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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.


La rue Edmond Gondinet fut ouverte en 1898 et reçut, en 1899, le nom de ce trop méconnu auteur de comédies qui est aussi l'un des coauteurs du livret de Lakmé, opéra-comique en trois actes créé en 1883, musique de Léo Delibes.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1890

L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Paris la nuit … - 1894

Paris la nuit …

Le Figaro ― 24 octobre 1894

M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et même son foulard.

Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été envoyés au Dépôt.

M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.


 Le gaz - 1927

Le gaz

Paris- Soir — 24 janvier 1927

Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des  gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche.

La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans, sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils, Théodore, âgé de 9 ans.

Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.

S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.


Faits divers

 Le drame de la rue Brillat-Savarin - 1900

Le drame de la rue Brillat-Savarin

Le Journal — 19 juillet 1900

Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.

Vers onze heures du soir, hier, Jean Simon ayant cru devoir faire quelques reproches à l'amant de sa fille, une querelle des plus violentes éclata entre les deux hommes qui, finalement, en vinrent aux mains.

Que se passait alors ? On ne le sait au juste, aucun témoin ne pouvant le dire. Ce qu'il y a de certain, c'est que, quand les gardiens de la paix arrivèrent sur le lieu du drame, ils trouvèrent le journalier étendu dans une grande mare de sang, le flanc droit percé de quatre coups de couteau.

Simon, qui ne donnait plus signe de vie, et dont l'état,-en tous cas, semble être désespéré, a été admis d'urgence à l'hôpital Cochin.

Quand à Lucien Grandet, qui ricanait, l'œil stupide, pendant que l'on emmenait le journalier, il a été mis à la disposition de M. Yendt, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière, qui l'a envoyé au Dépôt.


L'oculiste américain

M. Cazeneuve, avocat à la Cour d'appel de Paris, 36, rue de Flandre, qui perdait la vue par atrophie des nerfs optiques et avait été partout déclaré incurable, vient de guérir grâce aux remèdes végétaux du savant oculiste américain, 56, rue de Londres, à Paris.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Mort de M. Ernest Rousselle

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)

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La suppression de la Bièvre

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)

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Faits divers

Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».

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Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897

Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.

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Un jeu dangereux - 1897

Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus.
Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.

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Un héros de Gaboriau - 1901

La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.

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Une bande d'aigrefins - 1897

Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...

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Une singulière hallucination - 1901

Un employé de la Compagnie du gaz, M. François Mourzé, demeurant 77, avenue d'Italie, se présentait, avant-hier soir, au commissariat...

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Le cochon en ribotte - 1897

Un marchand de couleurs de l'avenue d'Ivry fut réveillé l'autre soir par un bruit insolite qui semblait partir des caves de la maison.

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Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


Un scélérat - 1896


En sortant du théâtre. - 1903


Un drame sur un échafaudage. - 1903


Le drame de la rue Barrault - 1893


Une bataille sous une porte - 1903


Par amour ! - 1903


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