La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.
C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue située entre la place de Rungis et la place du Nouveau Puits-Artésien, de la Butte-aux-Cailles, prendrait le nom de rue du sergent Bobillot.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement !
Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster ,
trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi
Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15, rue des Cinq-Diamants,
qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.
Le vin triste - 1923
Le vin triste
Paris-Soir ― 2 décembre 1923
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins. - Le Matin — 29 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 29 décembre 1894
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une
véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler
leurs victimes.
Voici, depuis huit jours, la troisième attaque nocturne tentée dans ce
quartier, et dans des conditions presque identiques. Hier, vers une heure et
demie du matin, des gardiens de la paix, en faisant une ronde, trouvaient,
rue Esquirol, un vieillard, étendu sans connaissance au milieu de la
chaussée. Il avait le cou fortement serré par un foulard, et il râlait.
Les agents se hâtèrent de transporter le malheureux au poste de la mairie
du treizième arrondissement, où des soins empressés le firent revenir à lui.
Il put alors raconter de quel attentat il avait été victime.
Ce vieillard, M. Régnier Goulet, rentrait chez lui, 30, rue Esquirol, et
n'était plus qu'à deux pas de sa maison, quand deux individus, blottis dans
l'embrasure d'une porte, se jetèrent sur lui; Avant même qu'il pût pousser
un cri, les deux bandits, lui faisant le coup traditionnel dit du « Père
François », lui serraient la gorge avec un foulard, et lui prenaient sa
montre et vingt-cinq francs qu'il avait dans sa poche.
M. Perruche, commissaire de police du quartier, a organisé une
surveillance.
Malheureusement, M. Goulet n'a pu donner le signalement de ses
agresseurs.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.