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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.


La consécration de l'église Sainte-Anne de la Maison Blanche eut lieu le 24 octobre 1912.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1890

L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Accident de la rue - 1931

Accident de la rue

Le Petit-Parisien ― 7 janvier 1931

Circulant à motocyclette porte d'Italie, le garçon de café Georges Waster , trente-trois ans, demeurant 11, rue du Moulinet, renverse le brigadier d’octroi Robert Charles, quarante-sept ans, demeurant 15,  rue des Cinq-Diamants, qui, grièvement blessé, succombe deux heures après son admission à la Pitié.


 Petit fait

Petit fait

Le Petit Parisien — 2 novembre 1930

M. Paul Hennuyer, demeurant 18, rue Corvisart, a porté plainte contre un individu, connu sous le sobriquet de «CapilIon», qui l'aurait assailli passage des Reculettes et aurait volé son portefeuille contenant 600 francs.


Faits divers

 Au bas de la pente - 1911

Au bas de la pente.

Le Matin ―2 octobre 1911

Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé. Elle se leva pour boucher l'ouverture avec un journal. Mais comme elle arrivait auprès de la fenêtre, elle entendit dans la rue un cri « A moi ! A moi ! »

Elle regarda. Quatre silhouettes fuyaient dans la nuit. Au milieu de la chaussée, un homme gisait, la face à terre. Vite, Mmes Baugrand descendit. Deux ouvriers qui, d'un débit voisin, avaient également entendu les cris d'appel, MM. Pelletier et Linetti, étaient déjà près de l'homme ; ils reconnaissaient justement an locataire du même hôtel meublé qu'ils habitaient dans la rue, au numéro 49, M. Dumonceau.

Le malheureux était mort. Il avait été frappé de six coups de couteau. Les deux ouvriers coururent chercher des agents, qui transportèrent le corps au poste central du quatorzième arrondissement.

L'identité véritable de la victime fut une surprise. M. Dumonceau était en réalité le comte Henri-Marie-Joseph Dumonceau de Bergenbal, né à Bruxelles en 1875. Issu d'une excellente famille, à la suite d'écarts de jeunesse, il avait déserté l'armée belge, où il était officier. Passé en France, il s'était engagé dans la légion étrangère. Son temps de service expiré, après être resté quelque temps au bastion 84 du boulevard Brune, il était venu habiter en garni, au mois de juillet, à l'hôtel de la, rue de Amiral-Mouchez, où il avait un de ses amis, connu simplement sous le nom de Pierre. Tour à tour comptable dans diverses maisons, rue Rochechouart et rue Séguier, depuis quinze jours il avait cessé de travailler. Sa famille, par l'intermédiaire de Me Auguste Scheyven, notaire à Bruxelles, lui faisait tenir une pension mensuelle de 150 francs. Le comte de Bergenbal, qui fréquentait par goût un certain nombre de débits peu sûrs, a-t-il été l'objet d'une vengeance ? On le croit. La Sûreté recherche activement le meurtrier.


Le meurtrier du Comte

Le Matin ― 3 octobre 1911

Le service de la Sûreté recherche meurtrier du comte Ferdinand du Monceau de Bergendaël qui fut tué l'avant-dernière nuit ainsi  que nous l'avons raconté, rue de l'Amiral-Mouchez. La victime, qui payait fréquemment à boire à des individus interlopes dans des bars de la rue de Tolbiac a dû être frappé par un de ces apaches. Le cercle des investigations se resserre peu à peu et une arrestation est imminente.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Une inondation boulevard Kellermann

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Menu faits divers

Faits divers

L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907

Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara :
— Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».

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Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


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