Le moulin de Croulebarbe qui disparut en 1840, avait une existence attestée depuis 1214.
C'est en octobre 1894 que le conseil municipal de Paris décida, sur le rapport de M. Caplain, que la rue du Pot-au-Lait serait désormais appelée rue Brillat-Savarin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une
enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la
maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C.
âgée de trente-cinq ans.
La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher
quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au
suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et
n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.
L'instruction se poursuit.
MONSIEUR LECOQ.
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Faits divers
Les fureurs d'un alcoolique - 1894
Les fureurs d'un alcoolique
Le Figaro — 18 octobre 1894
Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue
des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles
quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets
désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.
G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un
terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une
fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant
personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme
improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.
Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux
gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en
débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la
poitrine.
Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce
dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie
spéciale du Dépôt.
Communiqués
Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux
nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est
que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir
de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que
les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19,
avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les
nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main,
etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.
Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve
on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment;
tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se
préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver
est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de
Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules,
appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes
pharmacies.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.