Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.
Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces. On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
Une singulière victime
Une singulière victime.
Le Matin ― 25 août 1885
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.
Faits divers
Un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936
Le drame de la rue de Tolbiac
Un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se
suicide
Il était neurasthénique
Le Petit-Parisien — 1er juin 1936
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin,
quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme
pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le drame s'est passé vers 10 heures, hier, au 5e étage du 63
de la rue de Tolbiac, domicile des époux Seguin. Uni depuis une
quinzaine d'années, le ménage n'allait pas plus mal que tant
d'autres et l'on peut même dire que les scènes étaient rares.
Lui, originaire de Barbonne [Marne), veuf d'une première femme
dont il avait eu un enfant, semblait avoir trouvé la
consolation de son malheur avec Eugénie Guy-Montheil, née à la
Croix (Aveyron), d'un an plus âgée. Mais fa il pouvait en être
autrement en réalité et le regret d'avoir perdu sa première
femme peut être à l'origine d'une neurasthénie qui n'a fait que
s'accroître avec l'âge. En outre, Paul Seguin, déjà peu comblé
par la nature, car il était de petite taille et contrefait,
venait, paraît-il, de perdre son emploi de commis aux
établissements Foucault au Kremlin-Bicêtre.
Les circonstances du drame
Quelles que soient les raisons, voici les faits.
M. Amédée Bussy, soixante ans, concierge de l'immeuble,
était occupé hier à faire l'escalier, lorsqu'il entendit
soudain Mme Seguin lui crier d'une voix angoissée du palier du
cinquième :
— Venez vite, il m'a tiré dessus.
Le concierge se précipita. Il arriva à temps pour recevoir
dans ses bras le locataire qui, le visage en sang et à bout de
force s’effondrait. Police-Secours arriva bientôt. La blessée,
atteinte la tempe, fut transportée â la Pitié, où devait
bientôt la rejoindre son mari. Celui-ci fut, en effet,
découvert dans une des deux pièves du logement, étendu inanimé
et baignant dans son sang. Il portait une affreuse blessure à
la tempe et devait, d’ailleurs, succomber quelques heures plus
tard à la Pitié sans avoir repris connaissance. Lsa femme, par
contre, qu’on ne désespère pas de sauver a pu être interrogée,
hier après-midi, par M. Gaubac, commissaire du quartier de
Maison-Blanche. Elle a expliqué que son mari était hanté depuis
un certain temps par l'Idée fixe qu'il souffrait d’une maladie
incurable.
— J'avais tellement peur d'un malheur, ajouta-t-elle, que
souvent je fouillais les poches de ses vêtements dans le cas où
il s’y serait trouvé un revolver. Vers 10 heures, Paul ma dit,
alors que j'étais occupée au ménage; « Dépêche-toi, voyons, vas
donc faire d’abord le lit. »
C'est à ce moment qu'il s’est approché de moi et qu'il m'a
tiré, presque à bout portant, une balle dans la joue. J'ai
entendu, presque aussitôt après une seconde détonation : je le
vis tournoyer avant de tomber. Affolée et perdant beaucoup de
sang. J'eus cependant la force de me traîner jusque la porte
d'entrée que j’ouvris et de là, sur le palier.
Le fait que personne n'a entendu les détonations s'explique
par le bruit que faisait l'appareil de T. S. F. des voisins au
moment où se déroula le drame.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.