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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.


Initialement, l'avenue des Gobelins devait s'appeler Boulevard Mouffetard.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Est-ce un empoisonnement - 1894

Est-ce un empoisonnement ?

Le Petit-Parisien — 28 décembre 1894

Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet, pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné, son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.

Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre mal étamée.


 Le vin triste - 1923

Le vin triste

Paris-Soir ― 2 décembre 1923

Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.


Lu dans la presse...

 Percement du boulevard Arago - 1868

Percement du boulevard Arago

La place de la Collégiale

Le Monde Illustré ― 13 juin 1868

Les ruines de l'église Saint-Marcel, sur la place de la Collégiale, mises à découvert par le percement du boulevard Arago

Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint-Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris.

Au milieu d'un réseau de ruelles aboutissant à la rue Mouffetard, et tout contre la rue des Francs-Bourgeois, existait une petite place d'un aspect étrange, de forme irrégulière et plantée de quelques arbres; c'était la place de la Collégiale. On voyait percer çà et là, à travers le plâtre et le mortier moderne, tantôt une ogive gothique, tantôt des débris de maçonnerie romane. L'enseigne d'un marchand de vins était peinte sur une arcade du onzième siècle et des giroflées sauvages étaient installées, sans scrupules, dans des niches à saint.

Du reste cette place était très fréquentée, c'était l'endroit favori des réunions de la jeunesse du quartier.

La place de la Collégiale occupait un emplacement sur lequel étaient jadis bâties deux églises : la grande Collégiale Saint-Marcel et l'église paroissiale de Saint-Martin.

Saint Marcel ou Marceau, un des premiers évêques de Paris mourut vers 436 et fut enterré dans le lieu nommé Mont-Cétard. Une chapelle fut bâtie sur la tombe du saint; un bourg se forma à l'entour et prit le nom de Montcétard, d'où, par corruption, est venu le mot Mouffetard. Plus tard, ce bourg se rappelant son origine, reprit la dénomination de Saint-Marcel et fut érigé en ville indépendante jusqu'à l'époque de son internement dans les murs de Paris.

La chapelle qui, d'après une tradition que rien ne vient appuyer, du reste, avait été élevée par le paladin Roland, fut entièrement dévastée par les Normands.

On la rebâtit, en l'augmentant considérablement dans le onzième siècle, et elle ne fut définitivement démolie qu'en 1806.

L'église Saint-Martin, quoique moins importante, avait le titre de paroisse et existait déjà dans le douzième; elle fut rebâtie aux quinzième et seizième siècles, et garda son titre paroissial jusqu'en 1790.

Vendue en 1802, elle fut démolie en 1808, et une partie du portail subsista jusque dans ces dernières années.

La collégiale Saint-Marcel possédait le tombeau de Pierre Lombard, savant docteur en philosophie et en théologie, qui mourut en 1164, et dont une rue voisine porte encore le nom.

On a trouvé dans un des angles du clocher un bas-relief antique, représentant un taureau couché, ce bas-relief est actuellement au musée des Thermes. Plusieurs chapiteaux du chœur ont été transférés à l'Ecole des Beaux-Arts.

En démolissant les maisons formant la place, on a dégagé une partie importante de cette église, qui paraît être l'extrémité d'un des transepts.

Ce monument est recouvert de dalles de pierre au milieu desquelles il a poussé quelques petits arbres.

Il est question de conserver le tout, en bordure du boulevard Arago, et de l'entourer d'un jardin.


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A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)

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L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
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