En 1860, Il y avait un commissariat pour deux quartiers dans chaque arrondissement de Paris. Pour le 13e, ces commissariats étaient installés 36 route d'Italie pour Croulebarbe et la Maison-Blanche et 62 boulevard de l'Hôpital pour les quartiers de la Salpêtrière et de la Gare.
En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.
Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une
fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son
nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour,
à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de
bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il
administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.
Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de
la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois
de prison. C'est la cinquième qui le frappe.
Petit fait
Petit fait
Le Petit Parisien — 2 novembre 1930
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Faits divers
Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930
Le crime de la Buttes-aux-Cailles
On ignore toujours pour quelles raisons fut tué le mystérieux Ismaïl Ali
Kalfié
Paris-Soir — 6 mars 1930
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais
sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont
fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
Il semble cependant qu'un résultat soit à peu près acquis: l'identité du
mort.
Joseph Werner doit se nommer, en réalité Ismaïl Ali Kalfié, et non Ali
Halfie, comme on l'avait cru tout d'abord. Ce nom figure en effet sur une
carte de circulation des chemins de fer yougoslaves et il est authentifié
par la photographie du titulaire et le timbre sec de de la compagnie.
Cependant on en est encore réduit à cette présomption, aucun renseignement
n'ayant pu être recueilli sur le client de l'hôtel du « Papillon d'Or ». Les
enquêteurs espèrent toujours que le jeune homme balafré qui amena Ali Kalfié
rue des Cinq-Diamants, finira par se présenter à la police judiciaire ou au
commissariat de la Maison-Blanche et qu'il pourra donner des précisions à la
fois sur son compagnon et sur les motifs du crime, sinon sur les assassins.
S'agit-il réellement d'un crime politique ? Le fait qu'on a trouvé dans
la chambre d’Ali Kalfié un journal de Belgrade, la Politika, relatant un
complot terroriste dont le but avait été de faire sauter le train
transportant une délégation de la ville de Zagreb, semble faire croire que
le cordonnier-étudiant appartenait au parti terroriste croate. Mais rien
n'est, jusqu'ici, venu élaver cette hypothèse.
Cette nouvelle affaire est-elle donc destinée à demeurer, elle aussi,
mystérieuse? Les recherches n'en continuent pas moins dans certains milieux
yougoslaves de Paris où Ismaïl Ali Kalfié était susceptible de fréquenter.
Werner travaillait sous un faux nom chez un fabricant de chaussures
De nombreux Yougoslaves ont été entendus ce matin quai des Orfèvres.
Trois d'entre eux ont fait des déclarations importantes. Ils ont en effet
déjeuné, la veille du crime, soit dimanche, avec le pseudo-Werner dans un
restaurant de la rue de Grenelle. Grâce aux indications qu'ils ont pu donner
sur les occupations et sur les relations ordinaires de la victime, les
enquêteurs pensent pouvoir pousser leurs recherches d'une façon encore plus
active qu'ils ne l'avaient fait jusqu'à présent.
D'autre pari, on a appris qu'Ismaïl avait travaillé chez un cordonnier du
13e arrondissement, spécialisé dans la fabrication des chaussures tressées,
10, rue Frémicourt.
Il s'y était également présenté sous le faux nom de Shumovach. Quelle
impérieuse raison avait donc le Yougoslave pour dissimuler son identité même
dans la maison où il travaillait ?
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.