Le mardi 7 aout 1923, on découvrit 5 squelettes enterrés au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon.
10.000 voitures passaient par journée de 24 heures sur le Pont d'Austerlitz au début des années 1880. Les omnibus sont naturellement compris dans ce nombre.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Algérien et musulman, Mohamed Haar a une prédilection marquée pour les bains
froids. Il se promenait, hier, paisiblement rue de Tolbiac rêvant sans doute
quelque houri du paradis de Mahomet, quand, soudain, il se trouva en face d'une
fontaine municipale.
La chaleur était accablante, La tentation fut trop forte pour ce fils du
Soleil. Prenant une brusque résolution, il se dépouilla de son burnous, enleva
ses chausses et léger de vêture, il s'ablutionna.
Conduit au poste de police, Mohamed déclara être âgé de vingt-huit ans et se
trouver actuellement sans domicile. Il manifesta, en outre, beaucoup
d'étonnement de se voir l'objet d'une arrestation pour un acte qui, à idée, est
banal et naturel. Il ajouta :
— Les roumis sont bien méchants d'empêcher le fidèle croyant de se laver !
Malgré ses protestations, M, Lacroix, commissaire de police du quartier
de la Gare, a envoyé Haar au Dépôt.
Un train de sucre démolit un mur - 1916
Un train de sucre démolit un mur
Le Figaro ― 1er novembre 1916
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Lu dans la presse...
La Bièvre en peinture
Paris-Soir — 22 mai 1929
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e,
une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le
Cercle des Gobelins. Certes, le boulevard Raspail nous proposait
d'identiques émotions, mais ce qui nous inclinait vers la place d'Italie,
c'étaient quelques images de la Bièvre.
Le Cercle avait eu l'heureuse idée d'ajouter une petite section de
paysages rétrospectifs. On y découvrait des
peintres de la Bièvre. Des noms : Delatousche, Coupigny, Millard, Leblanc,
Couturier, Polez, d'excellents paysages de neige sur la Butte-aux-Cailles,
d'Andrey-Prévost, Colzy, Courotte, Raoul Carré, qui aborde largement le
sujet, Bonneton surtout qui peignit autrefois la Bièvre, rue de Valence, et
la rue Pataud, avec ses réverbères à poulie. On y voyait même trois
admirables sculptures du grand artiste qu'est Chauvel.
Tous avaient posé
leurs chevalets de la ruelle des Reculettes à la rue Bobillot où l'on voit
surgir les tours byzantines de Sainte-Anne. Mais tous avaient peint ce vieux
quartier comme un autre vieux quartier, cette rivière comme une autre
rivière.
Des choses méritoires, belles, documentaires ! Ce n'était pas cependant
la Bièvre littéraire. C'était, au vrai, plus réaliste. A ce compte, Lepère
manquait, encore qu'il ait fait une Bièvre un peu romantique. M. Le Sidaner
eût pu exposer ici un Huvsmans à la manière de M. Rodenbach. Il est curieux
de voir que ce sera plutôt par la photographie que par la peinture que les
aspects de la Bièvre nous seront conservés.
Les lecteurs de Huysmans ont
photographié, ou bien ils ont gravé ; les coins de la Bièvre en peinture
n'ont que ce pittoresque inhérent à toutes les rivières de vieilles villes.
Ge serait même une désillusion et c'est une illusion si l'on peut ajouter
que le style huysmansien l'a marquée d'une certaine façon qui ne nous permet
plus de la voir en couleurs.
On dirait .que la Bièvre n'est elle-même que lorsqu'elle illustre un
texte. Il reste un mérite à ces toiles, c'est de conserver l'aspect linéaire
de ce que fut ce coin de Paris qui s'efface peu à peu. Le fameux passage
Moret n'est plus qu'un monceau de moellons et, depuis la crise du logement,
ceux qui hantent ces vétustes masures de pierres, feraient encore figure de
seigneurs à côté des locataires du boulevard Jourdan. Donc, même fréquentée
par les plus habiles pinceaux, la Bièvre, dans son esprit, reste traduite
par le burin, qui se rapproche mieux de l'écriture.
D'ailleurs, il semble bien qu'elle ait trouvé son dernier grand peintre
avec Huysmans et ses Teintures vives et inquiètes, et pour ce qui est des
couleurs et des fards, cela ne lui sied que dans les campagnes fraîches et
vertes d'Antony.
En vérité, la Bièvre des Gobelins n'était pas destinée aux églogues, ni
aux beaux effets. Elle existait pour certains « touristes », Elle s'est
consacrée à la littérature.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)