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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.


En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1923

Nouvelle ligne d'autobus

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare »

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C'est arrivé dans le 13ème

 On arrête... - 1916

On arrête...

Le Matin ― 25 janvier 1916

13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor, est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot, débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est transporté à la Pitié.


 Pour trois francs cinquante - 1923

Pour trois francs cinquante.

Paris-Soir — 10 octobre 1923

Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.

Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un de ses amis présent.


Faits divers

 Les fureurs d'un alcoolique - 1894

Les fureurs d'un alcoolique

Le Figaro — 18 octobre 1894

Frédéric  G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.

G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.

Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la poitrine.

Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie spéciale du Dépôt.


Communiqués

Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19, avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main, etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.


Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment; tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules, appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes pharmacies.

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Faits divers

Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935

Les Sorel ont abandonné le clair logis de Belleville et sont allés vivre, à l'autre bout de Paris, rue du Tage...

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Le drame de la rue du Tage - 1903

Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage

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Après avoir joué au Diabolo un forcené fait deux victimes.

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Le drame de la rue de Patay - 1892

Hier après-midi, un homme d'une quarantaine d'années s'affaissait sur le trottoir de l'avenue d'Ivry.

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Le drame de la rue Duméril - 1888

Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.

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Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895


Un bien triste individu - 1896


Un coup raté - 1891


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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Haustrate aux Assises -1907


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Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


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Le cochon en ribotte - 1897


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