La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.
En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins.
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Enfant blessé - 1911
Enfant blessé
Le Petit Parisien — 29 mars 1911
A onze heures du matin, boulevard Auguste-BIanqui, le jeune Marcel Buis, âgé
de douze ans, demeurant chez ses parents, 36, rue de Reine-Blanche, est tombé
sous un camion. Deux roues l'ont grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital
Cochin ; son état est inquiétant.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins— Trois arrestations - Le Figaro — 25 Á 26 janvier 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 25 janvier 1895
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur
dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour
rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrent
une corde autour du cou, le renversèrent à moitié étranglé et lui enlevèrent
une somme de cent francs. Pour être certains de ne pas être poursuivis par
leur victime, les bandits lui « sonnèrent » la tête sur le pavé, puis ils
s'enfuirent, laissant le malheureux sans connaissance.
Pierre ne revint à lui que deux heures plus tard et se traîna péniblement
jusqu'au poste de la mairie où on lui donna les soins que réclamait son
état.
M. Siadoux, commissaire de police, a ouvert une enquête et il est
probable que, demain, nous aurons à annoncer l'arrestation de ces dangereux
malfaiteurs.
Les étrangleurs des Gobelins — Trois arrestations
Le Figaro — 26 janvier 1895
Ainsi que nous le faisions prévoir dans notre dernier numéro, M. Siadoux,
commissaire de police, assisté par son inspecteur Poggi, a mis, hier, en
état d'arrestation les auteurs de l'agression nocturne de la place Jeanne
-d'Arc.
Confrontés, avec le livreur qu'ils avaient dévalisé après l'avoir à
moitié étranglé, celui-ci n'a pas hésité à les reconnaître. Ce sont les
nommés Le Devedec, charretier, dit la Terreur de la Glacière, âgé de
vingt-sept ans; Geng, dit Sale-Nez, fumiste, âgé de trente ans, et Dion
(Eugène), terrassier, âgé de, vingt ans. Ce dernier servait de rabatteur aux
deux autres qui paraissent être les chefs de la bande d'étrangleurs opérant,
depuis quelque temps, dans le quartier des Gobelins.
Chez Le Devedec, on a trouvé plusieurs nœuds coulants tout préparés.
Après un long interrogatoire, M. Siadoux a envoyé les trois malfaiteurs
au Dépôt.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.