Ernest Rousselle (1836-1896), conseiller municipal du 13e arrondissement était un adversaire résolu de tout projet de métropolitain;
L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été consacrée le 25 avril 1896.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.
Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité
par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de
cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants
de la rue Gandon.
Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est
estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une
profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans,
maintenait sur le sol, la frappant avec rage.
Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui
reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine
poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur
l'angle d'une commode.
À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.
Cet ignoble personnage est au Dépôt.
M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à
l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.
Victimes des autos - 1923
Victimes des autos
Le Gaulois —7 octobre 1923
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 24 mars 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Rafle fructueuse.
Le Matin — 24 mars 1895
M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de
filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.
Depuis longtemps déjà un grand nombre d'attaques nocturnes se produisaient
dans le quartier des Gobelins. La spécialité des malfaiteurs qui, presque chaque
nuit, dévalisaient les passants, était le coup classique dit « du Père
François ». D'où, cette mention « les étrangleurs des Gobelins » fréquemment
insérée dans les journaux. Les commissaires de police de l'arrondissement avaient
fait en vain plusieurs enquêtes, et le service de la Sûreté avait été chargé
de retrouver cette bande.
Les recherches furent longues et difficiles. Enfin des agents acquirent la
certitude que la plupart des étrangleurs avaient pour lieu de rendez-vous deux
bars situés l'un, 102, avenue de Choisy, l'autre au coin du boulevard de la
Gare. Les deux établissements, tenus l'un par un sieur Jacquot, l'autre par
un sieur Dupont, communiquaient ensemble par un long couloir qui permettait
aux malfaiteurs de s'enfuir si un agent de police était signalé.
M. Cochefert résolut alors de prendre, s'il était possible, d'un seul coup
de filet, toute la bande. Vers minuit, il se rendit avenue de Choisy, accompagné
de- M. Hamard et d'un nombre respectable d'agents. Des gardiens de la paix requis
gardaient toutes les issues.
L'arrivée du chef de la Sûreté, ceint de son écharpe, produisit parmi les
nombreux consommateurs attablés l'effet d'une tête de Méduse. Il y eut un mouvement
d'affolement indicible mais l'attention de M. Cochefert fut aussitôt détournée
par des cris de « Au secours ! au secours ! » partant d'une
pièce voisine. Il se hâta d'y entrer et vit un homme affaissé sur une table
et perdant beaucoup de sang. C’était un très honnête ouvrier, nommé Sollier,
égaré par hasard dans ce bouge, et qu'une fille venait de frapper d'un coup
de couteau la lame s'était brisée sur l'omoplate.
On emporta le pauvre diable au poste le plus voisin, où des soins empressés
lui furent prodigués.
Puis, M. Cochefert revint à ses voleurs. Cinquante-quatre individus furent
conduits au poste, où le chef de la Sûreté passa la nuit à les interroger.
Quarante ont été envoyés au Dépôt, ce sont tous des souteneurs et repris
de justice, et sur beaucoup on a trouvé tout le matériel du parfait cambrioleur.
Un certain nombre avaient pu, cependant, profiter du moment où l'attention
de M. Cochefert et des agents avait été détournée par l'incident de Sollier,
pour se débarrasser des armes et des outils suspects dont ils étaient porteurs.
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.