La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom a servi d'hôpital pendant la première guerre mondiale.
L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C’est ainsi qu’on pourrait nommer la journée d’hier, au cours de laquelle il
n’a été question que de coups de revolver et de coups de couteau.
Un sujet belge, Mime, se trouvant en état d’ivresse, cherche noise, rue de la
Butte-aux-Cailles, à un sieur Beaucheron. Les agents Rostan et Carpentier
interviennent. Mime décharge un- revolver sur le groupe et blesse Beaucheron
au-bras gauche.
Le meurtrier qui s’enfuyait a pu être arrêté.
Il blesse son amie d'un coup de couteau - 1928
Il blesse son amie d’un coup de couteau
Paris-Soir — 26 aout 1928
À minuit, rue du Château-des-Rentiers, numéro 58, Marie Mohnen,
âgée de 30 ans, domiciliée 90, rue Regnault, a, au cours d'une
discussion avec son amant, Adrien Deretmacher, âgé de 39 ans, été
frappée d'un coup de couteau par celui-ci.
Après pansement à l'hôpital de la Pitié, Mme Mohnen a pu
regagner son domicile.
Le meurtrier a été arrêté et mis à la disposition du commissaire
de police du quartier de la Gare.
Lu dans la presse...
Saint-Marcel, Découverte archéologique sur le chantier du boulevard - 1868
Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard
Saint-Marcel
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 29 juillet 1868
Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des
découvertes fort importantes au point de vue archéologique.
La pioche des terrassiers a dégagé de nombreuses sépultures qui datent
pour la plupart des Carlovingiens; plusieurs appartiennent à l'époque
mérovingienne, et quelques-unes remontent à l'époque gallo-romaine.
Un sarcophage découvert Faubourg Saint-Marcel
Fouillées avec soin, ces sépultures, qui portaient les traces de
violations antérieures, n'ont fourni en général que des débris d'ossements
humains; mais les recherches de M. Vacquer, architecte archéologue attaché
au service historique, devaient avoir un résultat des plus intéressants.
Ces jours derniers, M. Vacquer avait remarqué au fond d'une tranchée à
l'angle nord du boulevard Saint-Marcel et de la nouvelle avenue Mouffetard,
un cercueil en pierre d'époque gallo-romaine, privé depuis longtemps de son
couvercle et plein de terre.
Voulant explorer ce tombeau qui allait être recouvert de terre végétale,
M. Vacquer se mit à l'œuvre vers sept heures du soir, après le départ des
ouvriers. Il reconnut bientôt que celte sépulture avait déjà été fouillée,
mais seulement jusqu'à la partie correspondant aux membres inférieurs. Comme
c'est aux pieds du mort qu'on trouve d'habitude les vases déposés avec lui
dans la tombe M. Vacquer continua ses recherches, et bientôt il sentit
quelque chose qui se brisait son marteau c'étaient le col et l'anse d'une
bouteille de terre.
Sachant qu'un vase de verre est toujours placé, en pareil cas, du côté
opposé au vase de terre, l'explorateur procéda avec une extrême précaution.
Après une heure de travail, il put dégager enfin, et complètement intact,
un prœferictilum, sorte d'amphore en verre irisé, d'une exquise élégance de
forme.
Ce spécimen est un des plus beaux que l'on ait encore découverts.
Enfin il restait à extraire le gobelet de verre, en forme de cornet, qui
accompagnait l'amphore. Malheureusement- il ne put être dégagé que par
fragments, les pieds des ouvriers qui avaient foulé la terre l'ayant brisé
déjà. M. Vacquer a encore trouvé dans la même sépulture une fibule de bronze
en forme de croix.
Si l'on en juge par le travail exquis du proe-fericulum et du gobelet, ce
tombeau devait être celui d'un riche personnage.
Ces objets, destinés à prendre place dans les collections du musée
historique, ont été transportés provisoirement au dépôt d'antiquités de la
ville de Paris.
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)