Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
C'est par un décret impérial du 27 février 1867 que la rue de la Barrière des Gobelins prit le nom de rue Fagon et que la rue des Deux-Moulins prit celui de rue Jenner.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Mme Jeanne Vitrang, blanchisseuse 53, avenue de Choisy, constatait hier en
rentrant du lavoir, que la porte de son domicile avait été fracturée et son
logement cambriolé. Une montre, des billets de banque et du linge, le tout
représentant environ 2.000 francs, avaient disparu. Ayant appris par des voisins
qu'on avait vu rôder aux abords de la maison un manchot, la blanchisseuse rendit
au commissariat de police du quartier Maison-Blanche pour y porter plainte.
Des recherches furent entreprises aussitôt et bientôt on retrouvait le voleur
Léon Courtais, 60 ans, pensionnaire de l'hospice d'Ivry, fort occupé, dans un
débit voisin du lieu de ses exploits, « liquider » la partie monnayée de son
butin.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Lu dans la presse...
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture - 1862
Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche).
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur
le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le
projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les
13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Nous sommes dès lors à même de compléter d'une manière précise les
renseignements que nous avons déjà donnés sur ce sujet.
La première station, à partir du chemin d'Auteuil, est fixée au
Point-du-Jour, à 1,141 mètres de cette ligne. Elle sera établie à gauche du
chemin de Versailles, sur un viaduc que longeront des rues latérales de 16
mètres d'ouverture. Ce viaduc sera continué par le pont mixte qui traversera
la Seine un peu après, et sera exactement semblable à celui de Bercy.
La station de Vaugirard, qui vient ensuite, est à 1,990 mètres de la
précédente. On rencontre, 1,216 mètres plus loin, celle du chemin de fer de
l'Ouest, établie à la limite des 15" et 14e arrondissements ; puis on arrive
à la station de Montrouge, à 1,661 mètres de la précédente.
Située en contre-bas du sol, cette station s'étendra de la route de
Châtillon à celle d'Orléans, en passant par-dessous l'avenue de Montrouge.
Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement de la route d'Orléans et
de la rue latérale projetée au Sud du chemin de fer.
La station de Gentilly, qui vient ensuite, est à 1,581 mètres de
Montrouge ; elle est placée à l'origine du 13e arrondissement. Elle
s'étendra
de la rue de la Glacière à l'avenue particulière de la Compagnie des
Glacières de Gentilly. Le bâtiment des voyageurs sera placé à l'alignement
de la rue de la Glacière, et sur le prolongement de la voûte du pont qui
sera construit au-dessus du chemin de fer, pour le passage de cette rue.
La station de la Maison-Blanche, que l'on rencontre après, semblait
devoir se trouver en bordure de la route d'Italie ; on ne l'y a pas mise,
néanmoins, afin de ne pas faire obstacle au tracé du nouveau boulevard du
Transit projeté en ce point. Le Service municipal a demandé que le chemin de
fer fût en tunnel depuis la route d'Italie jusqu'après la traversée du
nouveau boulevard, ce qui a forcé de reculer la station jusqu'en ce même
point. Dans ces conditions, les bâtiments s'étendront entre le boulevard du
Transit et la rue Neuve-des-Hospices, en passant sous la route de Choisy.
La station d'Orléans vient ensuite, située à l'extrémité du 13°
arrondissement; elle s'étendra de la rue Chevaleret au chemin de fer.
Elle sera sur un remblai de 150 mètres de longueur. Le bâtiment des
voyageurs sera placé à l'alignement sur la rue latérale ouverte à gauche du
chemin de fer, et qui servira de voie d'accès à la station, en même temps
qu'elle dégagera la rue du Chevaleret et le sentier du même nom, lequel sera
intercepté par l'élargissement de la rue Militaire. Cette station pourra
servir également à faire passer les voyageurs du chemin de ceinture à la
ligne d'Orléans, et vice versa, quand le service de correspondance sera
organisé.
L'ensemble comprend donc six stations à établir sur la rive gauche. Le
13e arrondissement sera l'un des mieux partagés, puisque à lui seul il en
aura trois : celles de Gentilly, de la Maison-Blanche et d'Orléans; le 14e
arrondissement en aura deux, celles de Montrouge et de l'Ouest.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)