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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le XIIIème arrondissement avait une superficie de 625 hectares à sa création.


Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1857

Le futur boulevard Saint-Marcel

Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897

Un drame boulevard de l’Hôpital

Le Figaro – 5 mars 1897

M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances, se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans, Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis longtemps déjà.

D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait couramment… son malheur.

En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front, la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.

Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis, après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur son mari, au domicile de sa mère.


 Accident mortel d’un cambrioleur - 1898

Accident mortel d’un cambrioleur

Le Gaulois — 4 mars 1898

Hier, dans l'après-midi, un sieur Moniat entrait, avenue de Choisy, dans une boutique d'épicerie et profitant de l'absence du patron tentait de s'emparer du tiroir-caisse.

Surpris par le propriétaire, il réussissait à monter par l'escalier au premier étage de la maison et de là sur les toits. Mais en voulant sauter d'une maison à l'autre il tomba dans la rue de la hauteur d'un cinquième étage et se brisa les deux jambes. Moniat a été transporté à l'hôpital Cochin. Son état est désespéré.


Faits divers

 Les « Étrangleurs de Croulebarbe » - 1902

Les « Étrangleurs de Croulebarbe »

Le Journal — 24 octobre 1902

Cité Jeanne-d'Arc. — Deux bagarres. Vingt arrestations.

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.

Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

Des paroles ils en vinrent bientôt aux coups.

Soudain, au paroxysme de la fureur, Becquet s'arma d'un revolver et en tira quatre coups sur son antagoniste, qui s'affaissa, perdant son sang à flots.

Au bruit des détonations, des gardiens de la paix accoururent et transportèrent le blessé à l'hôpital Cochin, où l'on déclara son état désespéré.

Pendant ce temps, le meurtrier était arrêté et conduit au commissariat de police du quartier de la Gare.

Interrogé par M. Rocher, Léon Becquet a déclaré qu'il aurait été heureux de « faire son affaire » à Douraud. « Ce n'est que partie remise », a-t-il ajouté.

Le commissaire de police a envoyé le meurtrier au Dépôt. Une vingtaine de rôdeurs et de souteneurs, qui avaient encouragé les combattants, furent également arrêtés. Après avoir subi un interrogatoire, sept d'entre eux ont été également dirigés sur le Dépôt.

— A minuit, une nouvelle bataille, à laquelle, cette fois, plusieurs individus participèrent, se livrait dans la cité Jeanne-d'Arc.

Un souteneur, nommé Jules Derrien, dit « Julot ", dit « La Terreur de Charonne », âgé de vingt-huit ans, sorti le matin même de la prison de la Santé, où il purgeait une condamnation pour attaque nocturne et vols, se prit de querelle avec sa maîtresse, Madeleine Besniard.

Cette Madeleine Besniard est la femme légitime du fameux bandit Juiges, le chef de la bande des « Étrangleurs de Croulebarbe », qui terrorisa tout Paris il y a une dizaine d'années.

Arrêté, ainsi que plusieurs de ses acolytes, Juiges fut condamné, en 1894, aux travaux forcés à perpétuité.

Il laissa à Paris, et particulièrement dans une partie du treizième arrondissement, des amis qui, hier, prirent fait et cause pour sa femme.

Une épouvantable mêlée s'ensuivit. On entendit des détonations, les couteaux furent sortis, et un véritable carnage allait se produire si des gardiens de la paix, en force, n'étaient arrivés.

Tous les combattants, au nombre de douze, furent conduits au commissariat de police de M. Rocher, qui les fit immédiatement diriger sur le Dépôt.

De nouvelles arrestations, qui purgeront, une fois pour toutes, le treizième arrondissement des malfaiteurs qui y recherchent un abri, sont imminentes.



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