux ménage; dimanche, vers huit heures du soir, ils avaient perçu le bruit d'une dispute.

Marthe Lucy, qui se nomme en réalité Marthe Brunet, et contre laquelle s'accumulaient de graves présomptions, fut amenée à la police judiciaire et, pressée de questions, fit des aveux complets.

Elle raconta qu'elle était revenue cité Jeanne-d'Arc, avant-hier soir, de six à huit heures, ce qui ne lui arrivait jamais, et tendrait à laissa supposer qu'elle avait prémédité son crime.

En arrivant au logis, elle trouva son ami ivre ; il venait de vider coup sur coup cinq litres de vin. Il accueillit son retour par des sarcasmes et des injures, la menaça même d'une lourde barre de fer. Apeurée, elle s'enfuit sur le palier. Lorsqu'elle rentra, Lefèvre, accablé par l'ivresse, s'était endormi.

C'est alors que la cartomancienne, dans un véritable accès de folie furieuse, saisit à son tour la barre de fer et tua son ami. Elle retourna ensuite prédire l'avenir. Vers minuit, elle rentra, couvrit le visage du cadavre avec deux lambeaux de tapis, se roula dans une couverture et dormit jusqu'au matin.

Dès son réveil, elle se rendit au commissariat de police, mais n'osa pas dire la vérité et fournit du drame l'invraisemblable version qu'on a lue plus haut.

Marthe Brunet a été écrouée à Saint-Lazare.

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Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)

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Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)

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On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)

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Faits divers

Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)

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Cet après-midi, à 13 h. 30, dans un petit logement, 4, rue des Tanneries, s'est déroulé un rapide drame de l'amour.

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Fiançailles d'Apaches - 1904


Un meurtre rue Baudricourt - 1904


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Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914


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Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914


Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914


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