C'est sur l'insistance d'Émile Deslandres représentant du 13e arrondissement que le conseil municipal de Paris accepta de conserver le nom cinq fois séculaire des Reculettes à la rue résultant de l'élargissement de cette ruelle si pittoresque.
Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai
d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six
ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement
enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.
Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet
enfant.
En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste,
disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois
après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que
portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit
repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald
Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Faits divers
Un mari qui tue sa femme - 1902
Le drame de la rue de Tolbiac
Un mari qui tue sa femme
Le Petit-Parisien — 1er avril 1902
Le Drame de la rue de Tolbiac. — Pour un Porte-monnaie
subtilisé. — Blessée mortellement à travers une porte.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures
et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand
de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois
dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de
l'immeuble en attendant de trouver à se loger ailleurs.
Il s'était couché hier de très bonne heure. Le sommeil
commençait à s'appesantir sur ses paupières quand il sentit une
main qui se glissait subrepticement sous son oreiller, où il
avait caché son porte-monnaie avant de se mettre au lit.
Il se leva d'un bond et aperçut sa femme qui s'esquivait.
—Ah tu m'as pris mon porte-monnaie, lui dit-il, furieux. Si
tu ne me le rends pas tout de suite, je te tue comme un chien.
Mme Gastin accéléra son mouvement de retraite vers la porte
tandis que son mari, qui avait sauté à bas de sa couche, allait
prendre dans un tiroir un revolver de cavalerie.
Il tira au moment précis où la porte de la chambre se
refermait. La balle traversa le panneau supérieur et atteignit
Mme Gastin un peu au-dessous du sein droit.
La détonation avait été entendue des voisins ceux-ci
accoururent et trouvèrent l'ancien marchand de vins agenouillé
sur le plancher, sanglotant, essayant de ranimer sa femme,
qu'il avait mortellement frappée.
En effet, avant que le médecin qu'on était allé chercher
aussitôt arrivât, Mme Gastin avait rendu le dernier soupir.
Le meurtrier se laissa arrêter sans résistance et conduire
au commissariat de police de M. Yendt,
Interrogé par ce magistrat sur l'acte criminel qu'il venait
de commettre, il a fait un récit conforme à ce que nous venons
de raconter nous-même.
Mme Gastin était âgée de quarante-quatre ans. Le corps a été
laissé au domicile de la défunte en attendant les constatations
complémentaires du parquet.
M. Yendt a gardé le mari meurtrier à sa disposition.
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.