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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.


Les batiments anciens de la gare d'Austerlitz ont été construits en 1867 sous la direction de l'architecte Renault.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 On recherche

On recherche ...

Le Petit Parisien ― 27juin 1923

Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille  contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.


 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


Lu dans la presse...

 Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche - 1929

Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Les habitants protestent sans succès

Paris-Soir — 12 avril 1929

Une commission a été constituée aux Arts-et-Métiers pour déterminer quels sons de trompes d'automobiles étaient indésirables et quels sons pouvaient être supportés par les tympans parisiens.

Cette commission n'a pas encore rendu son verdict, mais il est à peu près certain qu'elle repoussera avec une touchante unanimité toute trompe rappelant le clairon criard où la trompette assourdissante.

Or, tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier.

Oui, les habitants de ce quartier, qui a droit au calme comme les autres, ont élevé une plainte timide contre les clairons sans pitié de certain régiment d'infanterie coloniale.

— Dès six heures du matin, me conte un petit épicier de Maison-Blanche (quelque peu parent avec celui de Montrouge) le vacarme commence. Ce sont, peu après l'arrivée des bleus, des notes lancées par le « cabot-clairon » et répétées ensuite par les élèves. Puis toutes les sonneries se succèdent, jouées dix fois de suite et reprises encore pour les débarrasser des fausses notes et des couacs dont ces jeunes musiciens sont prodigues. Enfin, la clique se rapproche. Les élèves-clairons jouent des marches, passent, s'éloignent, reviennent, tandis que les chiens hurlent et que tous les chats du quartier font des loopings désespérés.

— Ma clientèle diminue chaque jour, me dit un débitant de vins et d'apéros du boulevard Kellermann, Vous pensez, avec ces clairons « on ne s'entend plus causer ». Nous sommes déjà privilégiés pour ce qui est des bruits sans ces maudits instruments de cuivre. Nous avons les sifflets des locomotives de la Ceinture, le bruit des manœuvres de trains et le passage, jour et nuit, d'animaux destinés aux abattoirs voisins. Ça mugit, ça bêle, ça hennit et, ça grogne. Allez donc dormir avec tout ça et les clairons par-dessus le marché. On a déjà condamné les fumées de Paris, certains bruits sont. aussi indésirables.

Les habitants du quartier ont adressé une fort respectueuse protestation à Qui-de-Droit, mais M. Lebureau militaire leur a courtoisement répondu qu'il ne pouvait rien contre une décision prise en 1910 et qui, à l'époque, n'avait soulevé aucune protestation.

Pourtant, il reste encore un espoir aux habitants de Maison-Blanche. Au ministère de la Guerre, où nous venons d'apporter les doléances de ces sacrifiés, on nous répond que le mal venant de clairons coloniaux. la protestation doit être adressée à la direction des troupes coloniales. Une enquête sera alors ouverte et si la protestation semble justifiée, des ordres parviendront au colonel commandant le régiment pour que l'école se fasse ailleurs

Reste à savoir ce que signifie cet « ailleurs ». Souhaitons qu'on entende par là l'intérieur des casernes ou des bastions.

Morency.
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933

Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.

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L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912

Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.

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Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres - Le Journal 28 janvier 1912

La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.

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Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906

Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit dernière, avenue des Gobelins.

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Lu dans la presse...

Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

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Les Bijoutiers

Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?...
C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux.
Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)

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La Fête Nationale du 30 juin 1878 dans le 13e arrondissement

Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le treizième arrondissement. (1878)

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Le bal des Quart'z'Arts

C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)

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Des ossements humains découverts par des terrassiers

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)

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Expulsion de zoniers à la Porte de Gentilly

Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)

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La Fondation Singer-Polignac

La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)

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Les fêtes de Jeanne d'Arc dans le 13e

Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)

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La Butte-aux-Cailles

Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)

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La Place Paul Verlaine

Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)

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Avis à la population

Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)

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L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

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