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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Dès les années 1880, l'envoûtement de la Bièvre pour des raisons sanitaires était à l'ordre du jour mais on reculait car cela signifait la mise à mort de toutes les industries qui utilisaient l'eau de la Bièvre et faisaient vivre le quartier Saint-Marcel.


Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1907

La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Perfectionniste - 1883

Perfectionniste !

Gil Blas — 5 aout 1883

M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait depuis longtemps d'une maladie incurable.

Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se suicider.

Hier soir,  vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de sa chambre.

M. V… était âgé de trente-huit ans.


 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894

Les étrangleurs des Gobelins.

Le Matin — 12 décembre 1894

M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez lui, la nuit dernière, à une heure du matin.

Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.

Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent étendu à terre et râlant.

Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer connaissance.

L'état de M, Louridon .est grave.


Faits divers

 Les Étrangleurs des Gobelins - Le Petit Parisien — 4 juin 1894

Les Étrangleurs des Gobelins

Le Petit Parisien — 4 juin 1894

La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.

C'est ainsi que, M. Pierre Roy âgé de cinquante-trois ans, corroyeur, demeurant, rue du Moulin-de-la-Pointe rentrait chez lui, hier, dans la nuit, à trois heures et demie- lorsqu'arrivé rue Bourgon, deux individus qui le suivaient, fondirent tout à coup sur lui par derrière et lui passèrent un lacet autour du cou, pour l'étrangler. Le corroyeur put heureusement pousseur les cris « Au secours ! A l'assassin ! » avant d'avoir perdu complétement connaissance. Des agents de service dans ce quartier l'entendirent et accoururent aussitôt.

Transporté au poste de police et grâce aux soins qui lui furent prodigués. il reprit ses sens et fit part au brigadier de la tentative d'assassinat dont venait d'être victime et au cours de laquelle on lui avait dérobe son porte-monnaie contenant une somme de 190 francs, ainsi que sa montre en or.

Les gardiens de la paix Rostan et Tréhard, partirent aussitôt à la recherche des agresseurs.

Ils apprirent par des habitants de la rue Bourgon, qu’une femme était venue après l'attentat, faire des recherches dans le ruisseau, où la victime avait roulé sans connaissance.

Une demi-heure plus tard, ces agents arrêtaient cette femme dans un hôtel garni situé rue de l'Industrie, 8, et tenu par M. Blanchard.

C'est une fille nommée Louise Graff, âgée de vingt-cinq ans, demeurant rue Bourgon, 25.

Dans le courant de la matinée elle a avoué à M. Perruche, commissaire de police, que les agresseurs du corroyeur étaient des anciens étrangleurs qui, venant de purger l a peine à laquelle ils avaient été condamnés, allaient recommencer « travailler » (sic), mais elle a refusé de faire connaître leurs noms.

~~~ Le même soir, un nommé Louis Wauquier, âgé de trente-trois ans, demeurant rue Saint-Sevérin, 3, injuriait, en sortant d'un débit de boissons situé rue Coypel, 12, les agents Viaillot et Sénés.

Ceux-ci ayant voulu le mettre en état d'arrestation, il leur porta, avec une chaise dont il s'était armé, des coups qui leur tirent des blessures assez graves.

Conduit au poste après une résistance opiniâtre, ce forcené avoua sortir de Mazas et avoir fait partie de la bande des « Étrangleurs des Gobelins ».

— Vous allez en voir du fameux,  a-t-il ajouté.

~~~ M. Perruche a fait arrêter également, hier, une nommée Ernestine Lenoir. Cette fille, qui sort de Mazas, avait essayé de vendre des bijoux à vil prix à M. Victor Weyckmann, concierge, boulevard de la Gare. 148.

Cette fille faisait également partie de la bande des « Étrangleurs des Gobelins ». Elle avait pour mission de vendre les objets volés.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Faits divers

La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902

Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.

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Une femme étranglée - 1898

Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires

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Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865

Depuis longtemps deux ouvriers, Claude Demanalède, maçon, et Paul Robert, demeurant tous deux cité Jeanne-d'Arc, étaient ennemis intimes.

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Étrange fait divers - 1890

Un fait assez étrange s'est passé, dans le courant de l'avant-dernière nuit, au quartier de la Glacière.

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Le drame de la rue Mouffetard - 1875

On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.

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Un ménage devenu la terreur des environs - 1875

Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.

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Mauvaise surprise - 1875

Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.

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De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


Les maraudeurs du 13ème - 1870


On arrête une bande de voleurs - 1911


Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


La veillée tragique - 1915


Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899


Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925


Agression contre un encaisseur - 1912


Sur les bords de la Bièvre - 1874


L'amoureux a la « guigne » - 1911


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