Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.
Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Lu dans la presse...
Les palais des Reines Blanche aux Gobelins - 1878
Les palais des Reines Blanche aux Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 10 novembre 1878
Si le vieil hôtel de Sens dont nous avons parlé il y a peu de jours, est,
sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non
moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche aux
yeux des amateurs du gothique.
Dans la rue des Gobelins
L'un d'eux est plus qu'un hôtel c'est un vrai palais qui se développe
dans la rue des Gobelins. Parfaitement conservé, et d'une étendue qui
dépasse celle de l'hôtel de Cluny, dont il est contemporain, il se distingue
par des détails de sculpture admirables. Il faut voir ses portes, ses
fenêtres, ses tourelles, ses escaliers et ses triples souterrains.
Quoiqu’approprié pour servir d'appartement et transformé dans certaines
parties, son ensemble n'en possède pas moins de magnifiques proportions.
Cette résidence est peu connue. Elle était masquée, il y a peu d'années
encore, par de vieilles maisons que de nouvelles voies de communication ont
fait disparaître.
Quelques historiens prétendent que ce palais a été habité par la reine
Blanche. On peut affirmer toutefois qu'il a été construit dans le cours du
treizième siècle, et qu'il a été la résidence de Blanche, fille de saint
Louis et de Marguerite de Provence. Cette dernière avait en outre dans la
rue de Lourcine, voisine de la rue des Gobelins, une habitation qui devint,
après sa mort, une communauté de religieuses.
Cette Blanche de France, dite, comme sa grand-mère, reine de Castille, et
qu'il ne faut pas confondre avec elle, naquit à Jaffa en 1252, fut l'épouse
d'un infant de Castille, et, devenue veuve, rentra en France où elle vécut
jusqu'à sa mort qui eut lieu en 1320.
La rue de la Reine Blanche
En sortant de la rue des Gobelins, on traverse l'ancienne rue Mouffetard
devenue avenue des Gobelins, et l'on a devant soi la rue dite « de la
Reine-Blanche ». Tous les historiens sont d'accord pour affirmer que cette
rue a été pratiquée sur les terrains laissés libres par la démolition du
palais de la reine Blanche, — celle-ci, mère de saint Louis —, qui l'habitat
vers l'année 1248.
En parcourant cette voie qui se développe parallèlement au boulevard
Saint-Marcel, et en avançant vers son extrémité Est, on remarquera à gauche
un portail énorme formé d'assises lourdes et d'une voussure massive. C'est
l'ancienne porte d'entrée du palais de la reine Blanche, bâti dans le cours
du douzième siècle.
La terrible catastrophe du 30 janvier 1393
On distingue, en entrant, l'escalier de bois vermoulu qui conduisait aux
étages du bâtiment royal, et sans aucun doute aux grands appartements qui
furent témoins de la terrible catastrophe du 30 janvier 1393 (*).
Ce soir-là, le roi Charles VI accompagné du comte de Joigny, de Robin,
fils naturel de Gaston Phœbus, du comte de Foix, du fils du comte de
Valentinois, de Nantouillet et de Gusay, assistait à un bal que donnait
Isabeau de Bavière, femme de Charles VI.
Le roi et ses courtisans étaient déguisés en satires. Leurs habits
étaient de lin collé sur toile avec de la résine. Comme personne ne les
connaissait, le duc d'Orléans, son frère, qui était l'amant d'Isabeau de
Bavière, prit un flambeau.et s'approcha si près qu'il mit le feu aux
vêtements du roi. Le feu se communiqua rapidement à ses voisins de danse qui
se trouvèrent enveloppés de flammes. La duchesse de Berry s'empressa
d'étouffer sous sa robe les flammes qui dévoraient Charles VI, et le sauva.
Mais les autres périrent après d’atroces souffrances.
Le palais fut démoli quelques années après. Ce sont les vestiges de cette
résidence que l'on voit dans la rue de la Reine-Blanche.
La duchesse de Berry, dont il est question, était la femme du duc de
Berry, l'ami intime du roi, qui, lors de la folie de Charles VI, partagea le
pouvoir avec le fameux Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne (1392).
(*) En fait, le déroulement de ce bal dans le quartier
des Gobelins n'est pas considérée comme une vérité historique. Selon
Wikipedia, une seule source datant de 1844 évoque le chateau de la Reine
Isabeau de Bavière comme étant le lieu de la catastrophe. Plus
généralement, on considère qu'elle eut lieu au chateua de Saint-Pol, à
l'emplacement de l'actuel quai des Célestins (NdE)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)