La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.
Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Quand les ménagères du quartier de la Gare entendaient le cri « Pruneaux !
Pruneaux ! » jeté dans la rue par un petit homme grisonnant, poussant devant lui
une voiture à bras, elles savaient à quoi s'en tenir et descendaient en hâte.
Car ce n'étaient pas des pruneaux que leur vendait Louis Durand surnommé
Pruneau mais des allumettes de contrebande. Arrêté hier, en flagrant délit, il a
été conduit au commissariat de M. Bolot où, pour toute défense et sans mot dire,
il s'est mis à enflammer ses allumettes, l'une après l'autre. De la première à
la dernière, toutes ont flambé, sans un raté.
Malgré l'excellence de ses produits, Pruneau a été envoyé au Dépôt !
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Lu dans la presse...
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur
le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le
projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les
13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les
renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.
La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au
Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du
chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16
mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera
la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.
La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la
précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de
l'Ouest, établie à la limite des 15" et 14e arrondissements ; puis on arrive
à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.
Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de
Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge.
Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et
de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.
La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de
Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle
s'étendra
de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des
Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement
de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui
sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.
La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait
devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise,
néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du
Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de
fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du
nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même
point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du
Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.
La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13°
arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.
Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des
voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du
chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps
qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera
intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra
servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la
ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera
organisé.
L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le
13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en
aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e
arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)