En 1892, Mesdemoiselles Dufrène, disposant de hautes références, donnaient des leçons d'italien au 27 de l'avenue des Gobelins.
A la création de l'arrondissement, la mairie était installée dans l'ancien pavillon de l'octroi à la barrière de Fontainebleau.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Petit fait
Petit fait
Le Petit Parisien — 2 novembre 1930
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Lu dans la presse...
Rue Charles Bertheau sont sans logis - 1937
54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis
Paris-Soir ― 10 octobre 1937
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation
du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations,
la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains
sont neufs, menacent ruine.
Mercredi soir, quand les locataires se couchèrent, ils ne remarquèrent
rien d'anormal, mais jeudi matin, planchers, murs et plafonds étaient
parcourus par de profondes fissures. Le sol des cours des rues,
les dallages, tout était fendu comme si il y avait eu là une secousse
sismique. Il était impossible d'ouvrir les portes et les fenêtres
: fers et boiseries avaient joué. Une dizaine d'immeubles sont
devenus pratiquement inhabitables, deux ont dû être complètement
évacués et des écriteaux en interdisent l'entrée.
Les habitants du quartier ont constitué un comité. Le syndic
a fait étayer les maisons et le commissaire de police du quartier
a envoyé sur les lieux un service d'ordre, mais le gaz et l'eau
ont été coupés dans les maisons où la situation est critique.
Contrairement à ce qui a été annoncé, nous disent les habitants,
les sinistrés ne sont pas hébergés par la ville. Une délégation
s'est rendue à la mairie, mais elle n'a pas été reçue.
« On nous a attribué une indemnité ; mais qui, paraît-il, ne
serait pas renouvelée.
» Actuellement, 41 personnes et 13 enfants, dont des bébés de
quelques mois, sont dans la rue. Une femme enceinte, des vieillards
de 75 et 80 ans sont sans logis. Les habitants du quartier de la
Gare crient : « Au secours ! »
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)