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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.


La Bièvre descend des plateaux de Satory, arrose Buc, Jouy, Igny, Verrières, la Croix de Berny, Antony, Bourg-la-Reine, Arcueil,Gentilly et pénètrait dans l'enceinte fortifiée de Paris par deux ouvertures entre les bastions. Ses deux bras serpentaient ensuite dans les prés de la Glacière et enclosaient ces terrains submersibles qui étaient autrefois le seul skating ring des Parisiens.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1878

Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929

Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver

Le Petit-Parisien  ― 10 janvier 1929

Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21 heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci  a été atteinte d'une balle dans le dos.

Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté, le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se livrant à la boisson et à la débauche.

Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail, n'avait pas trouvé le diner  prêt ; ses enfants n'étaient pas encore débarbouillés. Il adressa  à sa femme des reproches, auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.


 La bande des deux moulins - 1894

La « bande des deux moulins »

Le Gaulois — 14 novembre 1894

Une véritable bataille s'est livrée, l'avant-dernière nuit, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs qui sortaient d'un bal-musette de l'avenue de Choisy.

Les rôdeurs mirent bientôt le couteau à la main, et le sang coulait déjà quand les agresseurs sortant des revolvers firent usage de leurs armes.

Une femme qui passait a dix mètres de là était blessée à la cuisse par une balle mais la police accourait et parvenait arrêter un des malfaiteurs, nommé Jean Bouhain.

Cet individu, qui est blessé, a déclaré faire partie d'une bande dite la « Bande des deux moulins » à laquelle étaient affiliés la plupart des agresseurs.

L'état d'un des ouvriers nommé Émile Bonnet est désespéré. Il a été frappé d'une balle à l'œil gauche et d'un coup de couteau au cou. Un ébéniste, Joseph Verdoneck, a été également atteint d'un coup de couteau au côté gauche.


Faits divers

 Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934

Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs

Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de francs, sont arrêtés

Le Matin ― 27 octobre 1934

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.

Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de Bicêtre, où il succomba.

D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac, commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné, car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.

Cependant, par un curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.

Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand ils rentrèrent.

Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans, chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.

Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre, boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.

Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà titulaire de maintes condamnations.

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La Fête Nationale du 30 juin 1878 dans le 13e arrondissement

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Des ossements humains découverts par des terrassiers

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)

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Expulsion de zoniers à la Porte de Gentilly

Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)

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Menu faits divers

Faits divers

Chronique du feu - 1879

Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.

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Le drame du quartier de la Gare - 1896

Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.

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Le drame de la rue Dunois - 1892

Le nommé Duchefdelaville, maraîcher, demeurant 20, rue Dunois, se présentait hier dans la matinée au commissariat de police de la rue Jeanne-d'Arc.

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Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles

L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.

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L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897

La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.

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Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934

Pour comprendre ces violences, il faut connaître la cité Jeanne-d'Arc, une des hontes de Paris.

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Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910

Une scène, tragique et sanglante s'est déroulée, hier soir, 190, avenue de Choisy, au bal de l'Alcazar d'Italie.

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L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893


Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874


Meurtre et bagarre sanglante - 1902


Le drame de la rue Michal - 1904


Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934


Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935


Le drame de la rue du Tage - 1903


Le drame de la rue Albert - 1907


Le drame de la rue de Patay - 1892


Le drame de la rue Duméril - 1888


Les crimes d'un alcoolique - 1898


Esclave de sa Colère - 1895


L'alcoolisme - 1895


Un bien triste individu - 1896


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