C'est le dimanche 30 septembre 1934 que fut inauguré le groupe scolaire construit rue Küss en présence de M. Villey, préfet de la Seine et des élus et notabilités de l'arrondissement. Des discours furent été prononcés par MM. Villey, Gelis et Deslandres.
Le 21 août 1881, M. Cantagrel fut élu député du 13ème arrondissement au Corps législatif.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme.
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
Drame de la jalousie - 1895
Drame de la jalousie
Le Gaulois — 22 octobre 1895
Jeanne Jennart, une jeune couturière demeurant rue Rubens, entretenait des
relations avec un jeune sculpteur qui la délaissait ces jours-ci pour une nommée
Henriette Ritter, demeurant rue des Chamaillards.
La jeune fille conçut un grand chagrin de cet abandon et jura de se venger de
sa rivale. Sachant qu'elle la rencontrerait dans un bal de l'avenue de Choisy
elle s'y rendait hier soir et, après avoir vidé un saladier de vin chaud pour se
donner du cœur, elle plantait un couteau entre les épaules d'Henriette Ritter
Celle-ci, grièvement blessée, a été transportée à la Pitié. La meurtrière a été
arrêtée.
Faits divers
Le crime de la rue de Tolbiac - 1902
Le crime de la rue de Tolbiac
La Lanterne ― 2 avril 1902
Hier soir, vers huit heures et demie, un drame de la
jalousie s'est déroulé dans le treizième arrondissement.
Au numéro 204 de la rue de Tolbiac habite, depuis plusieurs
années, un ancien marchand de vin, le nommé Garlin, âgé de
quarante-six ans.
Très jaloux, M. Garlin avait à tout instant des scènes d'une
violence extrême avec sa femme.
Hier soir, à la suite d'une vive querelle, il sortit tout à
coup un revolver de sa poche et fit feu sur sa compagne.
Celle-ci, atteinte en pleine poitrine, tomba sans pousser un
cri.
Les voisins accoururent et donnèrent des soins empressés à
la blessée, mais la malheureuse ne tarda pas à expirer.
Des agents s'emparèrent du meurtrier qui s'est laissé
arrêter sans résistance. Il a été conduit au commissariat de
police de M. Yendt, rue Rubens, où il a été interrogé.
L'assassin est un alcoolique invétéré, atteint fréquemment
d'accès de fureur qui ont souvent fait penser qu'il ne
jouissait pas de toutes ses facultés.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.