C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.
La ruelle des Reculettes reliait le 49 de la rue Croulebarbe au 28 de la rue Abel-Hovelacque, ancienne rue de Gentilly. Sa largeur variait de 2 à 7 mètres. Elle était éclairée par des quinquets. Sa suppression fut décidée en 1910 mais celle-ci ne fut totalement effective que dans les années trente...
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis.
M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le
quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le
dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable
d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les
mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant
des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et
même son foulard.
Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs
aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été
envoyés au Dépôt.
M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.
Est-ce un empoisonnement - 1894
Est-ce un empoisonnement ?
Le Petit-Parisien — 28 décembre 1894
Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de
cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de
cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet,
pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac
et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de
la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après
avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné,
son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.
Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a
pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre
mal étamée.
Faits divers
Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa
femme d'un coup de couteau - 1933
Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa
femme d'un coup de couteau
Le Petit-Parisien — 30 août 1933
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la
poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la
famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit
terrain clos dont elle est locataire. Le mari, Émile, trente-sept ans,
chaudronnier, est bon travailleur mais sujet à des mouvements de
violence souvent provoqués par la boisson. Sa femme Mathilde, née Lehay,
trente-trois ans, est fleuriste place d'Italie. Ils ont deux enfants, un
garçon de dix-sept ans, né d'un premier lit, et une fillette de trois ans,
la petite Jeannine.
Mariés depuis dix ans, les époux ne s'entendent guère. Les discussions
sont fréquentes et les coups pleuvent. Souvent les voisins doivent
intervenir pour calmer l'homme menaçant.
Il y a environ six jours, Émile Nesler disparaissait, laissant les
enfants aux soins de sa femme et l'on n'avait plus entendu parler de lui
depuis ce temps lorsqu'il revint dans la maisonnette dimanche dernier.
― Je viens chercher mes affaires, dit-il.
De fait, Il prit son linge, ses vêtements et s'en fut de nouveau.
Hier, vers 17 h.30, alors que la fleuriste lavait dans une lessiveuse
qu'elle avait installée sur une table de cuisine dans la courette, il surgit
soudainement devant elle.
― Que veux-tu, lui demanda la femme, qui vit tout de suite qu'il avait bu
plus que de raison.
― Je viens pour te tuer, répondit l'ivrogne.
Et, ouvrant le tiroir de la table, il saisit un des trois couteaux
de cuisine qui s'y trouvaient et en plongea la lame dans le dos de la
malheureuse qui poussa un grand cri et s'affaissa. L'homme hébété se laissa
arrêter par les voisins qui le remirent aux mains des agents, cependant que
la blessée était transportée à la Salpêtrière un poumon perforé. On espère
cependant la sauver.
M. Barnabé, commissaire par intérim de la Maison-Blanche, qui a pu
interroger la blessée dans la soirée et a connu ainsi les circonstances du
drame, a envoyé le mari au dépôt. La petite Jeanine a été confiée à la sœur
de la victime.
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.