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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.


Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1912

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Terrible accident - 1897

Terrible accident.

Le Rappel — 28 juillet 1897

A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.

Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.


 Un affreux accident - 1875

Un affreux accident

Le Journal des débats politiques et littéraires ― 4 mai 1875

Un affreux accident est venu jeter avant-hier soir l'épouvante dans la rue Damesme. Un jeune garçon, âgé de quatorze ans, était monté sur le parapet du pont du chemin de fer de ceinture, quand, perdant l'équilibre, il tomba sur la voie au moment où le train n° 43 arrivait à la station de la Maison-Blanche. Malgré les signaux de détresse qui furent faits et l'empressement du mécanicien, qui avait renversé la vapeur, le train atteignit ce malheureux et passa, laissant d'un côté le corps, de l'autre les deux jambes.

Relevés par des employés de la ligne, ces débris humains, encore vivants, furent placés sur un brancard et transportés à l'hôpital de la Pitié- Le mourant ne put qu’indiquer la demeure de ses parents et demander un prêtre.


Faits divers

 Les Étrangleurs des Gobelins - Le Petit Parisien — 4 juin 1894

Les Étrangleurs des Gobelins

Le Petit Parisien — 4 juin 1894

La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.

C'est ainsi que, M. Pierre Roy âgé de cinquante-trois ans, corroyeur, demeurant, rue du Moulin-de-la-Pointe rentrait chez lui, hier, dans la nuit, à trois heures et demie- lorsqu'arrivé rue Bourgon, deux individus qui le suivaient, fondirent tout à coup sur lui par derrière et lui passèrent un lacet autour du cou, pour l'étrangler. Le corroyeur put heureusement pousseur les cris « Au secours ! A l'assassin ! » avant d'avoir perdu complétement connaissance. Des agents de service dans ce quartier l'entendirent et accoururent aussitôt.

Transporté au poste de police et grâce aux soins qui lui furent prodigués. il reprit ses sens et fit part au brigadier de la tentative d'assassinat dont venait d'être victime et au cours de laquelle on lui avait dérobe son porte-monnaie contenant une somme de 190 francs, ainsi que sa montre en or.

Les gardiens de la paix Rostan et Tréhard, partirent aussitôt à la recherche des agresseurs.

Ils apprirent par des habitants de la rue Bourgon, qu’une femme était venue après l'attentat, faire des recherches dans le ruisseau, où la victime avait roulé sans connaissance.

Une demi-heure plus tard, ces agents arrêtaient cette femme dans un hôtel garni situé rue de l'Industrie, 8, et tenu par M. Blanchard.

C'est une fille nommée Louise Graff, âgée de vingt-cinq ans, demeurant rue Bourgon, 25.

Dans le courant de la matinée elle a avoué à M. Perruche, commissaire de police, que les agresseurs du corroyeur étaient des anciens étrangleurs qui, venant de purger l a peine à laquelle ils avaient été condamnés, allaient recommencer « travailler » (sic), mais elle a refusé de faire connaître leurs noms.

~~~ Le même soir, un nommé Louis Wauquier, âgé de trente-trois ans, demeurant rue Saint-Sevérin, 3, injuriait, en sortant d'un débit de boissons situé rue Coypel, 12, les agents Viaillot et Sénés.

Ceux-ci ayant voulu le mettre en état d'arrestation, il leur porta, avec une chaise dont il s'était armé, des coups qui leur tirent des blessures assez graves.

Conduit au poste après une résistance opiniâtre, ce forcené avoua sortir de Mazas et avoir fait partie de la bande des « Étrangleurs des Gobelins ».

— Vous allez en voir du fameux,  a-t-il ajouté.

~~~ M. Perruche a fait arrêter également, hier, une nommée Ernestine Lenoir. Cette fille, qui sort de Mazas, avait essayé de vendre des bijoux à vil prix à M. Victor Weyckmann, concierge, boulevard de la Gare. 148.

Cette fille faisait également partie de la bande des « Étrangleurs des Gobelins ». Elle avait pour mission de vendre les objets volés.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

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Faits divers

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Par amour ! - 1903

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889

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Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897

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La bande des deux moulins - 1894

Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.

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Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


Le drame de la rue Corvisart - 1905


Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


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