La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.
Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandise connue sous le nom de gare de Rungis.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer.
M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un
individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage
des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.
Le drame de la rue Gandon - 1894
Le drame de la rue Gandon
Le Radical — 3 décembre 1894
Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité
par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de
cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants
de la rue Gandon.
Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est
estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une
profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans,
maintenait sur le sol, la frappant avec rage.
Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui
reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine
poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur
l'angle d'une commode.
À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.
Cet ignoble personnage est au Dépôt.
M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à
l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.
Faits divers
La rupture d'une conduite d'eau - 1930
La rupture d'une conduite d'eau inonde un quartier du XIIIè
arrondissement
Le Petit Parisien ― 24 juillet 1930
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite
d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un
autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Devant le n° 4 de l'avenue, les pavés cédaient brusquement avec fracas et
un véritable « geyser » s'élevait du sol entr'ouvert. En quelques instants,
le terrain compris entre les rues de Gentilly, Blanqui et la poterne des
Peupliers était recouvert d'une nappe d'eau.
L'eau, suivant les pentes, atteignit la station de métro « Porte d'Italie
» où elle s'engouffra, inondant les voies jusqu'à la station « Maison
Blanche ». A ces deux stations, les pompiers durent mettre en action quatre
pompes. Cependant, par les boulevards Masséna et Kellermann et l'avenue
d'Italie, un flot jaunâtre se répandit jusqu'à, la rue du Tage.
Enfin, les vannes commandant la conduite purent être fermées et, peu à
peu, tout rentra dans l'ordre. Seule la circulation des tramways dut être
interrompue pendant plusieurs heures sur l'avenue de la Porte-d'Italie.
COMMUNICATIONS DIVERSES
La compagnie d'auteurs et artistes humoristes la Pipe au bec organise son
troisième concours littéraire d'œuvres gaies en prose ou en vers. Pour tous
renseignements, s'adresser au secrétaire général du concours, 4, boulevard
Pereire, en joignant un timbre pour réponse.
Un concours pour quatre emplois de rédactrice stagiaire de
l'administration départementale en Algérie sera ouvert le mardi octobre
1930, à Alger, Oran, Constantine, Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nancy,
Rennes, Lille, Toulouse, Ajaccio et Rabat.
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.