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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom a servi d'hôpital pendant la première guerre mondiale.


Le 3 octobre 1923, à 9 h30, le laboratoire municipal faisait enlever un obus de 37 en face du 88 de la rue de la Glacière.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1910

La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un soldat blesse une jeune fille

Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver

Il est lynché par la foule

Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer, du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune fille a été admise à la Pitié.

Le soldat, lynché par la foule, a dû être transporté au Val-de-Grâce.

Le Matin —15/11/1926

 Victimes des autos - 1923

Victimes des autos

Le Gaulois —7 octobre 1923

M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins, la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement blessé à l'épaule droite.

Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M. François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par des éclats de verre. Il est à la Charité.


Faits divers

 Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931

COMME AU TEMPS DES SABINES.


Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes.

SON ANCIEN AMI LA REPRENAIT A UN RIVAL

Le Petit-Parisien — 15 septembre 1931

Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche.

— On a enlevé tout à l'heure, non loin de chez moi, une jeune femme qui passait dans la rue. Elle a été poussée dans un taxi par quatre hommes, et la voiture, filant aussitôt, a disparu vers la porte de Gentilly. Quelque peu surpris par cette nouvelle assez effarante d'un enlèvement, en plein jour dans une rue populeuse, M. Faugeron, secrétaire du commissariat, se rendit sur place pour obtenir de plus amples renseignements. Mme Vachet, charcutière, 30, rue de l'Amiral-Mouchez, devant la boutique de laquelle s'était déroulé l'attentat, lui en fit le récit détaillé.

— Il pouvait être 11 h 30 environ, dit-elle, lorsqu'un taxi de couleur claire, grise ou beige, occupé par quatre personnes, s'arrêta à la hauteur de ma boutique. Je vis peu après une portière s'ouvrir brusquement, trois jeunes gens descendre de la voiture, se précipiter sur une jeune femme qui passait et la faire entrer de force dans le véhicule, Je n'ai pu voir sa figure : sans chapeau, très blonde, les cheveux coupés, de taille moyenne, elle m'a paru avoir une trentaine d'années.

Elle était vêtue d'une blouse rose. J'entendis qu'elle appelait au secours et j'ai pu remarquer qu'un des jeunes gens qui la tenaient lui appliquait sa casquette sur la figure, probablement pour étouffer ses cris. Un jeune homme se tenait à côté du conducteur. Ce dernier, qui pouvait avoir cinquante ans, était de teint basané, il portait une longue blouse grise et une casquette de chauffeur.

D'autres voisins, notamment une concierge, confirmèrent les dires de la commerçante. Il ne pouvait s'agir d'une hallucination collective. Quel drame s'était ainsi amorcé ? À quelles vengeances était donc promise la victime de cet audacieux enlèvement

L'enquête confiée à l'inspecteur Robaglia de la police judiciaire, devait lui permettre d'avoir, dès la soirée, le mot de l'énigme le drame tournait au vaudeville, avec une mise en scène romantique.

La « victime de l'enlèvement » se nommait Jeanne Legrand, âgée de vingt-cinq ans et originaire de Vimereux (Pas-de-Calais). Elle, habitait, depuis quelques semaines, au n° 10 de la rue de l'Amiral-Mouchez, avec un Portugais nomme Auguste Pereira. Mais, la volage avait été imprudente en abritant ses nouvelles amours la limite, du XIVè et du XIIIè arrondissement alors que, dans ce dernier, un ami délaissé par elle Pierre Simon, trente ans, ouvrier peintre ne ne pouvait se résigner à cet abandon.

Il avait recherché et fini par apprendre sa nouvelle adresse. Son frère Marcel et deux « copains » dévoués Georges Magnan et Louis Gavoilla, acceptèrent de l'aider dans l'expédition qu'il décida on irait enlever la belle, pour la ramener au bercail. Ce qui fut fait, alors que, son sac à provisions à la main, elle se rendait, sans méfiance, chez les commerçants du quartier.

Les femmes sont, parfois, sensibles à une douce violence. Jeanne Legrand a réintégré l'hôtel de la rue Godefroy, où elle vivait auparavant avec Pierre Simon. Et délaissé à son tour, Auguste Pereira doit méditer, depuis hier, sur la fausseté du dicton qui prétend que les Portugais sont toujours gais…


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Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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Faits divers

Le drame de la rue Corvisart - 1905

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

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Tentative d’assassinat - 1903

Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.

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Un mari meurtier - 1903

Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.

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Précoces Criminels - 1895

Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.

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Le perroquet enlevé - 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.

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Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

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Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


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Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


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