La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.
Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Malheureuse mère - 1899
Malheureuse mère
Le Gaulois ― 12 mars 1899
Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur un banc, boulevard
Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui
tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.
La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à
l'hôpital Cochin.
Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis
lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y
a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied
à Paris.
Lu dans la presse...
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur
le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le
projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les
13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les
renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.
La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au
Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du
chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16
mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera
la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.
La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la
précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de
l'Ouest, établie à la limite des 15" et 14e arrondissements ; puis on arrive
à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.
Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de
Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge.
Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et
de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.
La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de
Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle
s'étendra
de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des
Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement
de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui
sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.
La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait
devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise,
néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du
Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de
fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du
nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même
point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du
Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.
La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13°
arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.
Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des
voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du
chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps
qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera
intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra
servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la
ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera
organisé.
L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le
13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en
aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e
arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.
Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)