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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Alors que la voie de 15 mètres de large qui devait remplacer la ruelle des Reculettes dont la largeur variait de 2 à 7 mètres, aurait pu recevoir un autre nom, c'est sur l'insistance de la commission du vieux Paris pour conserver ce nom pittoresque cinq fois séculaire et sur l'intervention de M. Émile Deslandes conseiller municipal du XIIIè arrondissement que le conseil municipal de Paris décida, en 1930, de substituer simplement la dénomination de rue à celle de ruelle, pour constater cet élargissement décidé en 1910.


C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1913

L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins.

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C'est arrivé dans le 13ème

 A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897

A nous le coffre-fort.

Le Matin – 27 mars 1897

Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre jeudi soir.

Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve, scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer, l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie du mur.

Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces qu'en valeurs au porteur.

Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.


 Agression d’un marchand de frites - 1906

Agression d’un marchand de frites

Le Journal — 16 juillet 1906

Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt, commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher l'individu qui a fait feu.


Faits divers

 Le drame de l'avenue de Choisy - 1888

Le drame de l'avenue de Choisy

Le Radical — 3 février 1888

Les locataires d'un hôtel situé au n° 33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

Ils pénétrèrent dans la chambre d'où partaient ces cris.

Près de la fenêtre, dont une vitre était brisée, gisait une femme demi-nue. Un peu plus loin, également étendu sur le parquet, un jeune homme âgé d'environ vingt-deux ans, ne donnant plus aucun signe de vie.

Voici le drame qui venait de se dérouler :

F… soldat dans un régiment d'artillerie, avait obtenu, il y a deux semaines, un congé de huit jours qu'il vint passer près de sa famille, laquelle habite le quartier du Gros-Caillou.

Dans ses promenades, il rencontra une nommée Chaillou, âgée de vingt-sept ans, avec laquelle il eut des relations avant de partir au régiment.

L'ancien lien fut renoué et notre amoureux en vint à oublier le jour du retour.

Devenu déserteur, le jeune soldat alla avec sa maîtresse se réfugier dans le garni de l'avenue de Choisy.

À bout de ressources et ne voulant pas rentrer à la caserne, il résolut d'en finir avec la vie.

Il dit alors à sa maitresse : « J'ai déserté pour toi ; or, comme je ne tiens pas à passer devant le conseil de guerre, je suis décidé à me tuer, mais je veux que tu meures avec moi. »

La jeune femme ne fit que rire de ses menaces.

Hier soir, les deux amants montèrent dans leur chambre des victuailles, du vin et du rhum, élurent bombance.

F… qui tenait toujours à son idée, enivra sa maîtresse, et, lorsqu'elle fut complètement grise, la déshabilla et la coucha sur le lit.

Pendant qu'elle dormait du lourd sommeil de l'ivresse, il alla acheter du charbon, en remplit jusqu'aux bords le poêle de la chambre et l’alluma, puis, après avoir bouché toutes les issues de la pièce, il s'étendit à la place où on l'a trouvé.

La jeune femme ne s'aperçut d'abord de rien, mais le gaz acide carbonique lui causant de vives douleurs de tête, elle s'éveilla et parvint à se traîner jusqu'à la fenêtre dont elle brisa un carreau.

C'est à ses cris que, les voisins étant accourus, des soins énergiques lui furent prodigués sur-le-champ, et elle ne tarda pas à revenir à la vie.

Quant au jeune homme, le médecin, appelé en hâte, ne put que constater sa mort.

F... appartenait à une famille des plus honorables.


A lire également

Dans l'édition du même jour du même journal : le drame de la rue Coypel

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue Dunois - 1892

Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.

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Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles

L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.

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L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897

La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.

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Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934

Pour comprendre ces violences, il faut connaître la cité Jeanne-d'Arc, une des hontes de Paris.

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Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910

Une scène, tragique et sanglante s'est déroulée, hier soir, 190, avenue de Choisy, au bal de l'Alcazar d'Italie.

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L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893

Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.

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Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874

Avant-hier à deux heures de l'après-midi, une voiture d'une forme spéciale était arrêtée avenue des Gobelins, à l'angle du boulevard Saint-Marcel.

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Meurtre et bagarre sanglante - 1902


Le drame de la rue Michal - 1904


Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934


Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935


Le drame de la rue du Tage - 1903


Le drame de la rue Albert - 1907


Le drame de la rue de Patay - 1892


Le drame de la rue Duméril - 1888


Les crimes d'un alcoolique - 1898


Esclave de sa Colère - 1895


L'alcoolisme - 1895


Un bien triste individu - 1896


Un coup raté - 1891


Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


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