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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.


Le 23 août 1886, un violent orage provoquait un e crue de la Bièvre de près d'un mètre rue Pascal inondant un grand nombre de caves et causait des dégâts considérables dans les parages. Ce même orage fit des dégâts importants dans d'autres points du 13ème notamment rue Richemond et rue Clisson.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1868

La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.

Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894

Les étrangleurs des Gobelins.

Le Matin — 12 décembre 1894

M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez lui, la nuit dernière, à une heure du matin.

Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.

Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent étendu à terre et râlant.

Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer connaissance.

L'état de M, Louridon .est grave.


 Précoce voleur - 1896

Précoce voleur

La Lanterne ― 27 janvier 1896

Le jeune Hippolyte Couteux, âgé de quinze ans et demi, demeurant chez ses parents, 166, rue Nationale, dérobait hier matin, sans être aperçu, une casquette d'une valeur minime, à l'étalage d'un magasin situé, 53, avenue des Gobelins. La casquette ne lui allant pas, le petit filou eut l'audace de la rapporter au magasin où il l'avait prise, demandant à l'échanger contre une autre à sa pointure. Le vol fut reconnu et le jeune escroc fut conduit au commissariat de M. Perruche, qui l'a envoyé au Dépôt.


Faits divers

 Le Drame des Gobelins - 1904

Le Drame des Gobelins

Un ménage de travailleurs —« L'accident » —Deux ans de misère. — Las de lutter — Pendus !

Le Radical — 12 février 1904

Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins. Le mari. Auguste Vey, actuellement âgé de cinquante-neuf ans, exerçait la profession de mégissier ; sa femme, Maria, âgée de quarante-huit ans, était porteuse de pain et recevait, outre deux livres de pain par jour, un salaire de 16 francs par semaine. Le ménage n'avait pas d'enfants et vivait sans gêne.

Mais- voilà que le malheur et la misère entrèrent l'année suivante dans la maison.

En faisant une course, Auguste Vey tomba si malencontreusement dans la rue qu'il se cassa les genoux. Malgré plusieurs mois de soins extrêmement coûteux, il demeura infirme, incapable de faire mouvoir ses jambes. Dès lors la porteuse de pain, avec son maigre salaire, dut subvenir à tous les besoins. Occupée depuis cinq heures du matin jusque passé midi chez ses patrons, elle consacrait le reste du temps à son, mari impotent et à son intérieur,, mais, les privations et les fatigues avaient fini par lasser le courage de la pauvre femme.

On l'entendit souvent se plaindre, en ces derniers mois, et, avant-hier soir encore, elle disait à sa concierge : « Je n'en puis plus. Un de ces jours, j'irai prendre un bain dans la Seine ! »

Hier matin, à six heures, la boulangère qui l'employait ne la voyant pas venir, comme d'habitude, pour porter le pain, dit à sa bonne :

— Allez donc voir ce' qui se passe chez Maria, pour qu'elle soit aussi en retard.

La bonne alla rue des Cordelières, frappa chez la porteuse de pain, appela ; puis, personne ne lui répondant, se retira.

Une demi-heure- après,, la boulangère l'envoya de nouveau chez son employée.

Maria ne répondant pas plus que la première fois, la concierge fit briser un carreau et un locataire de la maison pénétra par la fenêtre dans l'appartement. On aperçut alors les époux Vey pendus côte à côte à deux cordes attachées au piton du plafond, destiné à supporter une lampe à suspension. On coupa, immédiatement les cordes, mais les époux Vey avaient depuis longtemps cessé de vivre.

On suppose, en effet, qu'ils ont dû se pendre vers trois heures du matin, car, à cette heure-là, les locataires au-dessus d'eux ont entendu du bruit dans leur appartement M. Yendt, commissaire de police, et M. le docteur Pradelles, ont procédé aux constatations médico-légales.

L'inhumation des deux cadavres doit avoir lieu ce matin.


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Le drame de la rue des Tanneries (1932)

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Les prochains grands travaux de Paris

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Assainissement de la Bièvre

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés. (1897)

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Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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Menu faits divers

Faits divers

Précoces Criminels - 1895

Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.

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Le perroquet enlevé - 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.

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Une scène scandaleuse - 1894

Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.

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Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912

Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.

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Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.

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Un pickpocket - 1885

M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.

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La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902

Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.

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Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


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Mauvaise surprise - 1875


De chute en chute - 1895


La chasse aux indésirables - 1938


Champion de boxe - 1916


Un nouveau crime dans le 13ème? - 1879


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Encore un crime dans le 13ème - 1896


Mystérieuse affaire - 1887


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