La gare de Paris-Gobelins a été mise en service le 15 mai 1903. Elle le demeura jusqu'en 1991.
En 1890, le quartier Croulebarbe comptait deux maisons de tolérance, celle de Mme Rouau au 9 boulevard d'Italie et celle de Mme Turquetil au 11 du même boulevard. Le quartier Maison-Blanche n'en comptait aucune.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les
bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Lu dans la presse...
Percement du boulevard Arago - 1868
Percement du boulevard Arago
La place de la Collégiale
Le Monde Illustré ― 13 juin 1868
Les ruines de l'église
Saint-Marcel, sur la place de la Collégiale, mises à découvert par le percement
du boulevard Arago
Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint-Marcel
viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris.
Au milieu d'un réseau de ruelles aboutissant à la rue Mouffetard, et tout
contre la rue des Francs-Bourgeois, existait une petite place d'un aspect étrange,
de forme irrégulière et plantée de quelques arbres; c'était la place de la Collégiale.
On voyait percer çà et là, à travers le plâtre et le mortier moderne, tantôt
une ogive gothique, tantôt des débris de maçonnerie romane. L'enseigne d'un
marchand de vins était peinte sur une arcade du onzième siècle et des giroflées
sauvages étaient installées, sans scrupules, dans des niches à saint.
Du reste cette place était très fréquentée, c'était l'endroit favori des
réunions de la jeunesse du quartier.
La place de la Collégiale occupait un emplacement sur lequel étaient jadis
bâties deux églises : la grande Collégiale Saint-Marcel et l'église paroissiale
de Saint-Martin.
Saint Marcel ou Marceau, un des premiers évêques de Paris mourut vers 436
et fut enterré dans le lieu nommé Mont-Cétard. Une chapelle fut bâtie sur la
tombe du saint; un bourg se forma à l'entour et prit le nom de Montcétard, d'où,
par corruption, est venu le mot Mouffetard. Plus tard, ce bourg se rappelant
son origine, reprit la dénomination de Saint-Marcel et fut érigé en ville indépendante
jusqu'à l'époque de son internement dans les murs de Paris.
La chapelle qui, d'après une tradition que rien ne vient appuyer, du reste,
avait été élevée par le paladin Roland, fut entièrement dévastée par les Normands.
On la rebâtit, en l'augmentant considérablement dans le onzième siècle, et
elle ne fut définitivement démolie qu'en 1806.
L'église Saint-Martin, quoique moins importante, avait le titre de paroisse
et existait déjà dans le douzième; elle fut rebâtie aux quinzième et seizième
siècles, et garda son titre paroissial jusqu'en 1790.
Vendue en 1802, elle fut démolie en 1808, et une partie du portail subsista
jusque dans ces dernières années.
La collégiale Saint-Marcel possédait le tombeau de Pierre Lombard, savant
docteur en philosophie et en théologie, qui mourut en 1164, et dont une rue
voisine porte encore le nom.
On a trouvé dans un des angles du clocher un bas-relief antique, représentant
un taureau couché, ce bas-relief est actuellement au musée des Thermes. Plusieurs
chapiteaux du chœur ont été transférés à l'Ecole des Beaux-Arts.
En démolissant les maisons formant la place, on a dégagé une partie importante
de cette église, qui paraît être l'extrémité d'un des transepts.
Ce monument est recouvert de dalles de pierre au milieu desquelles il a poussé
quelques petits arbres.
Il est question de conserver le tout, en bordure du boulevard Arago, et de
l'entourer d'un jardin.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)