La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888. Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.
En mars 1911, à la suite de nombreuses plaintes déposées par des commerçants de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. M. Yendt, commissaire de la Salpêtrière, arrêtait et envoyait au dépôt, sous l'inculpation de vol, les nommés Auguste Doré dit Godard, vingt-quatre ans, demeurant en garni rue Grange-aux-Belles, et Pierre Debosse, vingt-six ans, sans domicile.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Un Trésor dans la Bièvre - 1895
Un Trésor dans la Bièvre
Le Petit-Parisien ― 14 septembre 1895
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Lu dans la presse...
Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement
PARIS NOUVEAU
Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.
Le Figaro ― 19 août 1867
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet
d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue
de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion
du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens
du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière
de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.
C'est à se croire à cent lieues de chez Brébant.
Entre cette rivière morte et la Bièvre proprement dite, s'étendent
des prés de l'aspect le plus pastoral, où les blanchisseuses d'alentour
étendent le linge sur des piquets, où des vaches paissent comme
en pleine Normandie. C'est à se croire à cent lieues de chez Brébant.
Ces prés sont submersibles. Pour peu que l'année soit pluvieuse,
et cela arrive souvent, ils disparaissent sous l'eau pendant un
laps plus ou moins étendu.
On trouve encore dans ces parages écartés des vestiges de jardins
plantés au dix-huitième siècle par les gens de bel air qui y avaient
installé leurs petites maisons, où l'on venait se délasser
en famille de l'étiquette de la cour.
A cette époque, les tanneries, mégisseries, teintureries, peausseries,
fabriques d'acides, de savons et de chandelles, n'envoyaient pas
encore leurs émanations délétères sous les ombreuses charmilles
des gentilshommes en partie fine ; bien que Jean Gobelin eût déjà,
dès le quinzième siècle, apporté son industrie de la teinture des
draps sur les bords fleuris de la Bièvre.
L'axe de la nouvelle voie à ouvrir, entre la rue de la Glacière
et la rue du Château-des-Rentiers, en face le boulevard du Transit,
formera un angle très peu sensible vers la gauche avec l'axe dudit
boulevard, coupera les propriétés n° 47, 49 et 59 de la rue de
la Glacière, traversera les terrains communaux, la rivière morte,
les prés submersibles situés entre cette rivière et la Bièvre,
la Bièvre elle-même, la rue de la Providence dont la partie à gauche
sera supprimée, la ruelle Barrot, ce cantonnement de chiffonniers
dont l'alignement à l'amorce sur la rue du Transit sera rectifié
; la rue de l'Espérance, celle du Moulin-des-Prés ; supprimera
au passage un bâtiment des écoles communales du boulevard d'Italie
; traversera celui-ci, prendra la rue Neuve en biais, et la route
de Choisy au carrefour qu'elle forme avec la route d'Ivry.
De la rue de la Glacière au dernier point, elle n'aura qu'un
seul alignement droit. Mais, à partir du carrefour de Choisy, elle
s'infléchira de nouveau et légèrement à gauche, traversera le carrefour
formé par les rues Baudricourt et du Gaz, coupera à la hauteur
de l'impasse des Haute-Formes la rue Nationale projetée, pour aller
aboutir, quant à présent, à la rue du Château-des-Rentiers, entre
la rue de la Croix-Rouge et le chemin de la Croix-Rouge, mais très
près de cette dernière voie.
Ce quartier sera doté d'une église dont le projet est à l'étude.
L'emplacement qu'occupera cet édifice est situé entre la rue du
Moulin-des-Prés et la route d'Italie, derrière les écoles communales.
Sa façade se trouvera sur la rue du Transit.
Cette église, provisoirement désignée dans le projet sous le
titre d'Église Saint-Marcel de la Maison-Blanche, sera entourée
de deux voies d'accès latérales allant de la rue du Transit au
chemin du Moulin-des-Prés et de deux plateaux qui l'isoleront complétement.
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)