La place de Rungis porta un temps le nom de place Barrault.
Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement !
A la station du Métro « Corvisart », M. François Geffroy, vingt-six ans,
palefrenier à la Compagnie des omnibus, demeurant 5, passage Guillaumot, se
précipite sous une rame en marche, qui lui broie le crâne.
Accident à la raffinerie Say - 1886
Accident à la raffinerie Say
Le Figaro ― 24 août 1886
Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say,
boulevard de la Gare.
Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques
minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme
dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un
bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.
Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est
produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,
Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes
gens de vingt à vingt-cinq ans.
Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus
immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés
ensuite à l'hôpital de la Pitié.
Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.
Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.
Faits divers
Mutilé par son amie- 1914
Mutilé par son amie
Le Journal ― 27 avril 1914
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente
ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient
pas un couple parfait. Une discussion plus violente encore que celles qui fréquemment
troublaient le petit logement où, ils s'étaient installés, 95, rue Broca, éclatait
samedi soir entre eux. La querelle, cette fois, se termina par le départ de
Marie Pécret.
Resté seul, le polisseur, ne pleura guère son abandon ; il se coucha tranquillement
et s'endormit sans autre souci. Hier matin, il devait avoir un triste réveil.
Vers 5 heures, une douloureuse piqûre à la cuisse gauche l'arrachait, en effet,
à son sommeil, et le spectacle de sa compagne, revenue insidieusement et penchée
sur lui, une paire de ciseaux à la main, ne fut pas pour calmer son émoi ; il
se débattit et saisit la mégère au chignon. Mais une souffrance, terrible lui
fit bientôt lâcher prise. A l'aide de son arme sa maîtresse venait de lui infliger
une mutilation aussi douloureuse qu'humiliante.
Des voisins, des agents accoururent ; on transporta d'urgence le blessé à
l'hôpital
Cochin, et l'on entraîna sa compagne au poste de la rue de la Butte-aux-Cailles.
Interrogée au cours de la matinée par M. Delanglade, commissaire de police
du quartier de la Maison-Blanche, Marie Pécret assura, en sanglotant, qu'elle
n'avait jamais eu l'intention de frapper aussi cruellement son amant. A l'en
croire, elle serait revenue au domicile de ce dernier — trop facilement prodige
de ses écus — pour lui enlever le montant de sa paye hebdomadaire. Émile Daucourt
ayant conservé son pantalon et son porte-monnaie dans sa poche, elle avait tailladé
l'étoffe pour prendre l'argent ; un coup de pointe malhabile avait éveillé le
dormeur. En se débattant, au cours de la scène qui suivit, elle avait alors
par accident blessé si, malheureusement son compagnon !...
Le blessé, par contre, jura, en la maudissant, que sa maîtresse avait prémédité
et voulu l'odieuse mutilation.
Lui s'en tirera, espère-t-on, à la suite d'une heureuse opération de suture,
avec quelques semaines d'hôpital. Quant à sa terrible compagne, elle a été envoyée
au Dépôt.
Communiqué
DE LA MOUSSE CONTRE DU FEU
On a enfin trouvé en France le ,vrai moyen de se sauvegarder contre le
feu. Les appareils employés projettent dix fois leur contenu en une. mousse
qui recouvre instantanément tout foyer et arrête toute combustion. Ils s'imposent
partout et, sont fabriqués par la Société « Le Parfait », R Bonnet et Cie,
• 30, rue Marjolin, à Levallois-Perret. Catalogue B franco.
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.