L'avenue des Gobelins mesurait, à son inauguration, 880 mètres de long sur 40 de large.
En 1882, l'ouverture de la rue de Tolbiac entre le carrefour des avenues de Choisy et d'Ivry et le carrefour de la rue Domrémy était achevée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Lu dans la presse...
Saint-Marcel, Le percement du boulevard - 1868
Le percement du boulevard Saint-Marcel
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 28 mai 1868
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment,
mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle
Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en
383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose.
Ce portique, contemporain du palais des Thermes, a par conséquent quinze
cents ans, et présente dans toutes ses parties une surface très régulière.
Il n'y a ni fissure ni crevasse, des arbustes ont poussé sur le toit et sur
le pignon des murailles. La voûte est intacte.
Cette chapelle est isolée au centre de la place de la Collégiale
aujourd'hui envahie par les démolisseurs qui déblayent le tracé que doit
suivre le boulevard Saint-Marcel, à partir de cette place jusqu'au boulevard
de l'Hôpital. La chapelle Saint-Clément fut changée plus tard, sous le règne
de Charlemagne, en une église du nom de Saint-Marcel, aux environs de
laquelle il se forma un bourg (Saint-Marceau) qui était déjà considérable
vers la fin du onzième siècle.
Elle devint collégiale, c'est-à-dire qu'elle fut occupée par des
chanoines, en vertu d'une bulle d'Adrien IV, en 1158.
Sur la place de la Collégiale, on remarque encore, sur l'inscription
d'une rue qui vient d'être démolie, le nom de Pierre Lombard. C'est un nom
célèbre dans l'histoire religieuse de Paris il était surnommé « le maître
des sentences » ; il était natif de Novare, dans la Lombardie, d'où il a été
appelé Lombard. Ce prélat a été inhumé dans l'église Saint-Marcel, avec
l'épitaphe suivante :
Hic jacet magister Petrus Lombardus. Paris. Episc. qui composuit librnm
sententiartim, Glossas psalmorum et epistotarum cùjus obitùs dies est 13
calond. aug. anno 1164.
Le percement atteint le Marché aux Chevaux
Les travaux du boulevard Saint-Marcel atteignent en ce moment la butte
qui précède le marché aux chevaux, dont elle est séparée seulement par la
rue de ce nom. Sur ce point, on exécute des travaux de déblai considérables.
La place de la Collégiale est entièrement mise à découvert. Les rues
Pierre-Lombard, Saint-Marcel, des Franc-Bourgeois, du Cendrier. Scipion, des
Fossés-Saint-Marcel, sont supprimées ou emportées en partie.
Le champ des démolitions embrasse un développement de plus de 500 mètres.
Entre l'extrémité du triangle qui doit former la rencontre des boulevards
de Port-Royal et Arago, et le point de départ du boulevard Saint-Marcel, on
établira un square qui pourra avoir 7,000 mètres de superficie, et dans
lequel sera absorbée une partie de la place de la Collégiale.
Entre l'église Saint-Médard et les rues des Gobelins et de la
Reine-Blanche, les démolitions se continuent avec activité et se
poursuivront jusqu'au-delà de la manufacture des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)