En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.
En 1879, les écoles chrétiennes de la rue du Moulin des Prés, de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard de l'hôpital furent laïcisées à la suite de la décision du conseil municipal. Elles furent remplacées par les écoles libres des 61 rue Dunois, 93 avenue de Choisy et 43 rue Corvisart. Une école chértienne tenue par des soeurs fut laicisée et remplacée par une école libre située 35 rue Jenner.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver
Il est lynché par la foule
Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer,
du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe
droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune
fille a été admise à la Pitié.
Le soldat, lynché par la foule, a dû être
transporté au Val-de-Grâce.
Le Matin —15/11/1926
Un drame de la jalousie - 1905
Un drame de la jalousie
Le Temps — 25 juin 1904
Ce matin, à huit heures, un voiturier. Paul Perrotel, âgé de
quarante-cinq ans, demeurant 26, rue Bourgon, passait rue Abel-
Hovelacque, en compagnie d'une femme, la veuve Fléchel, âgée de
cinquante-cinq ans, avec laquelle il entretient des relations
intimes.
Leur conversation était très animée. Soudain Perrotel, qui était
porteur d'une canne à épée, en tira la lame et frappa la veuve
Fléchel dans le dos, la blessant grièvement. Puis il sortit de sa
poche un rasoir dont il tenta de se couper la gorge.
Des passants, intervenus immédiatement, firent donner des soins
aux deux blessés qui ont été ensuite transportés à l'hôpital
Cochin.
Lu dans la presse...
La Reconstruction des Gobelins
La Reconstruction des Gobelins
Le Figaro — 9 juin 1886
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des
Comptes, comme souvenir de 1871 d'abord, et ensuite comme musée de la flore
parisienne qui s'y épanouit à loisir. Les habitants du quartier y sont
maintenant accoutumés et se désoleraient de ne plus-voir les tiges et les
rameaux verts qui, de tous côtés, sortent par les fenêtres, parant de la
façon la plus pittoresque les pierres noircies et les fers tordus.
Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la
vue séduit beaucoup moins. Je veux parler de la façade que la manufacture
des Gobelins avait autrefois sur l'avenue qui porte son nom, façade «
provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade
en planches du plus déplorable aspect.
C'est surtout depuis que la place d'Italie a été nivelée et transformée
en un square charmant ; depuis qu'on a démoli le déplaisant bureau d'octroi
qui servait de mairie, pour élever un élégant Hôtel de Ville ; depuis que
tout le quartier, si affreux et si obscur autrefois, a été percé, aéré et
embelli, que la façade actuelle et « provisoire » des Gobelins paraît
d'autant plus affreuse.
Longtemps on a attendu, espérant toujours une reconstruction qui serait
le couronnement des embellissements de ce quartier rénové. Mais, comme
Philis, à force d'espérer toujours, les habitants ont fini par désespérer,
et ils viennent de passer de la période d'expectative à la période d'action.
Un comité s'est donc formé, comité composé de propriétaires et de
commerçants des cinquième et treizième arrondissements, afin de provoquer un
mouvement en faveur de la reconstruction si ardemment désirée. Le bureau se
compose de MM. Limay, restaurateur, avenue des Gobelins, président ; Oger,
négociant, vice-président ; Bouet, maître d'hôtel, secrétaire-trésorier ;
Bidault et Commissaire, négociants, assesseurs.
Par les soins de ces messieurs, la question a été étudiée, et ils sont
arrivés à ce résultat fantastique que « la façade peut être reconstruite
sans qu'il en coûte rien ou presque rien » !...
En effet, il existe derrière la manufacture d'immenses terrains qui font
partie du Domaine. Ces terrains sont depuis longtemps inoccupés, la
destination pour laquelle ils avaient été conservés n'existant plus.
Sous l'Empire, des spéculateurs voyant à tirer parti de ces terrains pour
y fonder des cités ouvrières, en avaient offert plus de quinze cent mille
francs. On peut donc affirmer qu'aujourd'hui, avec la plus value que donnent
les embellissements du quartier et celle qu'apportera encore
l'assainissement de la vallée de la Bièvre, instamment réclamé par le
Conseil de salubrité et le Conseil municipal, on peut affirmer, dis-je,
qu'on tirerait de ces terrains de deux à trois millions.
Or, au maximum, il faudrait quatre millions pour refaire en entier la
construction détruite. Comme on le voit, l'excédent de dépense ne serait pas
considérable.
Le Comité se demande d'ailleurs si sur les neuf à dix millions qu'a
rapportés la fameuse Loterie des Arts décoratifs, on ne pourrait pas
prélever quelque obole pour ce monument qui touche suffisamment, croit-il, à
l'art de la décoration - on pourrait même dire qui en forme la branche
principale.
Une pétition, lancée dans les deux arrondissements, s'est rapidement
couverte de signatures. Il y en a aujourd'hui plus de dix mille, ainsi qu'on
l'a constaté dans la réunion tenue vendredi soir.
Le projet ne rencontre qu'une seule opposition, delà part... des ouvriers
de la manufacture !... qui, logés dans les bâtiments, ont installé des
jardins dans les terrains qu'on voudrait aliéner et se désespèrent à l'idée
de renoncer aux magnifiques artichauts qu'on y récolte en ce moment.
Cette considération prévaudra-t-elle ? Nous espérons que non. Il est
temps qu'on remédie à un état de choses qui, vu le nombre des étrangers qui
viennent chaque jour visiter les Gobelins, est véritablement une honte
nationale.
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)