Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.
Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Des misérables
Des misérables !
Le Journal des débats politiques et littéraires — 14 septembre 1898
M. Camille Pellerin suivait hier soir vers dix heures le boulevard d'Italie
pour rentrer à son domicile, 11, rue Pinel, quand, à l’angle de la rue Vulpian,
entendit des vagissements sortant de l'égout. M. Pellerin prévint aussitôt les
pompiers de la caserne de Port-Royal et ceux-ci retirèrent de l'égout une
fillette de deux mois, encore vivante dont le corps était enveloppé avec un
lange.
M. Yendt, commissaire, a fait conduire la fillette à l'hôpital des Enfants
assistés.
Des recherches sont faites pour découvrir les misérables qui ont jeté cette
enfant vivante dans l'égout.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins - 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 24 mars 1895
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième
arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient
dans les divers quartiers de cet arrondissement, parfois des arrondissements
limitrophes, et dévalisaient les passants attardés en leur faisant le coup du
« père François ». Grâce à l'activité et à l'énergie du chef de la Sûreté,
M. Cochefert, fort intelligemment secondé dans cette importante affaire par
M. Hamard, son sous-chef, cette terrible association n'existe plus. Tous les
membres qui en faisaient partie sont actuellement au Dépôt. Voici dans quelles
circonstances ces bandits ont été arrêtés :
Les nombreux méfaits commis par les « étrangleurs des Gobelins »
avaient été signalés à maintes reprises, aux divers commissaires de police de
l'arrondissement, mais ces magistrats étaient impuissants à les réprimer. Force
fut donc d'avoir recours au service de la Sûreté. Après une longue et patiente
enquête, on acquit la certitude que les adhérents de la bande se réunissaient
presque chaque soir dans un bar situé avenue de Choisy, 202. C'est de là qu'ils
partaient, par petits groupes, pour se rendre aux endroits qui leur étaient
désignés par leurs chefs. C'était donc dans cet établissement qu'il fallait
aller opérer l'arrestation de ces gredins, opération d'autant plus difficile
que ce bar communique par un long couloir avec un autre bar, placé à l'angle
du boulevard de la Gare. Cette disposition des lieux procurait une double issue
aux membres de la bande que pouvait, d'un moment à l'autre, inquiéter la police.
Son enquête terminée, M. Cochefert donna ses dernières instructions aux agents
placés sous ses ordres, et, avant-hier, à minuit, il pénétra dans le repaire
de l'avenue de Choisy.
À peine était-il entré, suivi de M. Hamard et de ses principaux agents, que
des cris « Au secours » partirent d'une salle du fond. Un brave ouvrier, qui
s'était fourvoyé dans ce dangereux repaire, venait d'être frappé d'un coup de
couteau par une fille, Ventadour qui voulait lui voler son porte-monnaie. Par
bonheur pour le malheureux, la lame s'était brisée sur l'omoplate; c'est à cette
circonstance que l'imprudent a dû de n'être pas tué net. Son état, cependant,
a été juge très grave.
Pendant ce temps, toutes les issues ayant été préalablement gardées, les
agents avaient cueilli les nombreux « clients » des deux bars et c'est au nombre
de cinquante-quatre qu'ils ont été emmenés, deux par deux. On a saisi sur ces
malfaiteurs une grande quantité d'armes de toutes sortes.
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.