Alfred Léon Gérault, dit Gérault-Richard, né à Bonnétable (Sarthe) le 11 octobre 1860 et mort à Fréjus (Var) le 7 décembre 1911, journaliste et homme politique socialiste, fut élu député du XIIIème arrondissement en janvier 1895. Il fut battu aux élections de 1898, mais fut réélu deux fois (1902-1906 et 1906-1911) en Guadeloupe, dans des conditions qui ne laissent aucun doute sur leur illégalité.
Le passage souterrain de la porte d'Italie fut inauguré le vendredi 26 juin 1936 par la Municipalité de Paris en présence de M. Marx Dormoy; sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER
A coups de baïonnette.
Le Matin - 19 janvier 1897
Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame
sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un
petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs
coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.
Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la
prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de
tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans
domicile.
Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion
'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire
déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.
Comme Guillon se
refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de
faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista
quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui
signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille
baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.
M. Brichet, blessé très
grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative
de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par
M. Remougin, commissaire de police.
Faits divers
Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929
Le pénible drame du quartier Croulebarbe
Paris-Soir — 11 janvier 1929
Mme Noirot refusait de faire le ménage et de soigner ses
enfants
Lamentable drame que celui qui jeta, hier soir, l'émoi dans le populeux quartier
Croulebarbe.
Là, dans une coquette cité ouvrière qui ne compte pas moins de 2.170 habitants
(*), étaient venus se fixer, il y a quelques années, M.
et Mme Noirot et leurs trois enfants âgés respectivement de huit, sept et cinq
ans.
Lui, âgé de 28 ans, exerce la profession de gazier. Très sobre, sérieux,
excellent ouvrier, il adorait sa femme et ses enfants.
Elle, d'un an plus jeune, passait pour frivole et s'adonnait, dit-on, à la
boisson. Quoi qu'il en soit, la jeune femme avait pris en horreur l'appartement,
cependant coquet, qu'ils habitaient au sixième étage. À peine son mari était-il
parti qu'à non tour elle descendait pour aller pérorer chez des voisines ou
passer la journée chez ses parents, rue du Château-des-Rentiers.
Négligeant, les soins les plus élémentaires de son ménage, elle se refusait
même à préparer les repas de son mari, malgré les objurgations de celui-ci.
— Souvent, nous a confié une voisine, elle était encore chez nous, à causer,
à 8 heures du soir, sans rien de prêt chez elle. Alice, lui disions-nous, monte
faire ta soupe : ton mari va rentrer.
— J'men moque, répondait-elle.
Toute patience a des bornes.
Hier, rentrant, vers 8 h. 30 de son travail, M. Noirot trouva sa femme en
conversation avec des voisines et lui adressa des reproches.
La discussion reprit sans doute dans l'appartement, plus violente encore,
car quelques instants plus tard, M. Noirot, hagard, se présentait chez le concierge
:
— Montez vite, lui dit-il, en lui tendant sa clef. Je viens de tirer sur
ma femme et vais me constituer prisonnier au poste de la rue Rubens.
En hâte, le concierge monta et découvrit la victime agenouillée au pied de
son lit et perdant son sang en abondance.
Près d'elle, son plus jeune fils pleurait.
La victime, qui a reçu deux balles dans le flanc droit, fut aussitôt transportée
à l'hôpital de la Pitié, où l'on considère que ses blessures, quoique graves,
ne mettent pas ses jours en danger.
Ce que dit le meurtrier
Durant ce temps, M. Noirot se rendait effectivement au poste et, en pleurant,
déclarait :
— Arrêtez-moi, je viens de tirer sur ma femme. Vingt fois déjà j'ai failli
faire ce geste mais, ce soir, c'en était trop, j'ai perdu la tête.
» Voilà, dix ans que je suis marié et que ma femme se refuse obstinément
aux soins du ménage. Jamais même elle n'a voulu s'occuper de ses enfants et,
pour s’en débarrasser, elle les a, contre mon gré, placés chez ses parents.
» Je regrette mon geste, car j'adore ma femme, mais j'étais vraiment à bout
de force et de patience. »
Dans l'entourage de M. Noirot, on se montre pour lui plein de sympathie :
— Cela devait arriver, tôt ou tard, nous disent les voisins, car sa femme,
qu'il adorait cependant, lui faisait une vie impossible. Songez que cet homme,
rentrant de son travail, devait lui-même faire la cuisine, soigner les enfants,
cirer même le parquet, il a vraiment été patient et son geste, pour brutal qu'il
soit, est presque excusable.
Les trois enfants du malheureux couple ont été confiés à la garde de leurs
grands-parents en attendant que la police ait terminé son enquête sur ce pénible
drame.
(*) Le couple formé par Henri et Alice
Noirot habitait 137 boulevard de l'Hopital qui n'est pas dans le quartier Croulebarbe
mais dans celui de la Salpétrière. Paris-Soir se trompe donc. La coquette cité
ouvrière dont il est ici question est le groupe d’HBM construits entre 1922
et 1926 par J. Charlet et F. Perrin. En rapportant les les mêmes faits, le
Petit-Parisien souliganit que les témoignages des voisins étaient favorables
au gazier. (NdE)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.
Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus. Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.
La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...