entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

Ernest Rousselle (1836-1896), conseiller municipal du 13e arrondissement était un adversaire résolu de tout projet de métropolitain;


L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été consacrée le 25 avril 1896.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1912

Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Le drame de la rue Gandon - 1894

Le drame de la rue Gandon

Le Radical — 3 décembre 1894

Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants de la rue Gandon.

Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans, maintenait sur le sol, la frappant avec rage.

Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur l'angle d'une commode.

À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.

Cet ignoble personnage est au Dépôt.

M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.


 Victimes des autos - 1923

Victimes des autos

Le Gaulois —7 octobre 1923

M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins, la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement blessé à l'épaule droite.

Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M. François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par des éclats de verre. Il est à la Charité.


Faits divers

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 24 mars 1895

Les étrangleurs des Gobelins

Rafle fructueuse.

Le Matin — 24 mars 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

Depuis longtemps déjà un grand nombre d'attaques nocturnes se produisaient dans le quartier des Gobelins. La spécialité des malfaiteurs qui, presque chaque nuit, dévalisaient les passants, était le coup classique dit « du Père François ». D'où, cette mention « les étrangleurs des Gobelins » fréquemment insérée dans les journaux. Les commissaires de police de l'arrondissement avaient fait en vain plusieurs enquêtes, et le service de la Sûreté avait été chargé de retrouver cette bande.

Les recherches furent longues et difficiles. Enfin des agents acquirent la certitude que la plupart des étrangleurs avaient pour lieu de rendez-vous deux bars situés l'un, 102, avenue de Choisy, l'autre au coin du boulevard de la Gare. Les deux établissements, tenus l'un par un sieur Jacquot, l'autre par un sieur Dupont, communiquaient ensemble par un long couloir qui permettait aux malfaiteurs de s'enfuir si un agent de police était signalé.

M. Cochefert résolut alors de prendre, s'il était possible, d'un seul coup de filet, toute la bande. Vers minuit, il se rendit avenue de Choisy, accompagné de- M. Hamard et d'un nombre respectable d'agents. Des gardiens de la paix requis gardaient toutes les issues.

L'arrivée du chef de la Sûreté, ceint de son écharpe, produisit parmi les nombreux consommateurs attablés l'effet d'une tête de Méduse. Il y eut un mouvement d'affolement indicible mais l'attention de M. Cochefert fut aussitôt détournée par des cris de « Au secours ! au secours ! » partant d'une pièce voisine. Il se hâta d'y entrer et vit un homme affaissé sur une table et perdant beaucoup de sang. C’était un très honnête ouvrier, nommé Sollier, égaré par hasard dans ce bouge, et qu'une fille venait de frapper d'un coup de couteau la lame s'était brisée sur l'omoplate.

On emporta le pauvre diable au poste le plus voisin, où des soins empressés lui furent prodigués.

Puis, M. Cochefert revint à ses voleurs. Cinquante-quatre individus furent conduits au poste, où le chef de la Sûreté passa la nuit à les interroger.

Quarante ont été envoyés au Dépôt, ce sont tous des souteneurs et repris de justice, et sur beaucoup on a trouvé tout le matériel du parfait cambrioleur.

Un certain nombre avaient pu, cependant, profiter du moment où l'attention de M. Cochefert et des agents avait été détournée par l'incident de Sollier, pour se débarrasser des armes et des outils suspects dont ils étaient porteurs.

Le sol, sous toutes les tables, en était jonché.


A lire également

Le récit de la rafle par "Le Gaulois"

Le récit de la rafle par Le Figaro

Les étrangleurs des Gobelins (8 juin 1894)

Les étrangleurs de Croulebarbe (1902)

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)

Lire

La statue du docteur Pinel

On va prochainement ériger sur la place de la Salpêtrière la statue en bronze du docteur Pinel. (1883)

Lire

Inauguration de l'hôpital école de la Croix-Rouge

La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)

Lire

M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss

Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914

Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.

Lire


Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935

Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux coups de couteau.

Lire


Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938

Hier matin, Mme Hugon, qui possède, rue du Chevaleret, un « Café-restaurant-blanchissage », entre dans le terrain vague attenant à sa maison.

Lire


Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914

La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.

Lire


Un soir à la Porte d'Italie - 1895

Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.

Lire


Drame de la jalousie - 1897

Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.

Lire


Chronique du feu - 1879

Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.

Lire


Le drame du quartier de la Gare - 1896


Le drame de la rue Dunois - 1892


Le drame de la rue Dunois - 1892 - dernières nouvelles


L'Affaire de la Place Jeanne-d’Arc - 21 mars 1897


Les assiégés de la cité Jeanne-d'Arc se sont rendus ce matin - 1934


Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910


L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893


Scène surprenante avenue des Gobelins - 1874


Meurtre et bagarre sanglante - 1902


Le drame de la rue Michal - 1904


Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934


Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935


Le drame de la rue du Tage - 1903


Le drame de la rue Albert - 1907


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte