Le nom d'Émile Deslandres fut donné en juillet 1936 à un tronçon de l'ancien passage Moret pour que cette rue honore l' ancien conseiller municipal qui représenta le 13e à l'Hôtel de Ville pendant près de 30 ans.
Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts.
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
Un pseudo-traître - 1897
Un pseudo-traître.
Le Journal — 24 novembre 1897
Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de
quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de
police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.
Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était
Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à
l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.
Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.
Faits divers
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908
Le drame de la rue de Tolbiac
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement
Le Petit-Parisien — 26 février 1908
Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de
Tolbiac.
À cette adresse habitait un jeune ménage. Le mari, Jean
Doyoan, encore soldat, sa femme couturière.
Généralement, l'homme couchait à la caserne de
l'École-Militaire, et la femme demeurait seule au logis.
Les époux paraissaient très unis. Mme Doyoan, une blonde de
vingt ans à peine, était fort jolie et le soldat en était
éperdument épris. Cependant, il se montrait d'une jalousie
féroce.
Peu à peu, il fut hanté par l'idée que sa femme profitait de
ses absences forcées pour le tromper avec un de leurs voisins.
Hier soir, alors qu'il allait regagner la caserne, il lui
reprocha de ne plus être la même avec lui. De mots en mots, il
finit par l'injurier et la menacer. La couturière s’effraya.
Elle voulut fuir. Doyoan était littéralement fou de colère.
— Tu veux aller rejoindre ton amant ? lui cria-t-il ? Eh
bien tu vas mourir !
Sortant alors un revolver de sa poche, il tira sur la
malheureuse.
La jeune femme s'affaissa. Une balle l'avait atteinte dans
la région du cœur.
La blessée, dont l'état est désespéré, a été transportée à
l'hôpital Cochin.
Le mari meurtrier, a été consigné à la disposition de M.
Pelatan, commissaire du quartier de la Maison-Blanche.
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires