Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.
Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
À coups de rasoir
À coups de rasoir
Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Lu dans la presse...
La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard - 1868
EMBELLISSEMENTS DE PARIS.
La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.
Le Monde Illustré ― 26 septembre 1868
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille
et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle
avenue de 40 mètres de largeur.
Ainsi se complète la métamorphose du quartier Saint Marceau,
dont les principales artères sont la rue Mouffetard et le rue Saint-Victor,
et qui se trouve à peu près limité par le quai d'Austerlitz, la
rue St- Jacques, le Panthéon, les rues des Postes et de Lourcine,
et enfin par le boulevard de l'Hôpital.
Le jour s'est fait à travers les ruelles sombres et infectes
de ce quartier, hier encore si peu connu.
A l'heure qu'il est, les travaux de nivellement, de construction
d'égout et de viabilité de la rue Mouffetard sont achevés
à partir de la rue de Lourcine jusqu'à la manufacture des Gobelins,
dont les dépendances en façade devront disparaître dans le nouveau
tracé, et il ne reste plus à niveler que la partie de la voie comprise
entre cet établissement et la place d'Italie; toute une armée d'ouvriers
est occupée à ce travail.
Non loin de là, la dernière section du boulevard Saint-Marcel
vient d'être ouverte jusqu'au boulevard de l'Hôpital, à travers
le monticule sur lequel était établi l'ancien marché aux chevaux.
Près du point où le boulevard est traversé par la rue Mouffetard,
on vient de clore par un entourage en planches l'emplacement occupé
naguère par la place de la Collégiale, et sur lequel s'élève une
construction qu'on suppose avoir été le porche de quelque antique
chapelle qui aurait existé en cet endroit.
Ce curieux débris du vieux Paris doit, paraît-il, être conservé
et va être entouré de plantations qui en rehausseront l'aspect.
Il était utilisé, en dernier lieu, par un industriel du quartier,
un fabricant d'amidon.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)