Dès les années 1880, l'envoûtement de la Bièvre pour des raisons sanitaires était à l'ordre du jour mais on reculait car cela signifait la mise à mort de toutes les industries qui utilisaient l'eau de la Bièvre et faisaient vivre le quartier Saint-Marcel.
Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
On arrête... - 1916
On arrête...
Le Matin ― 25 janvier 1916
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Faits divers
Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934
Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs
Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de
francs, sont arrêtés
Le Matin ― 27 octobre 1934
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes
effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la
rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait
d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de
Bicêtre, où il succomba.
D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac,
commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert
Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la
maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de
rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné,
car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les
agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.
Cependant, par un
curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion
d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure
suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous
deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après
avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya
le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au
centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.
Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand
ils rentrèrent.
Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils
furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans,
chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le
premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son
briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient
assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux
malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque
argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils
rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.
Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses
libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre,
boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à
terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.
Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne
devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent
d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les
deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà
titulaire de maintes condamnations.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.