C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.
La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Paris la nuit
Paris la nuit
Le Figaro — 12 aout 1902
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Lu dans la presse...
Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans - 1862
Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris.
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du
chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de
cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement
compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. La partie
de la rue de la Gare, comprise entre ce boulevard et la rue Fulton, serait
supprimée, et remplacée par une voie oblique qui, de la rue Fulton,
aboutirait sur le quai d'Austerlitz, au débouché de la rue Papin.
On transporterait à droite de la voie oblique le dépôt actuel de la
Ville, dit dépôt de la Bièvre, compris dans le périmètre à exproprier par la
Compagnie.
Les rues Jouffroy et Papin seraient ainsi supprimées, et l'ancienne pompe
du quai d'Austerlitz, également comprise dans le périmètre à exproprier,
serait remplacée par la nouvelle que l'on achève d'établir un peu plus en
amont.
Les bâtiments de la gare actuelle, qui comprennent 350 mètres de longueur
(3 hect. 1/2 en superficie), étaient devenus depuis longtemps insuffisants.
Il avait été d'abord question de créer une seconde gare spécialement
affectée au service du nouveau Réseau, et qui eût été placée en tête de la
ligne de Tours à Paris, par Vendôme, mais on a préféré centraliser le
service à la gare du boulevard de l'Hôpital, en raccordant, à Brétigny, la
nouvelle ligne de Tours avec celle d'Orléans.
Les constructions-annexes doubleront, dit-on, la surface actuelle de la
gare, qui serait ainsi portée à 7 hectares environ. Elles s'élèveraient en
bordure sur le quai d'Austerlitz, depuis la place Valhubert jusqu'au
débouché actuel de la rue Papin. Elles seraient affectées au service des
départs, les anciennes étant plus spécialement réservées aux services de
l'arrivée. Le futur embarcadère serait mis en communication avec la voie
actuelle par un embranchement qui viendrait s'y raccorder près de l'ancien
boulevard extérieur.
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)