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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Initialement, le boulevard Arago devait s'appeler Boulevard de la Santé.


Le 26 février 1912 à midi cinq exactement, la chaudière du tramway n° 399, de la ligne Porte-d'Ivry-les Halles, explosait rue Gay-Lussac, à hauteur de la rue de l'Abbé-de-L'Epée. Ce grave et peu banal accident faisait onze victimes qui, heureusement, ne furent pas très grièvement blessées.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1913

La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Procédés un peu violents - 1897

Procédés un peu violents.

Le Matin - 14 octobre 1897

Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur, demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.

Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.

M. Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.


 De singuliers visiteurs - 1923

De singuliers visiteurs

Paris-Soir — 9 octobre 1923

Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au commissariat de son quartier où il porta plainte.


Faits divers

 Avenue des Gobelins, un ours échappé - 1906

Une chasse à l'ours

Le Journal  ― 16 juillet 1906

Avenue des Gobelins, un ours échappé d'une ménagerie a été tué à coups de revolver par des agents

Le Petit Journal - 22 juillet 1906Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit  dernière, avenue des Gobelins.

Depuis quelques jours la fête de ce quartier bat son plein. Place d'Italie, avenues  d'Ivry et de Choisy et jusqu'aux abords de la manufacture de la savonnerie, des forains ont installé leurs baraques. Les réjouissances organisées à l'occasion du 14 Juillet sont venues ajouter un lustre nouveau à la fête populaire.

Or donc, hier matin, vers une heure, tandis qu'une foule nombreuse et enthousiaste se pressait devant la mairie du treizième arrondissement, des cris de terreur et d'effroi se tirent entendre. Des femmes, des enfants, des hommes même, fuyaient dans tous les sens, comme pris de panique.

De courageux citoyens se précipitèrent vers rendrait d'où semblait provenir le danger. Ils reculèrent. Un ours brun de forte taille, une bête superbe, tête baissée, fonçait à grandes enjambées sur le public  terrifié. Un malheureux âne, attelé a une petite voiture de chiffonnier, fut la première victime du fauve. D'un seul coup de ses crocs formidables, l'ours l'égorgea à demi, tandis  que ses griffes puissantes lacéraient le corps de la pauvre bête. Un cheval qui se trouvait à proximité eut également à subir l'attaque de l'animal sauvage. Il s'en débarrassa, non sans peiné, à force de ruades.

Ce fut ensuite le tour d'un employé de la ménagerie Darius, place d'Italie, M. Georges Labbé, vingt-six ans. Ce dernier voulait s'emparer de l'ours, qui s'était échappé de sa cage. Il ne réussit qu'à se famé mordre cruellement à la jambe gauche. On dut  le transporter à l'hôpital Cochin, où il a été admis d'urgence.

Il fanait en finir. Le fauve, acculé, venait  de s'accoter contre une porte cochère, derrière une baraque, rue Philippe-de-Champaigne. L'air menaçant, il s'apprêtait à opposer une résistance des plus énergiques à ceux qui le poursuivaient. Il ne le put.

Des gardiens de la paix, accourus au pas de charge, l'abattirent à coups de revolver.

Ainsi finit cette chasse, aux péripéties émouvantes ! Le corps du fauve a été envoyé, par les soins de M. Yendt, commissaire de police à la fourrière municipale.


Une chasse à l'ours en plein Paris
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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Menu faits divers

Faits divers

Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897

Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.

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La bande des deux moulins - 1894

Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.

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Rivalité d'amour. - 1895

Combat de dames dans un bal public de l'avenue de Choisy

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Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908

Une scène sanglante, qui a eu pour épilogue la mort d'un homme, s'est déroulée, hier soir, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue Corvisart - 1905

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

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Tentative d’assassinat - 1903

Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.

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Un mari meurtier - 1903

Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.

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Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


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