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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.


C'est le 25 mai 1827 que Honoré-François Ulbach tua de plusieurs coups de couteau Aimée Millot, la bergère d'Ivry.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


 Enfant blessé - 1911

Enfant blessé

Le Petit Parisien — 29 mars 1911

A onze heures du matin, boulevard Auguste-BIanqui, le jeune Marcel Buis, âgé de douze ans, demeurant chez ses parents, 36, rue de Reine-Blanche, est tombé sous un camion. Deux roues l'ont grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital Cochin ; son état est inquiétant.


Lu dans la presse...

 Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche - 1929

Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Les habitants protestent sans succès

Paris-Soir — 12 avril 1929

Une commission a été constituée aux Arts-et-Métiers pour déterminer quels sons de trompes d'automobiles étaient indésirables et quels sons pouvaient être supportés par les tympans parisiens.

Cette commission n'a pas encore rendu son verdict, mais il est à peu près certain qu'elle repoussera avec une touchante unanimité toute trompe rappelant le clairon criard où la trompette assourdissante.

Or, tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier.

Oui, les habitants de ce quartier, qui a droit au calme comme les autres, ont élevé une plainte timide contre les clairons sans pitié de certain régiment d'infanterie coloniale.

— Dès six heures du matin, me conte un petit épicier de Maison-Blanche (quelque peu parent avec celui de Montrouge) le vacarme commence. Ce sont, peu après l'arrivée des bleus, des notes lancées par le « cabot-clairon » et répétées ensuite par les élèves. Puis toutes les sonneries se succèdent, jouées dix fois de suite et reprises encore pour les débarrasser des fausses notes et des couacs dont ces jeunes musiciens sont prodigues. Enfin, la clique se rapproche. Les élèves-clairons jouent des marches, passent, s'éloignent, reviennent, tandis que les chiens hurlent et que tous les chats du quartier font des loopings désespérés.

— Ma clientèle diminue chaque jour, me dit un débitant de vins et d'apéros du boulevard Kellermann, Vous pensez, avec ces clairons « on ne s'entend plus causer ». Nous sommes déjà privilégiés pour ce qui est des bruits sans ces maudits instruments de cuivre. Nous avons les sifflets des locomotives de la Ceinture, le bruit des manœuvres de trains et le passage, jour et nuit, d'animaux destinés aux abattoirs voisins. Ça mugit, ça bêle, ça hennit et, ça grogne. Allez donc dormir avec tout ça et les clairons par-dessus le marché. On a déjà condamné les fumées de Paris, certains bruits sont. aussi indésirables.

Les habitants du quartier ont adressé une fort respectueuse protestation à Qui-de-Droit, mais M. Lebureau militaire leur a courtoisement répondu qu'il ne pouvait rien contre une décision prise en 1910 et qui, à l'époque, n'avait soulevé aucune protestation.

Pourtant, il reste encore un espoir aux habitants de Maison-Blanche. Au ministère de la Guerre, où nous venons d'apporter les doléances de ces sacrifiés, on nous répond que le mal venant de clairons coloniaux. la protestation doit être adressée à la direction des troupes coloniales. Une enquête sera alors ouverte et si la protestation semble justifiée, des ordres parviendront au colonel commandant le régiment pour que l'école se fasse ailleurs

Reste à savoir ce que signifie cet « ailleurs ». Souhaitons qu'on entende par là l'intérieur des casernes ou des bastions.

Morency.
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En sortant du théâtre. - 1903

En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.

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Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.

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Le percement du boulevard Arago

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Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)

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Le percement du boulevard Saint-Marcel

Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)

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Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique. (1868)

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Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

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Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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La reconstitution des Gobelins

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