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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Lu dans la presse...

Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

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L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)

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M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)

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La statue du docteur Pinel

On va prochainement ériger sur la place de la Salpêtrière la statue en bronze du docteur Pinel. (1883)

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Inauguration de l'hôpital école de la Croix-Rouge

La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)

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M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss

Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)

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M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)

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 Paris qui souffre

Paris qui souffre : la misère à Paris

Treizième arrondissement

Le XIIIe est un arrondissement perdu, au bout de la ville. Il est enfermé entre le fleuve, la montagne Sainte-Geneviève et la vallée de la Bièvre. La Seine aurait pu servir de voie de transport vers le centre, si les dépendances du chemin de fer ne formaient pas, devant le fleuve, comme une barrière qui en défend l'accès. Il n'y a pas de voie directe pour en sortir, parce que l'ensemble du Ve arrondissement se dresse comme un obstacle qu'il faut tourner. On comprend que cet endroit de Paris se trouve désigné pour recevoir la décharge publique, et avec elle les malheureux qui peuvent y découvrir des moyens d'existence, pour se loger et se nourrir. D'ailleurs les terrains en contrebas, qui sont inondés chaque hiver, et les carrières effondrées permettent à peine des constructions légères où trouve refuge une nombreuse population composée pour partie de tous les éléments malsains des professions déjà vues. C'est de beaucoup l'arrondissement le plus misérable de Paris ; mais il n'a pas l'aspect maussade. Au contraire, ses belles avenues, ses hauteurs et ses plaines, offrent parfois des aspects d'un pittoresque saisissant.

Il peut plaire au promeneur.

Victor Hugo a dit quelque part :  

On vit de rien, on vit de tout, on est content.  

Il n'est pas bien sûr qu'on soit toujours content dans le XIIIe arrondissement ; mais, s'il est un endroit où l'on vit à la fois de rien et de tout, c'est certainement ici. D'après les statistiques, la moyenne du loyer annuel par habitant est de 55 francs, alors que pour Paris elle est de 176 francs. Les denrées alimentaires sont à des prix beaucoup moins élevés qu'aux Halles ; dans les marchés et chez certains vendeurs on peut se procurer des bas morceaux et certaine viande qu'on trouverait difficilement en un autre endroit de la ville. Enfin, doit-on le dire ? beaucoup parmi les chiffonniers mangent ce qu'ils trouvent dans les restes abandonnés à la porte des belles demeures.

Si l'on demande à quelqu'un ayant vécu dans la région, quelles sont les professions dominantes qu'on y rencontre, de suite, il est parlé des ouvriers raffineurs, des chiffonniers, des porteurs aux Halles, des maquignons, des terrassiers ; en même temps l'affirmation revient que tous ces gens sont malheureux et qu'ils ont un très grand nombre d'enfants. Cette idée de la cité de misère est encore précisée par la présence du pesant asile de la Salpêtrière dont la population est évaluée à plus de 5.000 âmes et dont les dépendances couvrent la moitié du quartier qui porte son nom.

C'est là que se trouvent la célèbre et triste Cité Doré entièrement habitée par des chiffonniers, les abattoirs désaffectés de Villejuif, centre de la boucherie hippophagique, le marché aux chevaux (1) et la lugubre rue de Villejuif où tous les journaliers en guenilles vont faire la noce.

Le territoire habité, dans ce quartier, n'est pas considérable. Il touche au Ve arrondissement et a reçu une partie des malheureux qui ont dû quitter le Jardin des Plantes à la suite des travaux de voirie qu'on y a faits.

C'est ainsi que les environs de la place d'Italie ont fait héritage d'un grand nombre de brocanteurs et chiffonniers, de toute la colonie italienne des modèles et de presque tous les journaliers à professions équivoques qui fréquentent le marché aux chevaux ; on trouve aussi un certain nombre des agents de la Salpêtrière et du Magasin Central des Hôpitaux, quelques employés du Chemin de fer d'Orléans et quelques ouvriers de la raffinerie Say.

Le quartier de la Gare est deux fois plus étendu que son voisin de la Salpêtrière et deux fois plus peuplé. Cependant, un espace considérable est pris par les dépendances de la gare d'Orléans tout le long de la Seine. Malgré cela, il existe en bordure du boulevard de la Gare et de la rue de Tolbiac quelques industriels qui fabriquent pour l'entrepôt de Bercy des tonneaux et les autres objets nécessaires au commerce des vins ; à côté d'eux se sont établis quelques entreprises de roulage, également destinées à l'entrepôt. Il est probable que si la gare du chemin de fer n'existait pas, la gare fluviale, qui a donné son nom au quartier, aurait une importance beaucoup plus apparente. Les débardeurs qui sont occupés sur les deux rives du fleuve logent ici, ainsi qu'une bonne part des employés du chemin de fer ; et aussi, malheureusement pour le quartier, un très grand nombre de journaliers qui se donnent comme porteurs aux halles. Ce sont ces gens qui forment le fond de la population de la cité Jeanne d'Arc, fameuse pour tous ceux qui s'occupent des pauvres à Paris. On peut dire que ceux qui habitent là sont tombés au dernier degré de la misère. Cette cité est une petite ville qui compte 600 ménages ; les gardiens sont armés ; ils tiennent la porte toujours fermée et ne reçoivent personne sans un acompte de 0 fr. 25 pour la nuit. Parfois, malgré les précautions qu'ils prennent, ils doivent, faute de paiement, procéder à des expulsions ; alors, ils usent de moyens sûrs : ils enlèvent portes et fenêtres et attendent que l'occupant ait disparu pour les remettre en place. En ce lieu, les visiteurs sont mal reçus, même quand ils viennent pour donner ; il n'est pas rare de trouver les marches d'un escalier encombrées par des filles et leurs souteneurs ; et, dans la cour, c'est un grouillement permanent d'enfants malpropres, mal portants et grossiers. La cité Jeanne d'Arc est la forme actuelle de la Cour des Miracles, d'antique mémoire. Un peu plus loin, la rue Nationale apparaît comme la grand'rue des chiffonniers ; c'est là que se trouvent ces grandes maisons d'épicerie dont les denrées sont offertes aux prix les plus bas qui soient connus.

A l'extrémité de cette rue, vers la porte d’Ivry, sont installés les vanniers qui campent sur les terrains non construits, pendant une partie de l'année. Ils vont, quand l'herbe pousse, parcourant les grandes routes, avec un mauvais cheval qu'ils ont acheté sur le marché et dont la nourriture doit ne rien leur coûter ; ils emmènent leurs grands chiens et laissent les vieux à la garde de la masure et du terrain. Enfin, vers la porte d'Ivry se tient, trois fois par semaine, le marché aux ferrailles qui est la source d'une animation réelle. Marchands et amateurs s'y rendent de bien des points de la ville et de la banlieue, notamment des XIe et XIIe arrondissements, aussi du Ve ; en sorte qu'on trouve réunis en ce lieu, les Auvergnats-ferrailleurs, les juifs polonais, les cordonniers, les ouvriers terrassiers et raffineurs, les chiffonniers et journaliers, dont nous avons eu occasion de noter les groupements ; ils ont espoir de découvrir, au tas des rebuts, quelque morceau de valeur ; cette idée est la même qui pousse les gens beaucoup plus riches aux devantures des antiquaires, clans les belles rues du centre. Ils forment une foule dense, mal vêtue, qui circule autour d'objets couleur de rouille. Cette couleur-là pourrait servir de marque au quartier. Naturellement tout ce monde.est pampre. Ceux qui n'ont pas besoin sont des employés qui ont été attirés par le bas prix des loyers et qui n'ont pas craint de s'établir très loin de leur travail. Tous les autres demandent. Mais il convient de remarquer qu'on peut avec de faibles sommes assurer aux malheureux la nourriture et le logement, ce qui serait impossible en d'autres lieux de Paris.

Croulebarbe est de beaucoup le plus petit des quartiers du XIIIe arrondissement ; il est aussi le moins peuplé et le moins pauvre. La vallée de la Bièvre le coupe en deux et sur les rives de la rivière qui sera couverte un jour, mais ne l'est pas encore, on voit se succéder de nombreuses mégisseries en amont et en aval de la célèbre manufacture des Gobelins. On a dit tout le bien possible de l'eau de la Bièvre et de ses vertus ; cela explique le passé. Aujourd'hui, tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'elle sent mauvais ; les industriels s'en vont et l'ingénieur sait déjà ce qu'il va faire pour transformer en un égout le riant ruisseau d'autrefois. Pour le moment, il y a là une industrie faisant vivre des ouvriers de bon métier et non pas seulement des manœuvres comme à la Gare ou à la Salpêtrière.

En même temps, la propreté régulière des grandes constructions, telles que couvents, casernes, hôpitaux, maisons d'instruction, contribue à donner cette impression que l'aisance peut ici parfois se rencontrer. Enfin, les belles avenues Arago, de Port-Royal, des Gobelins et le boulevard d'Italie assurent à cette région bon air beau soleil. Il semble donc que la misère s'écarte. Elle n'est pas éloignée pourtant, car il existe des foyers indigents rue Croulebarbe, rue de la Glacière et, dès nos premiers pas, dans le quartier de la Maison-Blanche, nous la retrouvons, avec ses vilains traits.

Deux foyers considérables se distinguent de suite : à la Butte aux Cailles où la population est très dense, et rue de la Santé, en bordure du XIVe arrondissement, derrière l'hospice Saint-Anne, aux environs du passage et de l'impasse Prévost. Toute cette région, qui est bornée par la rue de Tolbiac, est habitée par des chiffonniers dont les mœurs sont assez accueillantes, au contraire des observations faites à la Gare. Ici, les femmes sont ravaudeuses et c'est dans le XXe qu'elles vont vendre leurs bas. La Bièvre se montre encore un peu ; par suite, on trouve encore quelques ouvriers du cuir. Mais, ils sont de moins en moins nombreux, et, dès la rue de Tolbiac, la Bièvre disparait. Il faudrait aller hors Paris pour la retrouver. Tout le terrain compris entre cette rue et l'enceinte est en contrebas. Il sert à la décharge publique. Les propriétaires attirent à prix d'argent les entrepreneurs et les charretiers, espérant qu'un jour viendra où l'on pourra bâtir. Sans doute, les travaux du métropolitain vont aider à réaliser ce désir. Alors, de nouveaux habitants viendront s'établir où paissent, en ce moment, quelques maigres chevaux.

Dans cette région, rue Charles-Fourier, dominant la plaine de Gentilly et de Bicètre, se dresse l'église Sainte-Anne, qui est le rendez-vous d'une importante colonie de Bretons. Au jour anniversaire de Sainte-Anne d'Auray, dans la seconde quinzaine de juillet, le sanctuaire est trop petit pour contenir les milliers de pèlerins qui s'y rendent de toute la région environnante, mais surtout des quartiers du XIIIè arrondissement. Les marchands de vin vendent alors des bolées et de l'eau-de-vie de cidre ; et, dans la foule qui circule, on peut reconnaître toutes les coiffes et costumes des pays bretons, surtout parmi les femmes. Ces Bretons ne constituent pas des groupements apparents, comme les juifs polonais des IVe et XVIIIe arrondissements, les Auvergnats du XIe, ou les Limousins des IVe et Ve; ils sont cependant fort nombreux, certainement plusieurs milliers, dont une bonne part sont terrassiers dans les chantiers de construction, ou employés dans les gares d'Orléans et de l'Ouest. Les femmes, quand elles sont mariées, s'occupent généralement de leur ménage, et quelques-unes ne parlent pas français. Il est arrivé à des médecins du bureau de bienfaisance, dans le quartier de la Gare, de recourir à l'aide des enfants pour se faire comprendre des parents. Mais, il s'agit là d'exceptions qui deviennent, heureusement, de plus en plus rares. Il convient de noter encore quelques débits, où l'on parle breton ; on y danse, le dimanche, des rondes du pays. Tous ces gens sont réputés comme honnêtes et travailleurs. Quelques-uns sont chiffonniers ; d'autres, ouvriers d'industrie. Parmi les femmes de vingt à trente ans, un très grand nombre sont domestiques et ont été placées dans tous les quartiers limitrophes par des maisons religieuses qui les avaient reçues et hébergées à leur arrivée à Paris. Celles-là, se trouvent réunies à l'heure de certains offices, célébrés à leur intention, notamment à la paroisse Notre-Dame-des-Champs, dans le VIe arrondissement. La présence d'une colonie bretonne dans cette région s'explique par diverses raisons. D'abord, la pauvreté des pays de Basse-Bretagne que desservent les Compagnies des chemins de fer d'Orléans et de l'Ouest ; puis, le grand nombre de Bretons qui composent les régiments du génie de Versailles ; enfin, la foule des domestiques qui, depuis si longtemps, se placent en condition dans Paris, et appellent auprès d'elles tous leurs frères et connaissances.

Ces quelques mots jetés sur le XIIIe arrondissement peuvent servir à quelque chose. Ils sont un appel à qui voudra dire toutes les misères qui sont à soulager, et tous les remèdes possibles. Pour cela, il faut les auxiliaires du lieu. Il n'y a pas de doute qu'avec leur concours, on ne puisse faire œuvre utile. Car, dès maintenant, il est permis d'affirmer que les besoins de cette population sont spéciaux. Il faudrait disposer, pour y parer, de moyens appropriés ; d'ailleurs, il convient de discerner quels doivent être ces moyens. C'est une étude à faire.

Paris qui souffre : la misère à Paris,
les agents de l'assistance à domicile
par Henri Bonnet ; avec une préface
de M. Charles Benoist,...
1907

(1) Note : Ce marché vient d'être transporté dans le XVe arrondissement ; les nouvelles constructions s'élèvent sur un terrain dépendant de l'abattoir de Vaugirard, en bordure de la rue Brançion. Le marché aux chevaux du boulevard de l'Hôpital a cessé de fonctionner le 23 novembre 1907.

Le Treizième

A découvrir


Taupin (ou les aventures d'un petit chien à travers le 13e arrondissement)

Dans sa série "Les Contes de mille et un matins", le quotidien Le Matin publia, le 30 janvier 1909, un "roman bref" signé Séverine (1855-1929), auteure et militante féministe alors en vogue, intitulé Taupin, ayant pour décor le 13e arrondisssement.

Lire "Taupin"

Un crime passionnel (ou l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare)

Mentionner, dans une nouvelle ou un roman, le quartier de la Gare, des Gobelins, de la Maison-Blanche ou du Faubourg-Saint-Jacques donna, pendant longtemps, aux récits une marque d'exotisme et était suffisant pour susciter un vague frisson.

Les frères Joseph-Henri et Séraphin Boex, plus connu sous le pseudonyme commun de J H Rosny, l'avaient, eux aussi, compris.

C'est le quartier de la Gare qu'ils prirent pour cadre d'une nouvelle parue dans le Journal, en 1908.

Même si l'on n'apprend rien sur le quartier, la nouvelle en dit long sur les moeurs que l'on prétait aux habitants et l'idée que l'on s'en faisait.

Lire " Un crime passionnel"

La rue des Peupliers vue par Jules Mary

Dans son roman "Perdues dans Paris", paru en feuilleton en 1908, le prolifique auteur populaire prenait le 13ème arrondissement pour cadre des mésaventures de ses héroïnes et donnait une rude description de la rue des Peupliers.

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Le Treizième

Saviez-vous que ... ?


10.000 voitures passaient par journée de 24 heures sur le Pont d'Austerlitz au début des années 1880. Les omnibus sont naturellement compris dans ce nombre.

 

Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953.
Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).

 

Alors que la voie de 15 mètres de large qui devait remplacer la ruelle des Reculettes dont la largeur variait de 2 à 7 mètres, aurait pu recevoir un autre nom, c'est sur l'insistance de la commission du vieux Paris pour conserver ce nom pittoresque cinq fois séculaire et sur l'intervention de M. Émile Deslandes conseiller municipal du XIIIè arrondissement que le conseil municipal de Paris décida, en 1930, de substituer simplement la dénomination de rue à celle de ruelle, pour constater cet élargissement décidé en 1910.

 

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