En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.
En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulebard Blanqui
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement !
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Agression contre un encaisseur - 1912
Agression contre un encaisseur
Le Gaulois — 1er décembre 1912
Un jeune homme de dix-huit ans, M. Louis Hédoux, encaisseur, demeurant
rue de la Colonie, passait avant-hier soir avenue d'Italie, en compagnie
d'un de ses amis, René Hiveurte, demeurant boulevard de l'Hôpital, lorsque
les deux hommes furent abordés par un individu qui leur déclara qu'un
camarade de Hédoux attendait ce dernier rue Boussingault.
L'employé de commerce et son compagnon s'y rendirent sans défiance. Là
ils se trouvèrent en présence de deux inconnus qui se jetèrent sur eux, les
dévalisèrent et prirent la fuite. Hédoux et son compagnon portèrent plainte
au commissariat de police du quartier de la Maison-Blanche. Les trois
agresseurs ont été arrêtés hier dans un hôtel de l'avenue d'Italie. Ce sont
les nommés Filleux, Schmille et Kayser, âgés de dix-sept à dix-huit ans.
On apprit alors que Filleux avait préparé l'agression. Il savait que
Hédoux, chargé des encaissements pour la maison qui l'emploie, rentrait
souvent le soir avec des sommes importantes. L'autre soir, Hédoux n'avait
pas d'argent sur lui on n'a pu lui dérober que sa montre.
Les trois jeunes garnements ont été envoyés au Dépôt. On a trouvé sur
Kayser, qui est d'origine allemande, une lettre écrite par un soldat en
garnison à Toul. Ce soldat est antimilitariste. Il raconte qu'avec la
complicité d'une ordonnance, il vole fréquemment un officier, ce qui lui
permet de faire la fête.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.