L'église Notre-Dame de la Gare, terminée en 1864 par M. Claude Naissant; est un monument assez élégant, construit dans le style de transition du douzième au treizième siècle, mais dont l'intérieur n'offrait, au moins en 1890, rien de curieux.
La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Lu dans la presse...
Un éboulement aux fortifications - 1912 - Petit Parisien
Un éboulement aux fortifications
Le Petit Parisien — 28 janvier 1912
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine
passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable
grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des
fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau.
Deux secondes plus tard, le parapet des fortifications s'éboulait dans le
fossé, sur une longueur de cent mètres environ, entrainant l'aile gauche de
la voûte massive qui soutient une partie du boulevard Kellermann. On peut évaluer
à trois cents mètres cubes de terre la partie du talus effondrée. Cet accident
est dû à la rupture d'une conduite d'eau de 1 m. 10 de diamètre. L'élément liquide
eut vite fait de remplir les fossés extra muros, profonds de trois mètres, en
même temps qu'une trombe descendait, de l'autre côté, les pentes du raidillon
donnant accès rue des Peupliers et se déversait dans la Bièvre.
La rue des Peupliers fut inondée et les bureaux de l'octroi, à la poterne
voisine, se trouvaient submergés.
Le service des eaux, immédiatement prévenu, fît barrer le boulevard et fermer
les vannes des conduites. Cette rupture est due, parait-il, à un coup de bélier.
Ce phénomène se produit lorsqu'on ouvre trop en grand les voies d'accès à
l'eau dans les grosses canalisations. Le liquide, arrivant en grande quantité,
comprime l'air contenu dans le tuyau qui, finalement, éclate. On dit aussi que
les conduites d'eau étant enfouies dans les terres rapportées avec lesquelles
fut comblée, en cet endroit, la vallée de la Bièvre. ne peuvent supporter le
tassement de ces terrains sans consistance.
C'est, en effet, la deuxième fois que pareil fait se produit à la poterne
des Peupliers et, il y a six mois, le boulevard Kellermann fut endommagé sur
une longueur de quatre cents mètres.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)