Le lundi 6 mai 1878, le cardinal-archevêque de Paris visita et bénit à trois heures, la nouvelle crèche fondée rue de la Glacière, 41, et confiée aux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Le maire de l'arrondissement, M. Duplessis, et plus de deux cents personnes assistèrent à cette touchante cérémonie.
Dans la nuit du 5 avril 1579, la Bièvre provoqua de si graves dévastations que le peuple appela cette inondation le « déluge de saint Marcel ».
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude...
M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait
depuis longtemps d'une maladie incurable.
Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se
suicider.
Hier soir, vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré
un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de
sa chambre.
M. V… était âgé de trente-huit ans.
Dans un bal - 1900
Dans un bal
Le Journal ― 21 mars 1900
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
Faits divers
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908
Le drame de la rue de Tolbiac
Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement
Le Petit-Parisien — 26 février 1908
Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de
Tolbiac.
À cette adresse habitait un jeune ménage. Le mari, Jean
Doyoan, encore soldat, sa femme couturière.
Généralement, l'homme couchait à la caserne de
l'École-Militaire, et la femme demeurait seule au logis.
Les époux paraissaient très unis. Mme Doyoan, une blonde de
vingt ans à peine, était fort jolie et le soldat en était
éperdument épris. Cependant, il se montrait d'une jalousie
féroce.
Peu à peu, il fut hanté par l'idée que sa femme profitait de
ses absences forcées pour le tromper avec un de leurs voisins.
Hier soir, alors qu'il allait regagner la caserne, il lui
reprocha de ne plus être la même avec lui. De mots en mots, il
finit par l'injurier et la menacer. La couturière s’effraya.
Elle voulut fuir. Doyoan était littéralement fou de colère.
— Tu veux aller rejoindre ton amant ? lui cria-t-il ? Eh
bien tu vas mourir !
Sortant alors un revolver de sa poche, il tira sur la
malheureuse.
La jeune femme s'affaissa. Une balle l'avait atteinte dans
la région du cœur.
La blessée, dont l'état est désespéré, a été transportée à
l'hôpital Cochin.
Le mari meurtrier, a été consigné à la disposition de M.
Pelatan, commissaire du quartier de la Maison-Blanche.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.
Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus. Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.
La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...