La rue de Tolbiac, pour la partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers, fut appelée initialement rue du Transit lorsque son ouverture fut projetée.
Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ? - 1925
Cette jeune femme s'est-elle donné la mort ?
Le Gaulois ― 24 décembre 1925
Mariés depuis quelques années seulement, les époux Sallandre, demeurant
36, rue des Moulinets, quartier de la Maison-Blanche, ne s'entendaient
guère. À plusieurs reprises, ils se séparèrent, puis reprirent la vie
commune.
Tout récemment, à la suite d'une nouvelle séparation, chacun voulut vivre
sa vie de son côté. Le mari avait fait la connaissance d'une amie et la
femme avait paru également se consoler en compagnie d'un ami.
Lundi soir, les deux époux se rencontrèrent à l'angle de la rue de
Tolbiac et de l'avenue de Choisy. Une discussion s'éleva qui se poursuivit
dans le logement de la rue des Moulinets où tous deux se rendirent. Soudain,
une détonation retentit et, à sa mère, Mme Sallandre, qui venait d'arriver,
le mari dit :
― Blanche vient de se tuer. Cours prévenir la police !
Le commissaire de police trouva la jeune femme inanimée, la figure contre
le parquet. Sur le lit se trouvait un revolver contenant quatre balles et
une douille vide. La malheureuse avait la poitrine traversée par un
projectile ; elle était morte sur le coup.
Le magistrat enquête. Provisoirement, il a maintenu Sallandre à sa
disposition.
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.