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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.


Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les apaches recommencent

Les apaches recommencent

Le Petit-Parisien ― 27 octobre 1915

En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset, cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.

A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre,  assistait à l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du boulanger.


 Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931

Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse

Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931

Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée par Louis Demayer, amant de sa mère.

Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a pu regagner son domicile.


Lu dans la presse...

 Les palais des Reines Blanche aux Gobelins - 1878

Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Le Journal des débats politiques et littéraires ― 10 novembre 1878

Si le vieil hôtel de Sens dont nous avons parlé il y a peu de jours, est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche aux yeux des amateurs du gothique.

Dans la rue des Gobelins

L'un d'eux est plus qu'un hôtel c'est un vrai palais qui se développe dans la rue des Gobelins. Parfaitement conservé, et d'une étendue qui dépasse celle de l'hôtel de Cluny, dont il est contemporain, il se distingue par des détails de sculpture admirables. Il faut voir ses portes, ses fenêtres, ses tourelles, ses escaliers et ses triples souterrains. Quoiqu’approprié pour servir d'appartement et transformé dans certaines parties, son ensemble n'en possède pas moins de magnifiques proportions.

Cette résidence est peu connue. Elle était masquée, il y a peu d'années encore, par de vieilles maisons que de nouvelles voies de communication ont fait disparaître.

Quelques historiens prétendent que ce palais a été habité par la reine Blanche. On peut affirmer toutefois qu'il a été construit dans le cours du treizième siècle, et qu'il a été la résidence de Blanche, fille de saint Louis et de Marguerite de Provence. Cette dernière avait en outre dans la rue de Lourcine, voisine de la rue des Gobelins, une habitation qui devint, après sa mort, une communauté de religieuses.

Cette Blanche de France, dite, comme sa grand-mère, reine de Castille, et qu'il ne faut pas confondre avec elle, naquit à Jaffa en 1252, fut l'épouse d'un infant de Castille, et, devenue veuve, rentra en France où elle vécut jusqu'à sa mort qui eut lieu en 1320.

La rue de la Reine Blanche

En sortant de la rue des Gobelins, on traverse l'ancienne rue Mouffetard devenue avenue des Gobelins, et l'on a devant soi la rue dite « de la Reine-Blanche ». Tous les historiens sont d'accord pour affirmer que cette rue a été pratiquée sur les terrains laissés libres par la démolition du palais de la reine Blanche, — celle-ci, mère de saint Louis —, qui l'habitat vers l'année 1248.

En parcourant cette voie qui se développe parallèlement au boulevard Saint-Marcel, et en avançant vers son extrémité Est, on remarquera à gauche un portail énorme formé d'assises lourdes et d'une voussure massive. C'est l'ancienne porte d'entrée du palais de la reine Blanche, bâti dans le cours du douzième siècle.

La terrible catastrophe du 30 janvier 1393

On distingue, en entrant, l'escalier de bois vermoulu qui conduisait aux étages du bâtiment royal, et sans aucun doute aux grands appartements qui furent témoins de la terrible catastrophe du 30 janvier 1393 (*).

Ce soir-là, le roi Charles VI accompagné du comte de Joigny, de Robin, fils naturel de Gaston Phœbus, du comte de Foix, du fils du comte de Valentinois, de Nantouillet et de Gusay, assistait à un bal que donnait Isabeau de Bavière, femme de Charles VI.

Le roi et ses courtisans étaient déguisés en satires. Leurs habits étaient de lin collé sur toile avec de la résine. Comme personne ne les connaissait, le duc d'Orléans, son frère, qui était l'amant d'Isabeau de Bavière, prit un flambeau.et s'approcha si près qu'il mit le feu aux vêtements du roi. Le feu se communiqua rapidement à ses voisins de danse qui se trouvèrent enveloppés de flammes. La duchesse de Berry s'empressa d'étouffer sous sa robe les flammes qui dévoraient Charles VI, et le sauva. Mais les autres périrent après d’atroces souffrances.

Le palais fut démoli quelques années après. Ce sont les vestiges de cette résidence que l'on voit dans la rue de la Reine-Blanche.

La duchesse de Berry, dont il est question, était la femme du duc de Berry, l'ami intime du roi, qui, lors de la folie de Charles VI, partagea le pouvoir avec le fameux Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne (1392).


(*) En fait, le déroulement de ce bal dans le quartier des Gobelins n'est pas considérée comme une vérité historique.
Selon Wikipedia, une seule source datant de 1844 évoque le chateau de la Reine Isabeau de Bavière comme étant le lieu de la catastrophe.
Plus généralement, on considère qu'elle eut lieu au chateua de Saint-Pol, à l'emplacement de l'actuel quai des Célestins (NdE)


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Agression contre un encaisseur - 1912

Un jeune homme de dix-huit ans, M. Louis Hédoux, encaisseur, demeurant rue de la Colonie, passait avant-hier soir avenue d'Italie...

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Sur les bords de la Bièvre - 1874

Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.

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L'amoureux a la « guigne » - 1911

Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.

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Lu dans la presse...

Nécrologie : Eugène Bonneton

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)

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L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)

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Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

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Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

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Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)

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