C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.
En 1896, les 4 membres du conseil municipal de Paris représentant le 13ème arrondissement étaient : Quartier de la Salpêtrière : Paul BERNARD, avocat à la Cour d'appel, rue Lebrun, 3. Quartier de la Gare : NAVARRE, docteur en médecine, avenue des Gobelins, 30. Quartier de la Maison-Blanche. : Henri ROUSSELLE, commissionnaire en vins, rue Humboldt, 23. Quartier Croulebarbe : Alfred MOREAU, corroyeur, boulevard Arago, 38.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Un affreux accident - 1875
Un affreux accident
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 4 mai 1875
Un affreux accident est venu jeter avant-hier soir l'épouvante dans la rue
Damesme. Un jeune garçon, âgé de quatorze ans, était monté sur le parapet du
pont du chemin de fer de ceinture, quand, perdant l'équilibre, il tomba sur la
voie au moment où le train n° 43 arrivait à la station de la Maison-Blanche.
Malgré les signaux de détresse qui furent faits et l'empressement du mécanicien,
qui avait renversé la vapeur, le train atteignit ce malheureux et passa,
laissant d'un côté le corps, de l'autre les deux jambes.
Relevés par des employés de la ligne, ces débris humains, encore vivants,
furent placés sur un brancard et transportés à l'hôpital de la Pitié- Le mourant
ne put qu’indiquer la demeure de ses parents et demander un prêtre.
Faits divers
Un Agent parachute - 1894
Un Agent parachute
Le Petit Parisien — 5 juin 1894
La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue
Broca, 75, au quatrième étage, était montée, malgré la défense de sa mère, sur
une chaise appuyée à la fenêtre pour jouer avec des fleurs plantées dans une
petite caisse.
Tout à coup, l'imprudente, s'étant trop penchée au dehors perdit l'équilibre
et fut précipitée dans le vide.
Par un merveilleux hasard, la petite fille tomba sur l'épaule d'un gardien
de la paix du treizième arrondissement, qui passait ce moment.
La chute fut amortie de ce fait, et quand l'agent, ahuri du choc qu'il avait
reçu, releva la fillette il s'aperçut qu'elle était saine et sauve.
Conduite, néanmoins, la pharmacie Ravaux, boulevard Arago, 31, on constata
qu'elle n'avait reçu que des contusions sans gravité.
Communiqués
L'affluence du public a été considérable dimanche aux deux représentations
du Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré.
Les enfante ont voulu revoir cette amusante folie nautique la Noce de
Chocolat, d'une gaieté si prodigieuse.
Les deux clowns Footit et Chocolat ont un entrain endiablé.
Ce n'a été qu'un long éclat de lire d'un bout à l'autre de la pantomime.
ENTRE AUGURES
A la suite d'une séance du dernier congrès de chirurgie, le docteur X...
une des célébrités médicales de New-York, s'entretenait avec quelques médecin
français du traitement des hémorroïdes. On discutait le meilleur mode à
suivre en pareil cas, de la dilatation forcée ou de la cautérisation au
fer rouge. ― Il y a bien longtemps, dit l'Américain, que Je ne fais plus
opérer les hémorroïdaires je me contente, à leur grande satisfaction, de
les guérir avec les sucs d'une plante qui pousse dans nos pays et qu'on
appelle l'hamamelis virginica. ― En cela vous avez raison, reprit le professeur
X… Je fais de même depuis que j'ai essayé sur mes nombreux malades
une nouvelle préparation bien française, l'Élixir de Virginie, qui non seulement
contient de l'hamamelis, mais me parait bien supérieure à vos préparations
américaines par les plantes hémostatiques de France, stomachiques et dépuratives
qu'elle renferme, aussi bien que par le capsicum, qui en est également une
base et dont vous connaissez certainement mieux que moi les vertus souveraines
contre toutes les maladies du système veineux. Aussi l'Élixir de Virginie
réussit-il merveilleusement, et contre les hémorroïdes, dont la guérison
est relativement facile, et contre les autres maladies bien plus rebelles
du système veineux, varices, varicocèles, phlébites et enflures persistantes
qui leur succèdent. Pour les mêmes raisons, ce médicament fait encore disparaître,
comme par enchantement, les hémorragies, les congestions douloureuses, les
vertiges, le.. étouffements, la tendance aux coups de sang et tous les troubles
nerveux qui empoisonnent la vie de tant de femmes aux approches de l'âge
critique. ― S'il eu est ainsi, conclut l'Américain, je ne manquerai
pas de préconiser l'emploi de votre élixir et de le taire connaitre à mes
confrères et à mes élève» à mon retour eu Amérique. L'Élixir de Virginie
trouve chez Moride. 2. rue de la Tacherie, Paris. Le flacon, 4 fr.50 franco.
Envoi gratuit de la brochure explicative.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.