La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.
En 1929, le 13e comptait 11 cinémas : Le Bobillot, le Cinéma des Bosquets, le Clisson-Palace, l'Éden des Gobelins, le Cinéma des Familles, le Jeanne d'Arc, le cinéma Moderne, le Palais des Gobelins, le Royal-Cinéma, le Sainte-Anne et le Saint-Marcel.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Procédés un peu violents - 1897
Procédés un peu violents.
Le Matin - 14 octobre 1897
Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de
la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et
arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur,
demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé
sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.
Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever
divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de
soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.
M.
Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins. - Le Matin — 29 décembre 1894
Les étrangleurs des Gobelins.
Le Matin — 29 décembre 1894
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une
véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler
leurs victimes.
Voici, depuis huit jours, la troisième attaque nocturne tentée dans ce
quartier, et dans des conditions presque identiques. Hier, vers une heure et
demie du matin, des gardiens de la paix, en faisant une ronde, trouvaient,
rue Esquirol, un vieillard, étendu sans connaissance au milieu de la
chaussée. Il avait le cou fortement serré par un foulard, et il râlait.
Les agents se hâtèrent de transporter le malheureux au poste de la mairie
du treizième arrondissement, où des soins empressés le firent revenir à lui.
Il put alors raconter de quel attentat il avait été victime.
Ce vieillard, M. Régnier Goulet, rentrait chez lui, 30, rue Esquirol, et
n'était plus qu'à deux pas de sa maison, quand deux individus, blottis dans
l'embrasure d'une porte, se jetèrent sur lui; Avant même qu'il pût pousser
un cri, les deux bandits, lui faisant le coup traditionnel dit du « Père
François », lui serraient la gorge avec un foulard, et lui prenaient sa
montre et vingt-cinq francs qu'il avait dans sa poche.
M. Perruche, commissaire de police du quartier, a organisé une
surveillance.
Malheureusement, M. Goulet n'a pu donner le signalement de ses
agresseurs.
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.