En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.
Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Suicide - 1911
Suicide
Le Matin — 4 octobre 1911
A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans,
palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se
précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.
Lu dans la presse...
Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche - 1929
Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche
Les habitants protestent sans succès
Paris-Soir — 12 avril 1929
Une commission a été constituée aux Arts-et-Métiers pour déterminer quels
sons de trompes d'automobiles étaient indésirables et quels sons pouvaient
être supportés par les tympans parisiens.
Cette commission n'a pas encore rendu son verdict, mais il est à peu près
certain qu'elle repoussera avec une touchante unanimité toute trompe
rappelant le clairon criard où la trompette assourdissante.
Or, tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les
rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure
aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la
Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier.
Oui, les habitants de ce quartier, qui a droit au calme comme les autres,
ont élevé une plainte timide contre les clairons sans pitié de certain
régiment d'infanterie coloniale.
— Dès six heures du matin, me conte un petit épicier de Maison-Blanche
(quelque peu parent avec celui de Montrouge) le vacarme commence. Ce sont,
peu après l'arrivée des bleus, des notes lancées par le « cabot-clairon » et
répétées ensuite par les élèves. Puis toutes les sonneries se succèdent,
jouées dix fois de suite et reprises encore pour les débarrasser des fausses
notes et des couacs dont ces jeunes musiciens sont prodigues. Enfin, la
clique se rapproche. Les élèves-clairons jouent des marches, passent,
s'éloignent, reviennent, tandis que les chiens hurlent et que tous les chats
du quartier font des loopings désespérés.
— Ma clientèle diminue chaque jour, me dit un débitant de vins et
d'apéros du boulevard Kellermann, Vous pensez, avec ces clairons « on ne
s'entend plus causer ». Nous sommes déjà privilégiés pour ce qui est des
bruits sans ces maudits instruments de cuivre. Nous avons les sifflets des
locomotives de la Ceinture, le bruit des manœuvres de trains et le passage,
jour et nuit, d'animaux destinés aux abattoirs voisins. Ça mugit, ça bêle,
ça hennit et, ça grogne. Allez donc dormir avec tout ça et les clairons
par-dessus le marché. On a déjà condamné les fumées de Paris, certains
bruits sont. aussi indésirables.
Les habitants du quartier ont adressé une fort respectueuse protestation
à Qui-de-Droit, mais M. Lebureau militaire leur a courtoisement répondu
qu'il ne pouvait rien contre une décision prise en 1910 et qui, à l'époque,
n'avait soulevé aucune protestation.
Pourtant, il reste encore un espoir aux habitants de Maison-Blanche. Au
ministère de la Guerre, où nous venons d'apporter les doléances de ces
sacrifiés, on nous répond que le mal venant de clairons coloniaux. la
protestation doit être adressée à la direction des troupes coloniales. Une
enquête sera alors ouverte et si la protestation semble justifiée, des
ordres parviendront au colonel commandant le régiment pour que l'école se
fasse ailleurs
Reste à savoir ce que signifie cet « ailleurs ». Souhaitons qu'on entende
par là l'intérieur des casernes ou des bastions.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)