En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Une femme carbonisée
Une femme carbonisée.
Le Matin - 24 novembre 1900
Une dame Michel, âgée de quatre-vingts ans, habitant 44, avenue de Choisy, a
été trouvée, hier soir à dix heures et demie, presque entièrement carbonisée.
L'octogénaire habitait, comme sous-locataire des époux Ladret, marchands de vin,
qui tiennent un établissement à l'adresse susindiquée, une petite chambre au
premier étage. Mme Ladret n'ayant pas vu, hier, selon son habitude, la vieille
femme vaquer à ses occupations ordinaires, fit part à M. Remongin, commissaire
de police, de ses inquiétudes. Le magistrat, accompagné du docteur Gresset,
arriva aussitôt et fit enfoncer la porte. L'enquête conclut à une mort
accidentelle.
On suppose, en effet, que Mme Michel, en voulant allumer sa chaufferette avec
un morceau de journal, a communiqué le feu à ses vêtements. Elle s'est ensuite
dirigée vers la fenêtre, afin d'appeler au se- cours, mais ses appels n'ont pas
été entendus. C'est en cherchant à ouvrir la porte derrière laquelle on a trouvé
son cadavre qu'elle paraît avoir succombé à l'asphyxie. Le docteur Gresset
estime, en effet, que l'octogénaire était morte lorsque son corps a commencé à
brûler.
Faits divers
Fiançailles d'Apaches - 1904
Fiançailles d'Apaches.
Le Matin — 1er octobre 1904
En trinquant sur le zinc, dans le débit qui porte pour
enseigne, place d'Italie « Au Cygne de la Croix »
(*), Louis
Robevielle, vingt et un ans, dit « Saute au Clou », et Henri
Goudinot, dix-huit ans, surnommé « La Tringle », virent passer
sur le trottoir Marie Bouteiller, connue dans le monde des
Apaches sous le sobriquet de« Gueule d'Or », et l'invitèrent à
venir prendre une consommation. Marie Bouteiller ne se fit pas
trop prier et, tout en absorbant un vin chaud agrémenté de
sucre et de cannelle, elle fit ses confidences :
«— Depuis plusieurs mois, dit-elle, je vis avec mon ami
Totor. Mais j'en ai assez et je suis prête à me donner à qui
voudra m'épouser.
« —Tope là dit « La Tringle» ; je suis ton homme. On va se
marier.
« — Pas sans avertir Totor riposta « Gueule d'Or » prise de
scrupules. Il faut que je le mette au courant de ma nouvelle
situation.
« — Ne crains rien, répartit l'amoureux si Totor proteste,
je le «refroidirai ».
Sur ce le trio se rendit à Villejuif à la recherche de
Totor. Celui-ci, apercevant sa maîtresse au bras d'un inconnu,
s'élança soudain sur elle et la roua de coups. « Saute au Clou
» intervint alors, armé d'un long couteau. Il allait en frapper
Totor, lorsqu'un passant, Louis Michel, terrassier, voulut
s'interposer. Hélas le proverbe dit « Il ne faut point mettre
le doigt entre l'arbre et l'écorce. » En un clin d'œil, le
brave homme reçut trois coups de couteau qui l'atteignirent au
flanc et à la poitrine. Comme il s'affaissait, toute la bande
prit la fuite.
Le blessé fut relevé par des agents et transporté dans un
état presque désespéré à l'hôpital Cochin.
M. Yendt, commissaire de police, avisé de ces faits, a
procédé à l'arrestation de « Saute au Clou » et de « La
Tringle ». Le service de la Sûreté recherche Totor et Marie
Bouteiller.
* Le Cygne de la Croix était
situé au Place et 2 avenue d'Italie. En 1895, Le Radical se
croyait obligé de préciser qque le bar du Cygne de la Croix
était fréquenté uniquement par les travailleurs deu quartier
après avoir malencontreusement relaté une rafle dans l'ensemble
des bars de la place d'Italie. De nombreuses réunions
politqiues ou syndicales s'y tenaient. (NdE)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...