Abel Hovelacque (1843-1896), linguiste et anthropologue, fut député du XIIIème arrondissement de 1889 à 1894. Il fut aussi président du conseil municipal de Paris en 1887-1888.
La Bièvre descend des plateaux de Satory, arrose Buc, Jouy, Igny, Verrières, la Croix de Berny, Antony, Bourg-la-Reine, Arcueil,Gentilly et pénètrait dans l'enceinte fortifiée de Paris par deux ouvertures entre les bastions. Ses deux bras serpentaient ensuite dans les prés de la Glacière et enclosaient ces terrains submersibles qui étaient autrefois le seul skating ring des Parisiens.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du
treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le
monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche,
qui venait de se loger une balle dans la tête.
il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même
jeune fille qu'on allait marier.
Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.
Son état est désespéré.
Une journée sanglante - 1895
Une journée sanglante.
Le Matin 25 mars 1895
C’est ainsi qu’on pourrait nommer la journée d’hier, au cours de laquelle il
n’a été question que de coups de revolver et de coups de couteau.
Un sujet belge, Mime, se trouvant en état d’ivresse, cherche noise, rue de la
Butte-aux-Cailles, à un sieur Beaucheron. Les agents Rostan et Carpentier
interviennent. Mime décharge un- revolver sur le groupe et blesse Beaucheron
au-bras gauche.
Le meurtrier qui s’enfuyait a pu être arrêté.
Lu dans la presse...
M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss -1941
M Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss
Le Petit-Parisien — 28 février 1941
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de
l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques
jours, on le sait, l'hôte de Paris.
Hier matin, M. Steeg répondant à
l'invitation de M. Charles Magny, préfet de la Seine, visitait l'hôtel de
ville de Paris.
Guidé à travers les salons de l'hôtel de ville par MM. Charles Magny et
MM. Giraud, commissaire général des grands travaux de la région parisienne
et Doumerc, directeur général des affaires municipales et du plan de Paris,
le Dr Steeg s'intéressa plus particulièrement à l'exposition installée dans
la grande salle des fêtes.
Le maire de Berlin s'est rendu ensuite à l'hôpital de la Salpétrière où
il a été reçu par M. Serge Gas, directeur général de l'Assistance Publique
et le professeur Gosset de l'Académie de médecine. Puis accompagné de M.
Chatellun, inspecteur général de l'instruction publique de la Seine, il a
parcouru les locaux du groupe scolaire de la rue Küss. Il a enfin
successivement visité le groupe des habitations à bon marché de la place des
Peupliers et la célèbre école Estienne.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)