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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893.
Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.


La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1897

Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un train de sucre démolit un mur - 1916

Un train de sucre démolit un mur

Le Figaro ― 1er novembre 1916

Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue Baudricourt.

Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.

II n'y a pas eu d'accident de personnes.


 Une antipatriote - 1917

Une antipatriote

Le Figaro — 26 janvier 1917

Boulevard de la Gare, mercredi matin, une femme, s'adressant aux ouvrières qui se rendaient aux usines de guerre, essayait de les détourner de leur travail, menaçant et frappant même celles qui ne voulaient pas l'écouter.

Signalée à la police, cette femme a été arrêtée hier matin, au moment où elle s'apprêtait à recommencer. C'est une nommée Renaudat, demeurant rue des Malmaisons.

Elle a été envoyée au Dépôt.


Faits divers

 Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Les étrangleurs des Gobelins

Le Figaro — 24 mars 1895

C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement, parfois des arrondissements limitrophes, et dévalisaient les passants attardés en leur faisant le coup du « père François ». Grâce à l'activité et à l'énergie du chef de la Sûreté, M. Cochefert, fort intelligemment secondé dans cette importante affaire par M. Hamard, son sous-chef, cette terrible association n'existe plus. Tous les membres qui en faisaient partie sont actuellement au Dépôt. Voici dans quelles circonstances ces bandits ont été arrêtés :

Les nombreux méfaits commis par les « étrangleurs des Gobelins » avaient été signalés à maintes reprises, aux divers commissaires de police de l'arrondissement, mais ces magistrats étaient impuissants à les réprimer. Force fut donc d'avoir recours au service de la Sûreté. Après une longue et patiente enquête, on acquit la certitude que les adhérents de la bande se réunissaient presque chaque soir dans un bar situé avenue de Choisy, 202. C'est de là qu'ils partaient, par petits groupes, pour se rendre aux endroits qui leur étaient désignés par leurs chefs. C'était donc dans cet établissement qu'il fallait aller opérer l'arrestation de ces gredins, opération d'autant plus difficile que ce bar communique par un long couloir avec un autre bar, placé à l'angle du boulevard de la Gare. Cette disposition des lieux procurait une double issue aux membres de la bande que pouvait, d'un moment à l'autre, inquiéter la police.

Son enquête terminée, M. Cochefert donna ses dernières instructions aux agents placés sous ses ordres, et, avant-hier, à minuit, il pénétra dans le repaire de l'avenue de Choisy.

À peine était-il entré, suivi de M. Hamard et de ses principaux agents, que des cris « Au secours » partirent d'une salle du fond. Un brave ouvrier, qui s'était fourvoyé dans ce dangereux repaire, venait d'être frappé d'un coup de couteau par une fille, Ventadour qui voulait lui voler son porte-monnaie. Par bonheur pour le malheureux, la lame s'était brisée sur l'omoplate; c'est à cette circonstance que l'imprudent a dû de n'être pas tué net. Son état, cependant, a été juge très grave.

Pendant ce temps, toutes les issues ayant été préalablement gardées, les agents avaient cueilli les nombreux « clients » des deux bars et c'est au nombre de cinquante-quatre qu'ils ont été emmenés, deux par deux. On a saisi sur ces malfaiteurs une grande quantité d'armes de toutes sortes.


A lire également

Le récit de la rafle par "Le Gaulois"

Le récit de la rafle par Le Matin

Les étrangleurs des Gobelins (8 juin 1894)

Les étrangleurs de Croulebarbe (1902)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

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Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

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Les Bijoutiers

Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?...
C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux.
Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue Mouffetard - 1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Un ménage devenu la terreur des environs - 1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

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Mauvaise surprise - 1875

Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.

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De chute en chute - 1895

Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.

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La chasse aux indésirables - 1938

Des inspecteurs de la police judiciaires ont arrêté trois Polonais ayant été déjà condamnés.

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Champion de boxe - 1916

M. Léopold Carlot, réfugié belge, âgé de trente-sept ans, rentrait avant-hier soir chez lui, rue Vandrezanne.

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Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879

Hier matin, un jardinier de la rue de la Colonie se trouvait dans un de ses champs que traverse la Bièvre...

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Les maraudeurs du 13ème - 1870


On arrête une bande de voleurs - 1911


Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899


Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925


Agression contre un encaisseur - 1912


Sur les bords de la Bièvre - 1874


L'amoureux a la « guigne » - 1911


Les «Étrangleurs de Croulebarbe» - 1902


Thomas père perd patience - 1913


Une arrestation mouvementée - 1911


Une rafle fructueuse - 1895


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