Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.
4.054 maisons étaient recensées dans le XIIIème arrondissement par le service des contributions indirectes au début des années 1880. Paris, selon ce service, comptait, au total, 82.352 maisons.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver
Il est lynché par la foule
Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer,
du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe
droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune
fille a été admise à la Pitié.
Le soldat, lynché par la foule, a dû être
transporté au Val-de-Grâce.
Le Matin —15/11/1926
Procédés un peu violents - 1897
Procédés un peu violents.
Le Matin - 14 octobre 1897
Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de
la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et
arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur,
demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé
sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.
Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever
divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de
soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.
M.
Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.
Faits divers
Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931
Le mystère de la rue Cantagrel
Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en
construction
Le Petit-Parisien — 5 juillet 1931
Au
12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire
un vaste bâtiment. Le chantier s'étend entre les rues du Chevaleret et Cantagrel.
Quatre-vingt-huit ouvriers, Italiens pour la plupart, y travaillent. Hier matin,
vers 7 h. 30, le chef du chantier, M. Traversino, constatait qu'un cimentier,
M. Pierre Stratta, un Italien âgé de soixante-sept ans, demeurant en hôtel,
32, rue de Patay, n'avait pas pointé son entrée.
Vers midi, un manœuvre, M. Lacargue, qui était descendu dans les sous-sols
pour ramasser des débris de bois, aperçut Pierre Stratta étendu sur un tas de
planches. Sa veste était posée sur sa poitrine, lui recouvrant le haut du corps.
Le manœuvre s'approcha et vit que le cimentier était inanimé et portait
à la gorge une profonde blessure.
Le chef de chantier, prévenu, pensa que Pierre Stratta était tombé accidentellement
dans la cave et que, dans la chute, il avait heurté des poutrelles de fer et
s'était blessé à la gorge. Ranimé, le cimentier put se tenir debout, puis il
tenta en vain de parler. On le conduisit alors à l'hôpital Laennec.
M. Fauvel, commissaire du quartier de la Maison-Blanche, et son secrétaire,
M. Faugeron, prévenus, se rendirent rue Cantagrel.
Leurs constatations leur firent écarter l'hypothèse d'un accident. En effet,
aucune flaque ou tache de sang ne maculait le tas de bois sur lequel avait été
découvert le blessé.
Par contre, on relevait des taches de sang, vingt mètres plus loin, sur le
sac à outils du cimentier, ainsi que sur une truelle, un marteau et un mètre.
Le cimentier Stratta a-t-il été blessé au cours d'une simple rixe ou bien a-t-il
été victime d'une agression ayant eu le vol pour mobile ou encore d'un attentat
provoqué par une vengeance politique ? On ne sait encore.
Il a été uniquement établi que le cimentier avait quitté le travail jeudi
à 17h.30, en même temps que ses camarades. Toutefois, il n'avait pas regagné
son hôtel. Et l'on admet qu'il revint au chantier dans la soirée ou dans la
nuit pour une raison inconnue. En France depuis 1923, Stratta a habité longtemps
27, route de Flandre, à la Courneuve.
Travaillant régulièrement, d'un naturel calme et réservé. L'Italien était
connu des services des renseignements généraux pour avoir assisté à des réunions
politiques.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.