C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
L'église Saint-Hippolyte, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), a été construite entre 1909 et 1924, grâce notamment à la générosité de la famille Panhard.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier matin, Mme Aubry, 14, rue du Moulin-de-la-Pointe, a tué
d'un coup de revolver son mari Léon Aubry, égoutier, qui dilapidait
son salaire avec une maîtresse et menaçait de quitter sa femme et
ses trois enfants.
On recherche
On recherche ...
Le Petit Parisien ― 27juin 1923
Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite
vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille
contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.
Lu dans la presse...
Saint-Marcel, Découverte archéologique sur le chantier du boulevard - 1868
Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard
Saint-Marcel
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 29 juillet 1868
Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des
découvertes fort importantes au point de vue archéologique.
La pioche des terrassiers a dégagé de nombreuses sépultures qui datent
pour la plupart des Carlovingiens; plusieurs appartiennent à l'époque
mérovingienne, et quelques-unes remontent à l'époque gallo-romaine.
Fouillées avec soin, ces sépultures, qui portaient les traces de
violations antérieures, n'ont fourni en général que des débris d'ossements
humains; mais les recherches de M. Vacquer, architecte archéologue attaché
au service historique, devaient avoir un résultat des plus intéressants.
Ces jours derniers, M. Vacquer avait remarqué au fond d'une tranchée à
l'angle nord du boulevard Saint-Marcel et de la nouvelle avenue Mouffetard,
un cercueil en pierre d'époque gallo-romaine, privé depuis longtemps de son
couvercle et plein de terre.
Voulant explorer ce tombeau qui allait être recouvert de terre végétale,
M. Vacquer se mit à l'œuvre vers sept heures du soir, après le départ des
ouvriers. Il reconnut bientôt que celte sépulture avait déjà été fouillée,
mais seulement jusqu'à la partie correspondant aux membres inférieurs. Comme
c'est aux pieds du mort qu'on trouve d'habitude les vases déposés avec lui
dans la tombe M. Vacquer continua ses recherches, et bientôt il sentit
quelque chose qui se brisait son marteau c'étaient le col et l'anse d'une
bouteille de terre.
Sachant qu'un vase de verre est toujours placé, en pareil cas, du côté
opposé au vase de terre, l'explorateur procéda avec une extrême précaution.
Après une heure de travail, il put dégager enfin, et complètement intact,
un prœferictilum, sorte d'amphore en verre irisé, d'une exquise élégance de
forme.
Ce spécimen est un des plus beaux que l'on ait encore découverts.
Enfin il restait à extraire le gobelet de verre, en forme de cornet, qui
accompagnait l'amphore. Malheureusement- il ne put être dégagé que par
fragments, les pieds des ouvriers qui avaient foulé la terre l'ayant brisé
déjà. M. Vacquer a encore trouvé dans la même sépulture une fibule de bronze
en forme de croix.
Si l'on en juge par le travail exquis du proe-fericulum et du gobelet, ce
tombeau devait être celui d'un riche personnage.
Ces objets, destinés à prendre place dans les collections du musée
historique, ont été transportés provisoirement au dépôt d'antiquités de la
ville de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)