Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.
En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre.
Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue
du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en
absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été
foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire
aux souffrances provoquées par une maladie incurable.
À coups de rasoir
À coups de rasoir
Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Faits divers
L'amoureux a la « guigne » - 1911
L'amoureux a la « guigne ».
Le Matin ― 21 mars 1911
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les
soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe
Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue,
mais jamais il n'avait osé l'aborder. Il avait trop peur que sa femme,
habitant non loin de là, ne le rencontrât avec la marchande de sourires.
Samedi soir, cependant, comme il était quelque peu pris de boisson, le
chauffeur s'enhardit et offrit un verre à Palmyre. La belle, peu farouche,
accepta et se montra si aimable pour le pochard que ce dernier, captivé,
n'hésita pas à la suivre dans un hôtel de la rue de Tolbiac: Quand il se
réveilla, avant-hier matin à l'aube, sa compagne avait disparu en emportant
son porte-monnaie contenant ce qui restait de sa paye, une soixantaine de
francs.
Que faire, sans un sou dans sa poche ? Rentrer au domicile conjugal ? Il
n'y fallait pas songer. Verrier prit une résolution énergique. Il se rendit
pedibus cum jambis devant le théâtre du Châtelet, où il avait été employé
jadis, et il attendit l'arrivée des voitures amenant les spectateurs à la
matinée. Sa casquette à la main, il ouvrit les portières et avec infiniment
de grâce aida les dames à descendre. A la sortie, il recommença le même
manège. Adolphe Verrier avait déjà recueilli dans son après-midi près de
trois francs de gros sous, quand la main pesante d'un gardien de la paix en
bourgeois s'abattit sur son épaule. Au commissariat du quartier
Saint-Germain-L'auxerrois où il fut amené, le chauffeur n'eut pas de peine à
démontrer à M. Beaurain, commissaire de police, qu'il n'était pas un
mendiant professionnel, et le magistrat le remit en liberté, non sans
l'avoir quelque peu admonesté.
Mais Verrier appartient plutôt à la famille des guignards. En voulant
traverser le boulevard du Palais, il fut renversé et blessé par une voiture
de blanchisseur. Quant à Palmyre, elle est activement recherchée.
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...