C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.
Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sables était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles.
M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait
depuis longtemps d'une maladie incurable.
Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se
suicider.
Hier soir, vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré
un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de
sa chambre.
M. V… était âgé de trente-huit ans.
Sanglante querelle - 1911
Sanglante querelle
Le Petit Parisien — 2 janvier 1911
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Faits divers
Un Agent parachute - 1894
Un Agent parachute
Le Petit Parisien — 5 juin 1894
La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue
Broca, 75, au quatrième étage, était montée, malgré la défense de sa mère, sur
une chaise appuyée à la fenêtre pour jouer avec des fleurs plantées dans une
petite caisse.
Tout à coup, l'imprudente, s'étant trop penchée au dehors perdit l'équilibre
et fut précipitée dans le vide.
Par un merveilleux hasard, la petite fille tomba sur l'épaule d'un gardien
de la paix du treizième arrondissement, qui passait ce moment.
La chute fut amortie de ce fait, et quand l'agent, ahuri du choc qu'il avait
reçu, releva la fillette il s'aperçut qu'elle était saine et sauve.
Conduite, néanmoins, la pharmacie Ravaux, boulevard Arago, 31, on constata
qu'elle n'avait reçu que des contusions sans gravité.
Communiqués
L'affluence du public a été considérable dimanche aux deux représentations
du Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré.
Les enfante ont voulu revoir cette amusante folie nautique la Noce de
Chocolat, d'une gaieté si prodigieuse.
Les deux clowns Footit et Chocolat ont un entrain endiablé.
Ce n'a été qu'un long éclat de lire d'un bout à l'autre de la pantomime.
ENTRE AUGURES
A la suite d'une séance du dernier congrès de chirurgie, le docteur X...
une des célébrités médicales de New-York, s'entretenait avec quelques médecin
français du traitement des hémorroïdes. On discutait le meilleur mode à
suivre en pareil cas, de la dilatation forcée ou de la cautérisation au
fer rouge. ― Il y a bien longtemps, dit l'Américain, que Je ne fais plus
opérer les hémorroïdaires je me contente, à leur grande satisfaction, de
les guérir avec les sucs d'une plante qui pousse dans nos pays et qu'on
appelle l'hamamelis virginica. ― En cela vous avez raison, reprit le professeur
X… Je fais de même depuis que j'ai essayé sur mes nombreux malades
une nouvelle préparation bien française, l'Élixir de Virginie, qui non seulement
contient de l'hamamelis, mais me parait bien supérieure à vos préparations
américaines par les plantes hémostatiques de France, stomachiques et dépuratives
qu'elle renferme, aussi bien que par le capsicum, qui en est également une
base et dont vous connaissez certainement mieux que moi les vertus souveraines
contre toutes les maladies du système veineux. Aussi l'Élixir de Virginie
réussit-il merveilleusement, et contre les hémorroïdes, dont la guérison
est relativement facile, et contre les autres maladies bien plus rebelles
du système veineux, varices, varicocèles, phlébites et enflures persistantes
qui leur succèdent. Pour les mêmes raisons, ce médicament fait encore disparaître,
comme par enchantement, les hémorragies, les congestions douloureuses, les
vertiges, le.. étouffements, la tendance aux coups de sang et tous les troubles
nerveux qui empoisonnent la vie de tant de femmes aux approches de l'âge
critique. ― S'il eu est ainsi, conclut l'Américain, je ne manquerai
pas de préconiser l'emploi de votre élixir et de le taire connaitre à mes
confrères et à mes élève» à mon retour eu Amérique. L'Élixir de Virginie
trouve chez Moride. 2. rue de la Tacherie, Paris. Le flacon, 4 fr.50 franco.
Envoi gratuit de la brochure explicative.
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...