La statue de Jeanne d'Arc située boulevard Saint-Marcel est due au sculteur Émile-François Chatrousse renommé pour être représentatif de l'art du Second Empire.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Enfant blessé - 1911
Enfant blessé
Le Petit Parisien — 29 mars 1911
A onze heures du matin, boulevard Auguste-BIanqui, le jeune Marcel Buis, âgé
de douze ans, demeurant chez ses parents, 36, rue de Reine-Blanche, est tombé
sous un camion. Deux roues l'ont grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital
Cochin ; son état est inquiétant.
Lu dans la presse...
Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans - 1862
Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris.
Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique
des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la
construction française et étrangère. ― décembre 1862
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du
chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de
cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement
compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. La partie
de la rue de la Gare, comprise entre ce boulevard et la rue Fulton, serait
supprimée, et remplacée par une voie oblique qui, de la rue Fulton,
aboutirait sur le quai d'Austerlitz, au débouché de la rue Papin.
On transporterait à droite de la voie oblique le dépôt actuel de la
Ville, dit dépôt de la Bièvre, compris dans le périmètre à exproprier par la
Compagnie.
Les rues Jouffroy et Papin seraient ainsi supprimées, et l'ancienne pompe
du quai d'Austerlitz, également comprise dans le périmètre à exproprier,
serait remplacée par la nouvelle que l'on achève d'établir un peu plus en
amont.
Les bâtiments de la gare actuelle, qui comprennent 350 mètres de longueur
(3 hect. 1/2 en superficie), étaient devenus depuis longtemps insuffisants.
Il avait été d'abord question de créer une seconde gare spécialement
affectée au service du nouveau Réseau, et qui eût été placée en tête de la
ligne de Tours à Paris, par Vendôme, mais on a préféré centraliser le
service à la gare du boulevard de l'Hôpital, en raccordant, à Brétigny, la
nouvelle ligne de Tours avec celle d'Orléans.
Les constructions-annexes doubleront, dit-on, la surface actuelle de la
gare, qui serait ainsi portée à 7 hectares environ. Elles s'élèveraient en
bordure sur le quai d'Austerlitz, depuis la place Valhubert jusqu'au
débouché actuel de la rue Papin. Elles seraient affectées au service des
départs, les anciennes étant plus spécialement réservées aux services de
l'arrivée. Le futur embarcadère serait mis en communication avec la voie
actuelle par un embranchement qui viendrait s'y raccorder près de l'ancien
boulevard extérieur.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)